Loi n°021/2015 du 1er février 2016 déterminant les Ressources et les Charges de l’Etat pour l’Année 2016
LF2016 - 18/01/2016 >
Loi n°021/2015 du 1er février 2016 déterminant les ressources et les charges de l'Etat pour l'année 2016
Article 1er : La présente loi, prise en application des dispositions de l'article 47 de la Constitution, détermine les ressources et les charges de l'Etat pour l'année 2016.
PREMIERE PARTIE : CONDITIONS GENERALES DE L'EQUILIBRE BUDGETAIRE ET FINANCIER
TITRE I : DISPOSITIONS RELATIVES AUX RESSOURCES
I-IMPOTS ET RESSOURCES AUTORISES
A- Autorisation de perception des ressources
Article 2: Le Gouvernement est autorisé à percevoir les ressources correspondant aux prévisions contenues dans la présente loi en vue de couvrir les charges de l'Etat.
Les ressources du budget résultent de l'application des dispositions du Code Général des Impôts, du Code et du Tarif des Douanes de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale en abrégé C.E.M.A.C, des emprunts, des dons prévus en 2016 et des autres produits autorisés par les textes en vigueur ou résultant des décisions de justice ou des conventions.
Article 3 : Les impôts et taxes en vigueur affectés aux collectivités locales et aux organisations communautaires restent applicables.
B- Dispositions fiscales
• Dispositions du Code Général des Impôts
Article 4 : Les dispositions du Code Général des Impôts actuellement en vigueur sont modifiées ainsi qu'il suit :
I- IMPÔT SUR LES SOC1ETES
LIVRE I : IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS
TITRE I : IMPÔT SUR LES SOCIETES
CHAPITRE 2 : BENEFICES IMPOSABLES
Section 3 : Charges déductibles
Sous-section I : Frais généraux
Paragraphe 2 : Dépenses locatives
« Article 11-I-2 nouveau : Le montant des locations concédées à une société est admis dans les charges déductibles à la seule condition qu'il ne présente aucun dépassement par rapport à la moyenne des loyers pratiqués pour les immeubles ou installations similaires.
Par dérogation à l’alinéa précédent, le produit des locations en cause peut être admis dans les charges de l’entreprise dans la limite de l’annuité d’amortissement pratiqué sur le bien objet de la location. »
(Le reste sans changement)
LIVRE I : IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS
TITRE I : IMPÔT SUR LES SOCIETES
CHAPITRE 5 : OBLIGATIONS DES PERSONNES IMPOSABLES
Section 2 : Déclaration annuelle des résultats
« Article 20 nouveau : Pour l'assiette du présent impôt, les redevables sont tenus de souscrire et faire parvenir à l'Administration avant le 30 avril de L'année suivante, une déclaration des résultats obtenus dans leurs exploitations, en deux exemplaires, sur un imprimé fourni par l'Administration.
Ce délai est prolongé au plus tard, au 31 mai de l'année suivante, pour les contribuables ayant opté pour l'utilisation des téléprocédures. »
(Le reste sans changement)
LIVRE I : IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS
TITRE I : IMPÔT SUR LES SOCIETES
CHAPITRE 6 : PAIEMENT DE L'IMPÔT
Section 2 Minimum de perception
« Article 25 alinéa 3 nouveau : Sont exclus du chiffre d'affaires global, les produits qui ne sont pas la contrepartie d'uni vente d'un bien ou d'un service.
Il s'agit notamment :
-les remboursements d'assurance ;
-les reprises de provisions telles que les reprises de congés payés et indemnités de services rendus. »
(Le reste sans changement)
« Article 26 nouveau : Sont exonérées du minimum de perception, les sociétés ou personnes morales exonérées d'impôt sur les sociétés telles que visées à l'article 6 ci-dessus, ainsi que les entreprises nouvelles selon les modalités définies au articles 194 et suivants du présent Code.
Sont également exonérées, au titre des deux premiers exercices, les sociétés ou personnes morales nouvellement immatriculées, quel que soit le secteur d'activité.
Par dérogation à l'alinéa précédent, la durée d'exonération au minimum de perception est portée à cinq ans po les PME/PMI visées à l'article 3 de la loi n°16/2005 du 20 Septembre 2006. »
LIVRE I : IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS
TITRE I : IMPÔT SUR LES SOCIETES
CHAPITRE 9 : REGIME FISCAL DES SOUS-TRAITANTS DES ENTREPRISES
PETROLIERES
« Article 49 alinéa 5 nouveau : En cas de perte du bénéfice du régime fiscal simplifié, ses effets s'appliquent jusqu'à la fin de l'exercice au cours duquel la déchéance du régime est intervenue. »
(Le reste sans Changement)
« Article 58 nouveau : Le taux de détermination forfaitaire et le taux de prélèvement forfaitaire des impôts dus par les salariés sont fixés pour une durée de deux ans par un arrêté du ministre compétent. »
(Le reste sans Changement)
LIVRE I IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS
TITRE 11 : IMPÔT SURI LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES (IRPP) CHAPITRE 2 REVENUS IMPOSABLES
Section 1: Détermination des bénéfices ou des revenus nets dés diverses catégories de revenus
Sous-section 2 : Traitements, salaires, pensions et rentes viagères
B. Exemptions
« Article 91 nouveau : Sont affranchis de l'impôt :
12- L'indemnité versée dans le cadre d'un stage en entreprise, sous réserve du respect des conditions suivantes :
- la durée du stage doit être de six mois maximum ; cette durée peut être portée à douze mois dans le cadre d'un programme d'études avec un établissement agréé ;
- l'indemnité allouée ne doit pas être supérieure à 500.000 FCFA par mois. »
(Le reste sans changement)
LIVRE I : IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS
TITRE H : IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES (IRPP)
CHAPITRE 2 : REVENUS IMPOSABLES
Section 1: Détermination des bénéfices ou des revenus nets des diverses catégories de revenus
Sous-section 3 : Revenus des capitaux mobiliers
Paragraphe 7 : Régime des sociétés bénéficiaires des revenus de capitaux mobiliers
Paragraphe 7 bis : Régime des succursales
« Article 116 bis nouveau : Les produits nets, après taxation à l'impôt sur les sociétés, réalisés par un ou plusieurs établissements stables installés au Gabon appartenant à une société par action ou à responsabilité limitée ayant son siège social à l'étranger, font l'objet d'une retenue à la source par l'établissement stable avant appréhension de ces produits par cette société.
Le taux de la retenue à la source est fixé à 20%. »
(Le reste sans changement)
Sous-section 4 : Plus-values des personnes physiques et assimilées
« Article 127 nouveau : L'impôt sur les plus-values est payé spontanément avant le 30 avril de l'année qui suit la réalisation de la plus-value par le contribuable qui a réalisé la plus-value taxable à la Recette du Centre des Impôts dont il dépend. Le règlement est accompagné d'une déclaration établie en double exemplaire sur un imprimé fourni par l'Administration.
L'un des deux exemplaires est rendu au contribuable dûment daté et visé par l'administration fiscale afin de servir d'accusé de réception.
Par dérogation à l'article précédent, l'impôt sur les plus-values résultant de la cession d'immeubles est acquitté par le notaire en même temps que les droits d'enregistrement afférents à ladite cession, sur un imprimé fourni par l'Administration. »
(Le reste sans changement)
LIVRE I : IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS
TITRE II : IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES CHAPITRE 2 : REVENUS IMPOSABLES
Section 1 : Détermination des bénéfices ou des revenus nets des diverses catégories de revenus
Sous-section 5 : Bénéfices professionnels
Paragraphe 1: Définitions
- Bénéfices des activités industrielles, commerciales et artisanales
« Article 131 bis nouveau : Les PME-PMI sont exonérées de l'IRPP pendant les cinq premières années de leur activités conformément aux dispositions de la loi n°16/2005 du 20 septembre 2006 portant promotion des PME-PMI. »
(Le reste sans changement)
Paragraphe 2 : Régimes d'imposition
A.LE REGIME DE BASE
«Article 135 nouveau : Sont soumis au régime de base, les contribuables dont le chiffre d'affaires hors taxes e inférieur à 30.000.000 FCFA et qui exercent les activités expressément citées dans le tableau figurant à l'article 141 c présent Code. »
(Le reste sans changement)
B. LE RÉGIME SIMPLIFIÉ D'IMPOSITION
« Article 137 nouveau : Sont soumis au régime simplifié d'imposition, les contribuables exerçant une activité définie l'article 128 et dont le chiffre d'affaires hors taxe est compris entre 30.000.000 et 60.000.000 FCFA. »
(Le reste sans changement)
C. LE REGIME REEL D'IMPOSITION
« Article 138 nouveau : Sont soumis au régime réel d'imposition, les contribuables exerçant une activité définie l'article 128 et dont le chiffre d'affaires hors taxes est supérieur ou égal à 60.000.000 FCFA. »
LIVRE I : IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS
TITRE II : L'IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES CHAPITRE 3 : OBLIGATIONS DECLARATIVES
« Article 167 bis nouveau : Les contribuables soumis au régime simplifié d'imposition et au régime réel d'imposition sont tenus de déposer, en double exemplaire, au plus tard lé 30 avril de chaque année au Centre des Impôts dont ils dépendent, une déclaration annuelle des salaires sur des imprimés fournis par l'administration fiscale. L'une des deux déclarations est rendue au contribuable dûment datée et visée par l'administration fiscale afin de servir d'accusé de réception.
Ce délai est fixé au plus tard le 31 mai de chaque année pour les contribuables ayant opté pour l’utilisation des téléprocédures. »
(Le reste sans changement)
LIVRE I : IMPÔT SUR LES BENEFICES ET REVENUS TITRE HI : DISPOSITIONS COMMUNES
CHAPITRE 5 : RETENUE A LA SOURCE SUR LES NON RESIDENTS
« Article 206 nouveau : Donnent lieu à l'application d'une retenue à la source lorsqu'ils sont payés par lui un débiteur établi au Gabon à des personnes ou sociétés, relevant de l’IRPP ou de l'impôt sur lés sociétés, qui n'ont-pas Gabon une installation professionnelle permanente :
- Les sommes versées en rémunération d'une activité déployée au Gabon dans l'exercice d’une profession indépendante ;
- Les produits perçus par les inventeurs ou au titre de droits d'auteurs, ainsi que ceux tirés de la propriété industrielle ou commerciale et de droits assimilés ;
- Les sommes payées en rémunération des prestations de toute nature matériellement fournies ou effectivement utilisées au Gabon ;
- Les intérêts, arrérages et tous autres produits de placements à revenus fixes à l'exclusion des revenus des obligations visées à l'article 102 ci-dessus, lorsqu'ils figurent dans les recettes professionnelles du bénéficiaire.
La base de la retenue à la source est constituée par le montant brut des sommes versées hors taxe sur le chiffre d'affaires ;
- Abrogé.
Le taux de la retenue à la source est fixé à 20 % du montant brut des sommes versées hors taxe sur le chiffre d'affaires. »
II- LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
LIVRE H : TAXES SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES
TITRE I : TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
CHAPITRE : CHAMP D'APPLICATION
Section 2: Operations taxables
« Article 209 nouveau : Sont soumises à la TVA les opérations relevant d'une activité économique qui constituent une importation, une livraison de biens ou une prestation de services, effectuées sur le territoire de la République Gabonaise titre onéreux, par un assujetti.
Sont réputées activités économiques, toutes activités de production, d'importation ou de prestation de service: compris les activités commerciales, agricoles, extractives, industrielles, forestières, artisanales et celles des professions libérales ou assimilées.
Il s'agit notamment :
1° des livraisons de biens ou des livraisons à soi-même :
La livraison d'un bien consiste en un transfert du pouvoir de disposer de cc bien, même si ce transfert est opéré en vertu d'une réquisition de l'autorité publique. L'échange, l'apport en société, la vente à tempérament sont assimilés à d livraisons de biens.
Les livraisons à soi-même de biens s'entendent.des opérations que les assujettis réalisent, soit pour les besoin si leur entreprise, soit pour d'autres besoins dans le cadre de l'exploitation, à l'exclusion toutefois des prélèvements opérés pour les besoins normaux du chef d'une entreprise individuelle et des livraisons à soi-même par tout particulier pour s besoins propres et par tout groupement pour les besoins personnels de ses membres, lorsque ces livraisons portent sur d locaux qui servent à l'habitation principale.
2° des prestations de services et des prestations à soi-même :
La prestation de service s'entend de toute opération qui ne constitue pas une livraison de biens.
Toutes les activités qui relèvent du louage d'industrie ou du contrat d'entreprise par lequel une personne s'oblige à exécuter un travail quelconque moyennant rémunération, sont des prestations de services.
a) Sont notamment considérés comme des prestations de services :
- les locations de biens meubles et immeubles ;
- les locations de terrains nus ou de locaux nus aménagés ou non réalisées par des personnes assujetties à la TVA;
- les opérations portant sur des biens meubles incorporels ;
- les opérations de leasing et de crédit-bail ;
- les activités financières, les opérations qui se rattachent aux activités bancaires, financières, et, d'une manière général au commerce des valeurs et de l'argent ;
- le transport de personnes et de marchandises, le transit et la manutention ;
- la fourniture d'eau, d'électricité, de gaz, de téléphone et d'énergie thermique ;
- les opérations réalisées dans le cadre d'une activité libérale, de travaux d'étude, de conseil, de recherche et d'expertise ; -les ventes à consommer sur place ;
- les réparations et le travail à façon ;
- les travaux immobiliers exécutés par les différents corps de métiers participant à la construction, l'entretien et réparation de bâtiments et d'ouvrages immobiliers, les travaux publics, les travaux de construction métallique, démolition, les travaux accessoires ou préliminaires aux travaux immobiliers, y compris les marchés publics financés r l'extérieur.
b) Les prestations de service à soi-même s'entendent des services que les assujettis réalisent, soit pour les besoins de l'entreprise, soit pour d'autres besoins dans le cadre normal de leur activité ;
3° des importations de marchandises ;
4° des subventions à caractère commercial quelle qu'en soit la nature, perçues par les assujettis à raison de leur activité imposable ;
5° des remises de prêts et des abandons de créances ;
6° de la mise à la consommation et de la distribution des produits pétroliers, à l'exclusion de la revente au détail de ces produits ;
7° des remboursements de frais engagés par un fournisseur pour le compte de son client, autres que ceux refacturés au franc le franc ;
8° des commissions perçues par les agences de voyage ;
9° des opérations immobilières de toute nature réalisées par les professionnels de l'immobilier ;
10° d’une manière, générale, de toute opération qui ne serait pas expressément exclue du champ d'application de la TVA, tel qu'il est défini dans le présent Code. »
Section 3 : Exonérations
« Article 210 nouveau : Sont exonérés de la Taxe sur la Valeur Ajoutée :
1° les produits du cru obtenus dans le cadre normal d'activités exercées au Gabon et sans transformation par les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs, les chasseurs à condition que ces produits soient directement vendus au consommateur.
Sont notamment concernés :
- l'arachide ;
- le café ;
- le cacao ;
- la viande porc ;
- la viande bœuf ;
- la viande de mouton ;
- toutes autres viandes destinées à la consommation ;
- le poulet ;
- le canard et autres volailles ;
- le poisson frais ;
- le poisson congelé ;
- le manioc ;
- la banane plantain ;
- la banane douce ;
- l’igname ;
- le tarot ;
- la pomme de terre ;
- les fruits et légumes divers.
2° les opérations suivantes, dès lors qu'elles sont soumises à des taxations spécifiques exclusives de toute taxation sur le chiffre d'affaires :
- les ventes des produits des carrières ;
- les opérations liées aux contrats d'assurances et de réassurances réalisées par les compagnies d'assurances et de réassurances dans le cadre normal de leur activité ainsi que les prestations de services afférentes à ces opérations effectuées par les courtiers et autres intermédiaires d'assurances ;
- les intérêts rémunérant les emprunts extérieurs ;
- les intérêts rémunérant les dépôts auprès des établissements de crédits ou établissements financiers par les professionnels ;
- les jeux de hasard et de divertissement ;
- les opérations ayant pour objet la transmission des biens immobiliers et des biens meubles incorporels passibles de droits d'enregistrement ;
- les opérations relatives aux locations civiles de terrains non aménagés et de locaux nus ;
3° les opérations liées au trafic international concernant :
- les opérations de manutention-bord des produits destinés à l'exportation ;
- les navires ou bateaux utilisés pour l'exercice d'une activité industrielle ou commerciale en haute mer ;
- les bateaux de sauvegarde et d'assistance. »
(Le reste sans changement)
CHAPITRE 2 : MODALITES DE CALCUL
Section 3 : Taux
« Article 221 nouveau : Les taux de la TVA sont les suivants :
- taux normal : 18 % applicable à toutes les opérations taxables à l'exclusion des opérations soumises au taux réduit d 10 % ou au taux zéro ;
- taux réduit : 10 % applicable aux opérations de production et vente portant sur les produits suivants :
- eaux minérales produites au Gabon ;
- viandes et volailles d'importation ;
- huile de table importée ;
- sucre ;
- arachide importée ;
- lessive ;
- fer à béton ;
- ordinateurs fixes et portables bureautiques ;
- matériel de pêche ; -moteurs hors-bord ;
- pièces détachées auto ;
- essieux automobiles ; -carreaux de construction ;
- pointes ;
- imperméables ;
- concentrés de tomate ; -conserves de légumes secs et de légumes verts ;
- conserves de fruit ;
- fourniture d'eau et d'électricité, sur la consommation des compteurs sociaux et classiques.
- taux réduit : 5 % applicable aux opérations de vente et de prestations de services portant sur les produits et service suivants ;
- taux zéro : 0 % applicable aux exportations, aux transports internationaux, aux opérations d'avitaillements en carburai et aux opérations d'entretien et réparation effectuées sur les aéronefs et navires affectés au trafic international. »
(Le reste sans changement)
Section 4 : Déductions
Sous-section 2 : Exclusions du droit à déduction
« Article 224 nouveau : N'ouvre pas droit à déduction la taxe ayant grevé :
- les dépenses de logement, hébergement, restauration, réception, spectacle et de transport de personnes. Cette exclusion ne concerne pas les dépenses supportées au titre de leur activité imposable par les professionnels de l'hôtellerie, de la restauration, du spectacle ou du transport de personnes ;
- les importations de biens et marchandises réexpédiées en l'état ;
- les produits pétroliers à l'exception de ceux utilisés par des appareils fixes comme combustibles ou agents de fabrication dans les entreprises industrielles ;
- les biens cédés sans rémunération ou moyennant une rémunération très inférieure à leur prix normal, notamment à titre de commission, salaire, gratification, cadeau, quelle que soit la qualité du bénéficiaire ou la forme de la distribution, sauf s'il s'agit de biens dont la valeur n'excède pas 10 000 FCFA ;
- les biens et services acquis par l'entreprise mais utilisés par des tiers, des dirigeants ou par le personnel de l'entreprise ; -les services afférents à des biens exclus du droit à déduction ;
- les services disponibles sur le territoire national, rendus par un prestataire étranger. »
CHAPITRE 3 : MODALITES PRATIQUES
Section 3 : Retenue à la source
« Article 239 nouveau : La TVA est précomptée par le Trésor public sur les règlements des marchés de l'Etat, des Collectivités locales et des administrations dotées d'une autonomie financière. Le précompte effectué est égal à 60% du montant de la taxe due sur les marchés ou telle qu'elle est prévue dans la convention ou sur la facture.
Le précompte, prévu au présent article, donne lieu à :
- un versement du montant précompté à. la Direction Générale des Impôts accompagné de l'identification fiscale du fournisseur ;
- la délivrance d'une quittance par la Direction Générale des Impôts faisant office de justification de la taxe précomptée.
A l'appui de la déclaration de TVA les contribuables sont autorisés à produire un état détaillé des précomptes effectués par l'Etat, authentifié par les services du Trésor, indiquant notamment :
- l'objet et le montant du marché ; -la période concernée ;
- le montant perçu sur la période ;
- le montant du précompte de TVA. »
Section 3 : Retenue à la source
« Article 243 nouveau : Lorsque le montant de la taxe déductible au titre d'un mois est supérieur à celui de la taxe exigible, l'excédent constitue un crédit d'impôt imputable sur la taxe exigible de la période suivante. Le crédit d'impôt ne peut faire l'objet d'un remboursement au profit de l'assujetti en dehors des cas prévus par la loi.
Par exception, les assujettis réalisant des opérations d'exportation peuvent demander le remboursement de leur crédit de taxes dans la limite de la TVA calculée fictivement par application du taux normal au montant des exportations réalisées au cours de la période.
Les assujettis peuvent demander le remboursement dé leur crédit de TVA dans la limite de la taxe qui a grevé les biens amortissables acquis à l'état neuf dans les trois mois qui suivent l'acquisition. La TVA déductible sur ces biens doit être égale ou supérieure à 20.000.000 FCFA.
Dans tous les autres cas, le délai de trois mois précité est porté à un an à compter de la date de la naissance du crédit, dont le remboursement est sollicité dans tous les autres cas. La demande de remboursement, effectuée sur un imprimé fourni par l'Administration, est déposée, jointe à la déclaration de TVA. Le remboursement est accordé si l'entreprise est à jour de toutes ses obligations fiscales.
Le crédit de la TVA dont le remboursement a été demandé ne peut donner lieu à imputation dans la déclaration du mois suivant. Ce crédit est automatiquement annulé, notamment lorsque le remboursement a été rejeté par l'administration des impôts pour remise en cause du droit à déduction.
Les contribuables qui cessent définitivement leur activité peuvent demander le remboursement de leur crédit di TVA. Cette demande doit être formulée simultanément au dépôt de la déclaration de cessation prévue à l'article 185 di présent Code.
Le remboursement en cause ne sera accordé qu'après confirmation de la validité du crédit et à l'appui du procès verbal de cessation d'activité établi par le Centre des Impôts dont dépend le contribuable.
Ce dernier cas de remboursement n'est pas applicable dans l'hypothèse d'une fusion.
Le bénéfice du remboursement des crédits de TVA est subordonné à la production de factures comprenant les éléments ci-après :
- le NIF et la raison sociale du fournisseur ;
- la période concernée ;
- les montants hors taxe des opérations ;
- le montant de la TVA déduite.
Section 3 : Retenue à la source : Supprimé
« Article 243 bis nouveau : Supprimé
« CHAPITRE 5 : TVA IMMOBILIERE
Section 1 : Champ d'application
«Article 248 ter : Sont soumises à la TVA immobilière les opérations concourant à la production ou à la livrais* d'immeubles et réalisées par des assujettis dans le cadre de leurs activités économiques.
Sont notamment visées les ventes de terrains à bâtir, les livraisons d'immeubles neufs, les livraisons à soi-même de certains immeubles.
- Par terrain à bâtir, il faut entendre un terrain sur lequel des constructions peuvent être autorisées en application des règles d'urbanisme en vigueur.
Il regroupe :
- les terrains nus ;
- les terrains portant des immeubles inachevés ;
- les terrains dont les bâtiments sont destinés à la démolition.
- Est considéré comme immeuble neuf, un immeuble achevé depuis moins de cinq ans. Cet achèvement peu résulter :
- d'une construction nouvelle ;
- de travaux portant sur un immeuble existant et qui ont consisté en une surélévation ou une rénovation :
- de la majorité des fondations ;
- de la majorité des éléments hors fondations déterminant la résistance et la rigidité l'ouvrage ;
- de la majorité de la consistance des façades hors ravalement ;
- de l'ensemble des éléments de second œuvre.
- Est considéré comme immeuble livré à soi-même :
- un immeuble construit par une société dont les parts ou actions lui assurent, en droit ou en fait, jouissance ou l'attribution privative en propriété ;
- un immeuble non affecté à l'habitation pour les 3/4 au moins de sa superficie et destiné à être utilisé pour la réalisation d'opérations soumises â la TVA. Cet immeuble peut être destiné à la location si celle-ci est soumise de plein droit ou sur option à la TVA.
Le redevable de la TVA est le constructeur de l'immeuble et celle-ci devient exigible au jour de la livraison de
Les actes de cession d'immeubles passibles de la TVA immobilière sont obligatoirement soumis à la formalité de l'enregistrement.
Section 2 : Fait générateur et exigibilité
Article 248 quater : Le fait générateur de la TVA se produit au moment de la livraison réelle du bien parle vendeur à l'acquéreur, indépendamment de l'accomplissement de toute formalité et du paiement du prix.
La TVA est exigible lors de la réalisation du fait générateur, sauf pour les livraisons d'immeubles à construire pour lesquelles la TVA est exigible lors de chaque versement des sommes correspondant aux différentes échéances prévues par le contrat, en fonction de l'avancement des travaux.
Pour les livraisons à soi-même d'immeubles neufs, le fait générateur de la TVA se produit au Moment de l'achèvement de l'ensemble des travaux. La TVA est exigible lors de la réalisation du fait générateur. La date du fait générateur et celle de l'exigibilité sont confondues en la matière.
Section 3 : Base imposable
Article 248 quinquets : L'assiette de la TVA immobilière est constituée du prix de cession du bien tel que déterminé par les parties, ou de la valeur vénale réelle du bien si elle est supérieure.
La base d'imposition des livraisons à soi-même est constituée par le prix de revient total des immeubles, y compris le coût dés terrain et autre valeur d'apport, les sommes versées pour entrer en possession du terrain, notamment les frais de notaires, les frais d'aménagement du terrain, le coût des matériaux, les frais financiers, les frais de personnel, les autres coûts directs liés à la construction, ainsi que les impôts non déductibles acquittés.
Section 4 : Taux
Article 248 serties : Le taux de TVA applicable est le taux de droit commun de 18%. »
III- LES DROITS D'ACCISES
LIVRE II : TAXE SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES
TITRE II : DROITS D'ACCISES
CHAPITRE 2 : OBLIGATIONS DECLARATIVES ET MODALITES DE PERCEPTION
« Article 251 nouveau : Les droits d'accises sont perçus selon les mêmes modalités qu'en matière de TVA, sur un imprimé fourni par l'Administration
Les droits perçus sont destinés à alimenter le Fonds National pour le Développement du Sport. »
IV- LES CONTRIBUTIONS FONCIERES
LIVRE III : IMPÔTS ET TAXE DIVERS
TITRE H : IMPÔT SUR LA PROPRIETE
CHAPITRE 1" : CONTRIBUTION FONCIÈRE DES PROPRIETES BATTES
Section 4 : Base d'imposition
« Article 286 nouveau : La valeur locative destinée à servir de base est celle que comporte l'immeuble au janvier c l'année de l'imposition.
Cette valeur locative est déterminée, soit au moyen de baux authentiques ou de déclaration de location verbal. soit par comparaison avec d'autres locaux dont le loyer aura été régulièrement constaté ou sera notoirement connu, soit, défaut de ces bases, par voie d'appréciation directe.
Pour un local inscrit à l'actif de l'entreprise, la valeur locative est égale à 10% de la valeur bilancielle brute sai toutefois être inférieure au dixième de la valeur vénale dudit local. »
(Le reste sans changement)
Section 7 : Calcul de l'impôt
«Article 289 alinéa 2 nouveau : Le redevable de la contribution foncière est tenu de verser spontanément, avant le 3 mars de chaque année, le montant de la contribution due pour l'année en cours. Ce paiement est accompagné du dép( d'une déclaration établie en double exemplaire sur un imprimé fourni par l'Administration. »
(Le reste sans changement)
CHAPITRE 2 : CONTRIBUTION FONCIERE DES PROPRIETES NON BATTES Section 7: Calcul de l'impôt
« Article 303 alinéa 3 nouveau : Le redevable de la contribution foncière est tenu de verser spontanément, avant le 3 mars de chaque année, le montant de la contribution due pour l'année en cours. Ce paiement est accompagné du dép d'une déclaration établie en double exemplaire sur un imprimé fourni par [',Administration. »
(Le reste sans changement)
LIVRE III : IMPOTS ET TAXE DIVERS
TITRE IV : TAXES DIVERSES
CHAPITRE 9 : TAXE SUR LES JEUX DE HASARD rc Section 4 : Affectations
Article 407 bis : Une quote-part, représentative de 80% du produit de la taxe sera affectée au financement du Forum National pour le Développement du Sport. La quote-part restante de 20% est affectée au financement de l'Agen( Nationale des Parcs Nationaux. »
V- DROITS D'ENREGISTREMENT
LIVRE IV : DROITS D'ENREGISTREMENT ET DE TIMBRE
TITRE I : DROITS D'ENREGISTREMENT DES ACTES ET MUTATIONS CHAPITRE 1" : DE 'L'ENREGISTREMENT DES DROITS'ET DE LEUR APPLICATION
Section 1: Généralités
« Article 420 -nouveau : Le droit fixe s'applique aux actes qui ne constatent pi transmission deipropriété,r-cPustifruit ou de jouissance de bien5menbles ou immeubles, ni obligation, ni condamnation de sorameeet valeurs, ni apport en mariage, ni apport en société, ni partage de biens meubles ou immeubles et, d'une façon générale, à tous autres actes, même exempts de l'enregistrement, qui sont présentés volontairement à la formalité.
• . •
.• Ledroit foie-yisé à l'alinéa précédenreapplique également. aux actes translatifs depropriété d'immeubles soumis
à ta TVkimmobilières&» .i;
« Article 421 nouveau : Le droit proportionnel et le droit progressif sont établis pour les transmissions de propriété, `d'usufrtiit • oui' dejOuissance: de biens meubles ou immeubles, soit entre vifs, soit :Par: décès•les & obligations, les .condamnations 13e sommes ket valeurs ainsi •que pour les actes constatant un apport en mariage, un apport en société, un partage& biens meubles etimmeubles.
;-I
Les quotités du droit proportionnel et du droit progressif sont fixées par les articles .560. à 611 ci-dessous. Les droits sont assis sur les sommes et les valeurs.
Pour leur liquidation, il est fait abstraction des fractions de sommes et valeurs inférieures à 20.000 FCFA. »
' • & • 7 .1 ..•
Section 4 : Minimes n de perception'.
« Article 426 nouveau : Il ne pourra être perçu moins de 20.000 FCFA pour l'enregistrement des actes dont les sommes et valeurs ne produiraient pas 20.000 FCFA.
Toutefois, le minimum du droit à percevoir pour les jugements et pour les arrêts est fixé à 30.000 FCFA conformément aux dispositions de l'article 56E ci-dessous. »
CHAPITRE 2 : DES VALEURS SUR LESQUELLES SONT ASSISES LE DROIT
PROPORTIONNEL ET LE DROIT PROGRESSIF
Section 9 : Transmission à titre onéreux et à titre gratuit « Article 446 nouveau : Mutation de biens immeubles
Pour les ventes, adjudications, cession, licitations et tous les autres actes civils ou judiciaires portant transmission de propriété ou d'usufruit d'immeubles à titre onéreux, la valeur servant d'assiette à l'impôt est le prix exprimé par les parties ou la valeur vénale ou encore par estimation d'experts dans les cas autorisés par le présent Code.
Les actes constatant les mutations visées à l'alinéa précédent doivent indiquer la valeur d'origine ou d'acquisition de l'immeuble concerné. »
CHAPITRE 8 : DE LA FIXATION DES DROITS
Section 1: Actes soumis aux droits fixes
Sous-section I : Actes soumis au droit fixe de 20.000 FCFA
« Article 560 nouveau : Sont enregistrés au droit fixe de 20.000 FCFA tous les actes qui ne se trouvent ni tarifés, ni
exernntés csar une disposition du présent Code ou pour lesquels le montant du droit proportionnel serait inférieur â
14 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE ler FEVRIER 2016 - N°286 Bis Spécie
20.000 FCFA, comme prescrit à l'article 426, premier alinéa du présent Code. »
Sous-section 2 : Actes soumis au droit fixe de 30.000 FCFA
« Article 561 nouveau : Sont enregistrés au droit fixe de 30.000 FCFA :
-les jugements, arrêts et autres décisions judiciaires contenant des dispositions définitives soumises à l'enregislreme: quelle que soit la juridiction qui les a rendus, qui ne donnent pas ouverture au. droit proportionnel ou pour lesquels le drc proportionnel n'atteint pas 30.000 FCFA. »
(Le reste sans changement)
« Article 564 nouveau : Les contrats, réputés actes de commerce, faits ou passés sous signature privée et donnant lit aux droits proportionnels suivant l'article 582 du présent Code, sont enregistrés provisoirement moyennant un droit fb de 30.000 FCFA.
Le droit proportionnel édicté par ce texte est perçu lorsqu'un jugement portant condamnation, liquidatif> collocation ou reconnaissance, intervient sur ces contrats ou qu'un acte public est fait ou rédigé en conséquence ma seulement sur la partie du prix ou des sommes faisant l'objet soit de la condamnation, liquidation, collocation c reconnaissance, soit des dispositions de l'acte public.
Les dispositions de l'article.563 ci-dessus sont étendues aux actes écrits sous signature privée, qui ont pour obj. la constitution d'association en participation ayant uniquement en vue des études ou des recherches, à l'exclusion de tou opération d'exploitation, à condition que ces actes et écrits ne portent ni obligation, ni libération, ni transmission;entre associés ou autres personnes. »
(Le reste sans changement)
Sous-section 3 : Actes soumis au droit fixe de 50.000 FCFA
« Article 565 nouveau : Sont enregistrés au droit fixe de 50.000 FCFA, les actes de formation et de prorogation sociétés, les actes d'augmentation du capital des sociétés au moyen d'apports nouveaux en numéraires, qui ne contienne] pas transmission de biens meubles ou immeubles, entre les associés ou autres personnes. »
(Le reste sans changement)
VI- PROCEDURES FISCALES
LIVRE V : PROCEDURES FISCALES
TITRE I : ASSIETTE DE L'IMPÔT
CHAPITRE UNIQUE : OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES Section 1 : Obligations déclaratives
Sous-section 1: Principe général
Article P-817 bis : Les fondations, associations et autres organismes assimilés doivent également se faire immatricule auprès des services fiscaux, dans les conditions ci-dessus énumérées et dans un délai d'un mois à compter de l'obtentic de leur agrément.
Cette déclaration d'existence auprès de l'administration fiscale doit comporter les éléments suivants :
-les statuts, le règlement intérieur et tous autres textes pertinents ;
-l'état-civil et les coordonnées des membres des différents organes de l'association ou de la fondation, y compris ceux q occupent des fonctions à titre honoraire ;
-la liste des membres qui parrainent ou contribuent au financement de l'association ou de la fondation avec mention leur état-civil, de leurs coordonnées et les montants ou nature de leurs contributions ;
-les coordonnées bancaires de l'association ou de la fondation ;
FEVRIER 2016 - N°286 Bis Spécial JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 15
-une déclaration indiquant les liens entretenus par l'association ou la fondation avec des personnes ou entités étrangères contribuant à leur financement ou leur faisant des dons. »
« Article P-818 ter : Les déclarations souscrites doivent, à peine d'irrecevabilité, indiquer les noms, prénoms et adresses des propriétaires légaux et des bénéficiaires en dernier ressort. »
La nécessité d'asseoir l'impôt sur deS 'bases'juStes et objectives implique notamment une traçabilité rigoureuse des opérations des contribuables et une identification parfaite et complète des initiateurs desdites opérations ainsi que des bénéficiaires effectifs de cette transaction. De ce 'Point de vile, l'insertion d'un nouvel article P-818 quater complète utilement la modification opérée au niveau de l'article P-817.
LIVRE V : PROCEDURES FISCALES
TITRE I : ASSIETTE DE L'IMPOT
CHAPITRE UNIQUE s OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES
If 1:k1 11
Section 1: Obligations déclaratives Sous-Section I : Principe génére
- "
« Article P-818 quater nouveau : Les personnes visées aux articles P-818 et suivants ci-dessus doivent joindre à leurs
déclarations statistiques et fiscales les documents annexes suivants : II"- •
-état de l'actionnariat au début et à la fin de chaque exercice fiscal ;
-liste des fou pisseurs et des clients dès lors que le contribuable réalise en chiffre d'affaite le rendant éligible au service en charge des moyennes entreprises. »
(Le reste sans changement)
Section 2 : Obligations et délais de conservation des documents
« Article P-820 nouveau : Les contribuables sont tenus de présenter à toute réquisition de l'administration fiscale, tous les documents et pièces comptables permettant d'établir la sincérité des éléments portés sur leurs déclarations.
Les sociétés anonymes, les sociétés par actions simplifiées et les entités assimilées sont tenues d'établir et de conserver à leur siège un registre des actions nominatives. »
« Section 5 : Obligations des trusts étrangers
Article P-832 bis : Toute personne établie au Gabon et'qui a constitué sous l'empire d'un droit étranger une entité classée comme trust par une juridiction étrangère d'un pays liée au Gabon par une convention fiscale ou un accord d'assistance administrative mutuelle, doit faire une déclaration auprès de la Cellule en charge de l'échange de renseignements.
Toute personne établie au Gabon et qui bénéficie des revenus tirés d'un trust créé à l'étranger est assujettie â la même obligation de déclaration prévue à l'alinéa précédent.
Dans les deux cas, la déclaration doit comporter les informations suivantes :
- pour le constituant :
- l'état-civil ;
- l'adresse complète au Gabon ;
- les coordonnées et la localisation du trust étranger ;
- l'état-civil et L'adresse du mandataire ;
- le propriétaire et le bénéficiaire en dernier ressort des revenus tirés du trust ;
- les coordonnées bancaires du trust et du constituant.
- pour le bénéficiaire :
- état civil
- l'adresse complète au Gabon ;
- les coordonnées et la localisation du trust étranger ;
- l'état-civil et l'adresse du mandataire, du constituant, et du ou des bénéficiaires en dernier ressort ;
- le propriétaire en dernier ressort des revenus tirés du trust ;
- les coordonnées bancaires du trust et du bénéficiaire. »
TITRE VI : CONTRÔLE DE L'IMPÔT
CHANTRE I' : DROIT DE CONTRÔLE
Section 3 : Procédures de redressement
Sous-section 1 : Procédure de redressement contradictoire
« Article P-849 nouveau : Si les observations formulées par le contribuable dans les délais sont reconnues fondées en tout ou partie, l'Administration peut abandonner totalement ou partiellement,les redressements notifiés. Elle en informe k contribuable dans une lettre de « réponse aux observations du contribuable » adressée avec accusé de réception ou remise en mains propres avec bordereau de décharge.
Si l'Administration entend maintenir les redressements initiaux, elle les confirme dans une lettre de « réponse atui observations du contribuable » et informe ce dernier qu'il a la possibilité de déposer une réclamation contentieuse et vertu des dispositions des articles P-1033 et suivants du présent Code.
La réponse aux observations du contribuable fera apparaître, pour information, la liquidation des droits dus suit( au contrôle et la motivation des pénalités appliquées, ainsi que leur montant.
La réponse de l'Administration aux observations du contribuable doit être faite dans un délai de soixante jours, i compter de la réception de leurs observations. Si l'Administration n'est pas en mesure de respecter ce délai, elle doit avant son expiration, en informer le contribuable en précisant le terme du délai supplémentaire qu'elle estime nécessaire pour prendre sa décision. Ce délai complémentaire ne peut toutefois excéder trente jours.
Le défaut de réponse de l'Administration dans le délai initial, l'absence d'information du contribuable sur recours à un délai supplémentaire ou le défaut de réponse de l'Administration dans le délai supplémentaire vau acceptation des observations du contribuable.
Tout document comptable ou extracomptable produit postérieurement à l'envoi de la réponse aux observations d contribuable est irrecevable. »
CHAPITRE 2 : DROIT DE CONTROLE
Section 4 : Limites du droit de contrôle
Sous-section 1 : Droit de reprise de l'Administration
« Article P-869 nouveau : Dans le cadre d'une vérification de comptabilité, les opérations de contrôle sur place dar l'entreprise ne peuvent excéder douze mois à compter de la notification au contribuable de l'avis de vérification. Ce dél; s'applique également en cas d'échange de renseignements ou d'introduction d'une demande de renseignements aupri d'une autorité compétente d'un pays tiers.
S'agissant des opérations de prix de transfert, lorsque l'étendue des recherches ou les circonstances l'exigent, ( délai peut excéder douze mois. »
(Le reste sans changement)
LIVRE V : PROCEDURES FISCALES
TITRE II : CONTRÔLE DE L'IMPÔT
CHAPITRE 2 : DROIT DE COMMUNICATION
Section 3 : Portée du secret professionnel opposable ci l'administration fiscale
« Article P-888 nouveau : Ne sont couvertes par le secrdt professionnel et à ce titre opposable à l'administration fiscale que les informations exclusivement relatives au dossier médical des patients ou à la sécurité nationale classées « secret défense.
Par exception à' l'alinéa prédédent; leà avocats peuvent opposer le secret professionnel à l'administration fiscale pour les informations, redseignements où -documents qu'ils détiennent sur leurs clients, à condition que 'oes éléments soient directement liés à leur stratégie de défense lors d'une instance judiciaire en cours. »
CHAPITRE 2 : DROIT DE COMMUNICATION
Séâtion 4 : Dérogation aux règles du secret professibiinel
« Article P-889 nouveau : Les Agents des Impôts sont déliés du secret professionnel à ['égard des agents du Trésor, des Douanes, de la brigade financière, de la. Cotribission 'Nationale de Lutte contre l'Enrichissement Illicite, de ['Agence Nationale d'Investigation Financière, des Parlementaires et du Procureur de la République, agissant dans le cadre de leurs fonctions et sous réserve de 11a forinulaticin d'une demande motivée et des dispoSitiohS des .conVéntidliS,fticales internationales ou deitccords 'd'échange dé tèriseignements à des fins fiscales. »
(Le reste sans changement)
Section 5'r Obligations et délais de conservation des docimients
« Article P-891 nouveau : Pour l'application des dispositions de l'article ci-dessus, le droit de communication, de renseignement, d'enquête.et de contrôle de l'Administratién s'exerce sur les livres, registres, documents, piètes ainsi que les factures émises par les assujettis ou, en leur nom et pour leur compte, par le client ou par un tiers, de raine que tolites les factures qu'ils ont reçues. Ces factures doivent être stockées sur le territoire de la République Gabonaise, inrsque ce stockage n'est pas effectué par voie électronique garantissant un accès immédiat, complet et en ligne aux données concernées. »
TITRE HI : RECOUVREMENT DE L'IMPÔT C1{APITRE 2 : MODALITE DE RECOUVREMENT
Section I : Avis de mise en recouvrement
« Article P-912 nouveau : L'avis de mise en recouvrement, rendu exécutoire par le Chef de Centre des Impôts territorialement compétent, est pris en charge Or lé Receveur des Impôts qui le notifie ait contribuable daris gin délai de trois jours.
La date de notification de l'avis de mise en recouvrement constitue le point de départ des délais de recouvrement, de prescription, de réclamation et de péremption du privilège du Trésor. »
TITRE IV : SANCTIONS
CHAPITRE 1" : SANCTIONS FISCALES
Section 3 : Pénalités particulières
Sous-section 3 : Refus de se soumettre au droit de communication et au droit de renseignemez
« Article P-1003 nouveau : Sans préjudice de l'application d'autres sanctions, une amende forfaitaire 5.000.000 FCFA est appliquée à toute personne tentant ou ayant tenté de se soustraire ou de s'opposer au droit communication ou au droit de renseignement.
Une astreinte de 500.000 FCFA par jour de retard, au-delà des délais indiqués sur la demande, est applicabl toute tentative de différer l'exécution du droit de communication ou au droit de renseignement. »
Sous-section 4 : Absence d'indication du NIE
« Article P-1904 nouveau : Sans préjudice de l'application d'autres sanctions, l'absence d'indication sur les docume comptables et notamment les factures, ,du NIF des deux parties d'une opération entraîne la non déduction de la r mentionnée sur cette facture. »
Sous-section 5 : Absence de factures ou fausses factures
« Article P-1005 nouveau : Sans préjudice de l'application d'autres sanctions, une amende égale à 100 % de la valeur la transaction, avec un minimum de 500.000 FCFA, est appliquée à toute ,gente de biens ou toute prestation de servi n'ayant pas fait l'objet d'une facturation ou ayant fait l'objet d'une fausse facturation.
L'amende est ramenée à 50.000 FCFA pour toute facture erronée ou incomplète établie ou utilisée par t professionnel.
Les sanctions visées aux alinéas précédents s'appliquent également aux ventes soumises à l'obligatic d'établissement d'une facture normalisée. »
(Le reste sans Changement)
Sous-section 7: Retard dans la déclaration ou absence de déclaration
« Article P-1007 bis nouveau : Sans préjudice de l'application d'autres sanctions prévues par le présent Code, un astreinte de 1% par mois de retard sur le montant des retenues sur salaires effectuées sur l'année, avec un minimum d. 100.000 FCFA par mois de retard et un maximum cumulé de 5.000.000 FCFA, est applicable à toutes personne physiques ou morales n'ayant pas satisfait aux obligations déclaratives prévues aux articles 20, 167 bis et 167 ter di présent Code. »
Sous-section 12 : Défaut de tenue de registre des titres
« Article P-1010 ter : Le défaut ou l'absence de registre des actions nominatives à conserver à leur siège par les sociétés anonymes, les sociétés par actions simplifiées et les entités assimilées entraîne l'application d'une amende forfaitaire de 10.000.000 FCFA. Cette amende est portée à 50.000.000 FCFA pour les entreprises ayant un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 500.000.000 FCFA. »
Section 4 : Sanctions spécifiques aux droits d'enregistrement relatives au défaut de présentation
des actes à la formalité de l'enregistrement
Sous-section I : Actes publics
« Article P-1011 nouveau : Les notaires, les huissiers ou autres professionnels ayant pouvoir de faire des exploits ou procès-verbaux et les greffiers qui n'ont pas fait enregistrer leurs actes dans les délais prescrits doivent verser personnellement, à titre de pénalités, pour tout défaut de présentation et tout retard, une somme résultant de l'application sur les droits dus en principal d'un taux de 10% le premier mois et 3% pour les mois suivants. Ce taux est plafonné à 50%, que l'acte soit soumis à un droit fixe ou qu'il soit soumis à un droit proportionnel.
En outre, ils sont tenus au paiement des droits, sauf recours contre les parties pour ces droits seulement. »
« Article P-1012 nouveau : Les dispositions de l'article P-1011 ci-dessus ne sont pas applicables aux jugements rendus à t'audience et aux actes d'adjudications passés en séance publique des administrations, pour lesquelles les parties n'ont pas préalablement consignés entre les mains des greffiers et des secrétaires les frais dus à l'administration fiscale sur ces actes, dans le délai prescrit pour l'enregistrement, le montant des droits fixés par le présent Code.
Dans ce cas, le recouvrement des droits dus sur ces actes est poursuivi contre les parties, qui en supporteront, en outre, la peine du droit en sus par les Receveurs des Impôts.
A cet effet, les greffiers transmettent aux Receveurs des Impôts territorialement compétents, dans la décade qui suit l'expiration du délai, des extraits par eux certifiés des actes et jugements dont les droits ne leur auront pas été remis par les parties, sous peine d'une pénalité de 20.000 FCFA pour chaque acte et jugement et d'être, en outre, personnellement contraints au paiement du droit simple et au droit en sus. »
Sous-section 2 : Testament .
« Article P-1015 nouveau : Les testaments non enregistrés dans le délai sont soumis au paiement d'une pénalité par l'application sur les droits dus d'un taux de 10% le premier mois et 3% pour les mois suivants.» ,
Sous-section 3.: Actes sous seing privé et mutations verbales
« Article P-1016 nouveau : A défaut de présentation des actes et mutations à la formalité de l'enregistrement dans les délais fixés par le présent Code, les parties sont tenues solidairement entre elles, nonobstant toute stipulation contraire, au paiement d'une pénalité par l'application sur les droits dus d'un taux de 10% le premier mois et 3% pour les mois suivants, plafonné à 50%. »
Article P-1017 nouveau : Supprimé
Sous-section 4 : Sociétés
« Article P-1018 nouveau : Le défaut d'enregistrement des actes de sociétés dans les conditions et délais fixés à l'article 485 du présent Code, donne lieu au paiement d'une pénalité par l'application sur les droits dus d'un taux de 10% le premier mois et 3% pour les mois suivants, plafonné à 50% du montant des droits exigibles. »
Sous-section 5 : Mutation par décès
« Article P-1019 nouveau : Les héritiers, donataires ou légataires, qui n'auront pas fait dans les délais prescrits les déclarations de biens à eux transmis par décès, paieront, à titre d'amende, une pénalité parl'application sur les droits dus pour la mutation d'un taux de 10% le premier mois et 3% pour les mois suivants, plafonné à 50%. Cette pénalité ne pourra toutefois excéder en totalité la moitié du droit simple exigible ni être inférieure à 20.0.00 FCFA, »
Sous-section 6 : Fausses déclarations ou attestations de dettes
« Article P-1020 nouveau : Toute déclaration souscrite pour le paiement des droits de mutation par décès, ayant indûment entraîné la déduction d'une dette, sera sanctionnée par une pénalité égaie au triple du supplément des droits exigibles.
Le prétendu créancier qui en aura faussement attesté l'existence sera tenu, solidairement avec le déclarant, au paiement de la pénalité et en supportera définitivement le tiers.
La même pénalité s'applique à tout manquement aux prescriptions des articles 606 et 614 du présent Code.
Article 5 : L'article P-1037 du Code Général des Impôts est supprimé.
Article 6 : Par l'effet des dispositions de la présente loi, il est institué, pour la période allant du 1`1 janvier au 31 décembre 2016, une procédure spéciale d'aide à la régularisation fiscale.
Cette procédure, sans application de sanction, concerne les contribuables qui ont un passif fiscal latent et qui se présentent spontanément auprès des services fiscaux, au plus tard le 31 décembre 2016, en vue de la mise à jour de leur dossier fiscal.
Article 7 : Sont éligibles à la procédure spéciale d'aide à la régularisation fiscale les contribuables qui :
-n'ont jamais souscrit de déclaration d'existence ;
-ont souscrit une déclaration d'existence non suivie de déclarations périodiques ;
-étant régulièrement immatriculés et ayant découvert des erreurs ou omissions dans les déclarations fiscales servant de base au calcul de l'impôt dont ils sont redevables, se présentent spontanément auprès des services fiscaux compétents pour procéder à la régularisation de leur situation fiscale.
Article 8 : Les régularisations des situations fiscales opérées en application de la présente loi emportent extinction des obligations fiscales des contribuables bénéficiaires exigibles au janvier 2016 par dérogation aux articles P-992 à P-994 du Code Général des Impôts.
Article 9 : Les contribuables en cours de vérification ne peuvent bénéficier de la procédure spéCiale de régularisation.
Article 10 : Les contribuables admis à la procédure spéciale de régularisation sont tenus de respecter toutes leurs obligations fiscales pour les périodes ultérieures sous peine de révocation des avantages consentis.
Les mesures édictées par la présente loi sont applicables à compter du 1Œ janvier au 31 décembre 2016: i) n Dispositions du Code et du Tarif des Douanes
Article 11 : Les dispositions du Code et du Tarif des Douanes de la C.E.M.A.0 actuellement en vigueur restent inchangées.
C- Dispositions diverses
Article 12 : Pour le cas spécifique des établissements publics bénéficiant de recettes affectées, celles-ci ne sont mises d disposition qu'après justification de l'usage des crédits perçus au cours de l'exercice précédent.
Article 13 : Tous les établissements publics générant ou recouvrant des recettes sont tenus de les déclarer auprès de services compétents du Ministère en charge du Budget.
Toutes les recettes recouvrées ou perçues par tes établissements publics ou assimilés sont déposées &Ms ur compte ouvert au Trésor Public, préalablement à leur éventuelle affectation.
Article 14 : L'affectation d'une recette au profit d'un Fonds et/ou d'un Etablissement public ou organisme 0.4similé es autorisée par la loi de finances.
La mise à disposition de cette recette est conditionnée à la production d'un plan d'utilisation validé par leur tutelles respectives et le Ministère en charge du Budget. 'g • •
EVA_LUAT1ON DES RECETTES BUDGETAIRES
Article 15 : Les recettes budgétaires sont évaluées et arrêtées à deux mille quarante-trois milliards huit cent soixante treize millions sept cent quatre-vingt-treize mille cinq cent soixante-trois (2.043.873.793.563) FCFA.
Ces recettes sont réparties ainsi qu'il suit (en millions de FCFA) :
FEVRIER 2016 N°286 Bis Spécial JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 21
Tableau synthèse de l'évaluation des recettes budgétaires
LIBELLE DE LA RESSOURCE ' • |
|
LFR 2015 |
|
LF 2016 |
Écart LFR2015/ |
||
Titre 1 : Recettes fiscales |
1 |
240 |
746 |
1 |
412 |
424 |
171 678 |
Titre 2 : Dons, legs et fonds de concours |
|
|
- |
|
|
- |
- |
Titre 3 : Cotisations sociales |
|
|
- |
|
24 |
120 |
24 120 |
Titre. 4 : Autres recettes |
|
|
105 |
|
607 |
330 |
14 225 |
Total des recettes |
1 |
833 |
851 |
2 |
043 |
874 |
210 023 |
Le détail de ces recettes se présente, en milliOns de FCFA, comme suit : Tableau détaillé de l'évaluation des recettes budgétairés' •
LIBELLE DE LA RESSOURCE |
|
. LFR-2015 • - |
|
LF 20161' |
Écart |
|||
A. TITRE I : RECETTES FISCALES (Brut) |
|
1 240 746 |
|
|
1 |
412 424 |
171 |
678 |
Impôts |
|
471 052 |
|
|
' |
579 931 |
108 |
879 |
Impôts sur les sociétés |
|
27i 483 à• "( t (, |
|
|
' |
. i 361 70,3 v |
89 |
220 |
Impôts sur les personnes |
|
169 6,96 |
|
|
|
197 3.66 |
27 |
672 |
Impôts sur les revenus des capitaux |
|
28-8761 |
|
|
|
20 861 |
- 8 |
013 |
Taxes |
|
769 694 |
|
|
|
832 493 |
62 |
799 |
Drpits et taxes sur la propriété .;:t |
|
24 417„ |
« „. |
,,.:;, |
,. |
.31382 |
6 |
965 |
Taxes sur les biens et services |
|
315 052 |
|
|
|
385 043 |
69 |
992 |
Droits et taxes de douanes |
. |
403,513. |
|
,, . |
, |
407 777 |
5 |
265 |
? Autres recettes fiscales |
|
27 713 |
|
|
|
8 290 |
- 19 |
422 |
13. RECETTES FISCALES NETTES |
' |
1 240 746 |
|
|
1 |
412 424 |
171 |
678 |
|
DE |
_ |
|
|
|
|
|
_ |
|
|
- |
|
|
|
24 120 |
24 |
120 |
Cotisations de sécurité sociale |
|
- |
|
|
|
24 120 |
24 |
120 |
|
|
593 105 |
|
|
|
607 330 |
14 |
225 |
Revenus de la propriété |
|
537 071 |
|
|
|
567 271 |
30 |
200 |
Revenus de participations |
|
26 604 |
|
|
|
14 253 |
- 12 |
351 |
Revenus du domaine foncier |
|
540 |
|
|
|
515 |
|
- 25 |
Revenus du domaine pétrolier |
|
499 242 |
|
|
|
547 717 |
48 |
475 |
Revenus du domaine minier |
|
7 178 |
|
|
|
175 |
- 7 |
003 |
Revenus du domaine forestier |
|
3 507 |
|
|
|
4 612 |
1 |
105 |
Recettes diverses (y.c recettes affectées) |
|
56 033 |
|
|
|
40 059 |
- 15 |
974 |
TOTAL DES RECETTES (131-C+Di E) |
|
1 833 851 |
|
|
2 |
043 874 |
210 |
023 |
III- AI} ECTATION DES RECETTES
A- Dispositions relatives aux collectivités locales et aux établissements publics
Article 16 : L'ensemble des ressources de chaque collectivité publique est affecté au financement de l'ensemble de ses charges.
22 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE la. FEVRIER 2016 - N°286 Bis Spécii
B- Dispositions relatives aux organismes internationaux
Article 17 : Les recettes de l'Etat rétrocédées directement au profit des organismes internationaux auxquels le Gabon e affilié, en vue de couvrir des charges leur incombant, sont imputées aux comptes correspondants ouverts à cet effet dal les livres de la BEAC.
C- Dispositions relatives aur Budgets annexes et aux Comptes spéciaux
Article 18 : Les recettes collectées au profit des comptes spéciaux, en vue de couvrir des charges leur incombant, so imputées aux comptes correspondants ouverts à cet effet dans les livres du Trésor Public.
D- Autres dispositions
Article 19 : Les recettes publiques collectées au profit d'un établissement public ou d'un Fonds doté des missions service public, en vue de couvrir ses charges, sont imputées aux comptes correspondants ouverts à cet effet dans les livr de la BEAC et/ou du Trésor Public.
Article 20 : La mise à disposition effective des recettes publiques visées à l'article 19, ci-dessus, est subordonnée présentation par le bénéficiaire des documents suivants :
-la décision du Conseil d'Administration ;
-le plan d'utilisation conforme à l'objet de l'entité bénéficiaire ;
- l'ordre de recette attestant du reversement préalable des ressources mobilisées ;
- l'arrêté du Ministre en charge du Budget précisant la clé de répartition ;
- le certificat de conformité de la gestion de l'année n-I.
Article 21 : Les ressources collectées au profit de l'organisme chargé des pensions et des prestations sociales et familial des agents publics, en vue de couvrir les prestations y relatives, sont imputées aux comptes c,ortespohdants ouverts à c effet dans les livres du Trésor Public.
TITRE II : PLAFONDS ET DISPOSITIONS RELATIVES AUX DEPENSES I- PLAFONDS DE DEPENSES
Article 22 : Les dépenses budgétaires de l'Etat, pour l'année 2016, sont arrêtées à deux mille cent cinquante-de milliards cent cinquante-sept millions trente mille six cent quatre-vingt-six (2.152.157.030.686) FCFA.
Le détail de ces dépenses se présente, en millions de FCFA, comme suit : Tableau des plafonds de dépenses et de charges
Titres et catégories |
LFR 2015 |
LF 2016 |
ECART LF 2016/LFR |
|
|
|
Valeur |
% |
|
Titre 1. Charges financières de la dette |
125 432 |
180 219 |
54 787 |
43,7% |
Extérieures |
101 635 |
142 409 |
40 774 |
40,1% |
Intérêts sur emprunts extérieurs-courants |
101 635 |
134 409 |
32 774 |
32,2% |
Bilatéraux |
15 926 |
18 380 |
2 454 |
15,4% |
Multilatéraux |
11 240 |
13 369 |
2 129 |
18,9% |
Banques |
18 181 |
15 030 |
- 3 151 |
-17,3% |
Marchés Financiers |
56 288 |
87 631 |
31 342 |
55,7% |
Intérêts-commissions et frais |
- |
8 000 |
8 000 |
100% |
Perses sur change |
- |
4 000 |
4 000 |
100% |
Commission effrais-extérieur DGD |
- |
4 000 |
4 000 |
100% |
Intérieures |
23 797 |
37 809 |
14 012 |
58,9% |
Intérieures-DGD |
3 590 |
21 567 |
17 977 |
500,8% |
fntôrôtç crir omnrunte intérieurs-courants 3 5901 21 567 17 977 500,8%
FEVRIER 2016 - N°286 Bis Spécial JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 23
Banques intérieures |
- |
12 509 |
12 509 |
100% |
Moratoires |
227 |
42 |
- 185 |
-81,7% |
Marchés Financiers |
3 363 |
9 016 |
5 653 |
168,1% |
Trésor-dette |
20 207 |
16 242 |
- 3 965 |
-19,6% |
Tirage FMI (intérêts) |
|
- |
|
0% |
BEAC (agios) |
8 600 |
8 048 |
- 552 |
. -6,4% |
Facilités de caisse |
1 819 |
694 |
- 1 125 |
:61,8% |
Bons du Trésor Assimilables |
2 288 |
2 332 |
44 |
1,9% |
Perte de change |
7 500. |
997 |
- 6 503 |
-86,7% |
OTA" |
|
4 171 |
' 4 171 |
100% |
Tableau des plafonds de dépenses et de charges (Suite)
TitreS et catégories |
|
LER 2015 |
LE 2016 |
ÉCART LF 2016/4ER |
||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
Valeur |
|
|
Titre 2. Dépâles de personnel |
|
|
732 |
662 |
|
732 |
200 |
|
462 |
' -0,1% |
Rénteérations du personnel |
|
|
632 |
506 |
|
706 |
600 |
74 |
094, |
11,7%. |
Solde permanente |
|
|
561 |
550 |
|
623 |
500 |
61 |
950 |
11,0% |
Rénisaiérations autres ceitégbries de ' ' Salariés |
|
|
70 |
956 |
|
83 |
100 |
12 |
144 |
.:- i if 17,1% |
Primes et indetnnitts |
|
|
100 |
156 |
|
|
- |
-100 |
156 |
-100;01$: |
Primes et indemnitésidesjonctionnaires |
|
|
100 |
156 |
|
|
|
- 100 |
156 |
-100,0% |
Prestations sociales . . . .., .f |
. |
|
|
|
|
25 |
600 |
25 |
600 |
100,0% |
; fyeegtions sociales-fonctionnaires. .. ,i; |
|
|
|
|
|
25 |
600 |
25 |
600 |
100,0%, |
Titre 3. Dépenses de biens et services . |
: .....,. |
|
299 |
000 |
|
319 |
721 |
20 |
721 |
6,9% |
dont Remboursement TVA |
|
|
60 |
010 |
|
94 |
078 |
34 |
068 |
56030/.., |
Titre 4. Dépenses de transfert |
|
|
302 |
723 |
|
349 |
244 |
46 |
521 |
' 15,4% |
dont: |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
S6ale ' ' r |
: |
|
25 |
682 |
|
83 |
447 |
57 |
765 |
224,9% |
,Fonds Routier (FR) .. |
|
|
5 |
500 |
|
1 |
500 |
- 4 |
000 |
-72,7% |
Prestations aux indigents (ROAM |
|
|
13 |
897 |
|
12 |
902 |
- |
995 |
-7,2% |
Pensions fonctionnaires |
|
|
35 |
000 |
|
61 |
310 |
26 |
310 |
75,2% |
Titre 5. Dépenses d'investissement |
|
|
596 |
724 |
|
562 |
773 |
- 33 |
950 |
-5,7% |
e Dont , |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
, . .. |
Financements sur ressources propres |
|
|
318 |
511 |
|
180 |
641 |
- 137 |
871 |
-43,3% |
Financements extérieurs |
|
|
278 |
212 |
|
382 |
133 |
103 |
921 |
37,4% |
Titre 6. Autres dépenses |
|
|
12 |
000 |
|
8 |
000 |
- 4 |
000 |
-33,3% |
IntérietireS-AJE |
|
|
5 |
000 |
|
3 |
000 |
- 2 |
000 |
-4.0,0% |
Protocoles transactionnels |
|
|
1 |
000 |
|
1 |
000 |
|
- |
0,0% |
Condamnations pécuniaires |
|
|
3 |
000 |
|
1 |
000 |
- 2 |
000 |
-66Ç1% |
Séquestrés |
|
|
|
500 |
|
|
500 |
|
- |
0,0% |
Autres |
|
|
|
500 |
|
|
500 |
|
- |
0,0% |
Restructuration des entreprises |
|
|
7 |
000 |
|
5 |
000 |
- 2 |
000 |
-28,6% |
Coûts sociaux de restructuration |
|
|
7 |
000 |
|
5 |
000 |
- 2 |
000 |
-28,6% |
TOTAL |
|
2 |
068 |
541 |
2 |
152 |
157 |
83 |
616 |
4,0% |
24 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE I FEVRIER 2016 - N°286 Bis Spécia
TITRE III : EQUILIBRE FINANCIER DES RESSOURCES ET DES CRARGES
I- EQUILIBRE BUDGETAIRE GENERAL
Article 23 : Les recettes et les dépenses budgétaires, pour l'année 2016, étant respectivement arrêtées à deux mill quarante-trois milliards huit cent soixante-treize millions sept cent quatre-vingt-treize raille cinq cent soixante-tro (2.043.873.793.563) FCFA et deux mille cent cinquante-deux milliards çent cinquante-sept millions trente mille six ce] quatre-vingt-six (2.152.157.030.686) FCFA, il en résulte un besoin de financement de cent huit milliards deux cei quatre-vingt-trois millions deux cent trente-sept mille cent vingt-trois (108.283.237.123) FCFA.
Le détail de ce résultat est présenté, en millions de FCFA, ainsi qu'il suit : Tableau d'équilibre budgétaire général
Recettes |
|
I |
Dépenses |
|
I Soldes |
|
||
Budget général |
|
|
|
|
||||
|
LF 2016 |
|
|
LF 2016 |
|
|
||
Titre 1. Recettes fiscales |
1 |
412 |
424 |
Titre L Charges financières de la dette |
|
180 219 |
. - 108 |
283 |
Titre 2. Dons, legs, et fonds de concours |
|
|
- |
Titre 2.Dépenses de personnel |
|
712'200 |
||
Titre 3. Cotisations sociales |
|
24 |
120 |
Titre 3. Dépenses de biens et services |
. |
319 721 |
||
Titre 4. Autres recettes |
|
607 |
330 |
Titre 4. Dépenses de transfert |
|
349244 |
||
|
|
|
|
Titre 5. Dépenses d'investissement |
|
562 773 |
||
|
|
|
|
Titre 6. Autres dépenses |
|
8 000 |
||
Total des recettes pour le budget général |
2 |
043 |
874 |
Total des dépenses pour le Budget général |
2 |
152 157 |
||
Solde Budgétaire global |
|
|
|
- 108 |
283 |
Solde Budgétaire de base - 108 283
II- CESSIONS D'ACTIFS, EMPRUNTS ET TRESORERIE DE L'ETAT Article 24 : Les emprunts et conventions sont mobilisés conformément à la stratégie d'endettement publique 2016-201
Le Gouvernement est toutefois autorisé à procéder aux ajustements conjoncturels nécessaires, tout en respec les limites des ratios d'endettement arrêtées dans cette stratégie.
La gestion de la dette publique vise à assurer le financement de l'Etat au moindre coût sur le court, moyen et 1 termes, dans le cadre d'une gestion prudente des risques, dans le respect des contraintes fixées par les politie monétaire et budgétaire et d'une manière qui favorise le développement du marché financier intérieur.
Le Ministre chargé de l'Ecortomie est seul habilité à conclure et à signer au nom et pour le compte de l'Eta emprunts et conventions.
Article 25 : Les opérations de trésorerie et de financement font apparaître un niveau de charges de quatre-cent subtil treize milliards huit cent quarante-neuf millions cinq cent mille deux cent quatre-vingt-neuf (473.849.500.289) F( contre un niveau de ressources de cinq cent quatre-vingt-deux milliards cent trente-deux millions sept cent trente- mille quatre cent treize (582.132.737.413) FCFA.
Le détail de ces opérations est retracé, en millions de FCFA, dans le tableau ci-dessous :
Tableau de flux de trésorerie
|
I LFR 2015 |
I LF 2016 |
I Ecart |
Charges de trésorerie et de financement |
|||
Amortissement (dette extérieure) |
243 636 |
199 392 |
- 44 244 |
Emprunts extérieurs-courants |
243 636 |
199 392 |
- 44 244 |
Bilatéraux |
43 466 |
49 542 |
6 076 |
Multilatéraux |
31 977 |
31 601 |
- 376 |
Banques |
168.193 |
118 249 |
- 49 944 |
Amortissement des prêts du secteur bancaire |
88 546 |
115 041 |
26 495 |
Intérieur-DGD |
88 546 |
115 041 |
26 495 |
Emprunts intérieurs-courants |
88 546 |
115 041 |
26 495 |
Banques |
40 250 |
50 346 |
10 096 |
Moratoires |
35 296 |
25 196 |
- 10 101 |
Divers |
13 000 |
14 000 |
1 000 |
Marchés Financiers |
- |
25 500 |
25 500 |
Autres amortissements |
149 800 |
80 798 |
- 69 002 |
AIE, coûts sociaux, op. de couverture |
|
|
- |
Bons du Trésor Assimilables (BTA) |
51 900 |
- |
- 51 900 |
Instances Trésor |
27 900 |
8 376 |
- 19 524 |
Arriérés de TVA |
70 000 |
65 000 |
- 5 000 |
Arriérés SOGARA |
|
7 422 |
7 422 |
Correspondants du Trésor et CAS |
44 948 |
48 118 |
. .3 170 |
Prêts et avances |
55 765 |
30 500 |
- 25 265 |
Fonds Souverain de la RG |
2 000 |
2 000 |
-.1 |
Compte [MA (Approvisionnement) |
53 765 |
28 500 |
- 25 265 |
Total Charges de trésorerie et de financement |
582 695 |
473 850 |
- 108 846 |
Tableau de flux de trésorerie (Suite)
|
I LFR 2015 |
1 LF 2016 |
|
I Ecart |
|
|
Ressources de trésorerie et de financement |
|
|
||||
Tirages |
278 |
212 |
382 |
133 |
103 |
921 |
Tirages sur conventions en cours |
271 |
399 |
163 |
303 |
- 108 |
096 |
Tirages sur nouvelles conventions |
6 |
813 |
218 |
830 |
212 |
017 |
Emissions de titres publia' ' |
365 |
0015 |
100 |
000 |
- 265 |
000 |
Emissions de titres publics sur le Marché international |
265 |
00,0 |
|
- |
- 265 |
000 |
Emissions de titres publics sur le Marché intérieur |
100 |
000 |
100 |
000 |
|
- |
Financement bancaire |
174 |
173 |
100 |
000 |
- 74 |
173 |
Banque centrale |
174 |
173 |
100 |
000 |
- 74 |
173. |
Banques commerciales |
|
- |
|
- |
|
- |
Total Ressources de trésorerie et de financement |
817 |
385 |
582 |
133 |
- 235 |
252 |
Solde des opérations de financement et de trésorerie |
234 |
690 |
108 |
283 |
|
|
Solde budgétaire global . |
|
|
- 108 |
283 |
|
|
Solde net |
|
|
|
|
|
|
III- PLAFOND DES DETTES FINANCIERES DE L'ETAT
Article 26: Le montant des dettes financières qui comprend les charges financières (180.218.602.356 FCFA), et les amortissements de prêts (314 433 522 883 FCFA), pour le budget 2016, est arrêté à la somme de quatre cent quatre-vingt- quatorze milliards six cent cinquante-deux millions cent vingt-cinq mille deux cent trente-huit (494 652 125 238) FCFA).
IV- MODALITES RELATIVES A LA RESERVE OBLIGATOIRE ET A L'UTILISATION
DES SURPLUS
Article 27 : En application des dispositions de l'article 64 de la loi organique n°020/2014 du 21 mai 2015 relative aux lois de finances et à l'exécution du budget, la réserve obligatoire destinée à pallier les effets d'une dégradation des hypothèses macroéconomiques ayant servi de base à la prévision des recettes est arrêtée pour l'exercice 2016 pat programme et titre de dépenses, en millions de FCFA, ainsi qu'il suit :
Tableau présentant la réserve obligatoire par titre
Titres et catégories |
Taux de |
Montant |
Titre 1. Charges financières de la dette |
0% |
- |
Titre 2.Dépenses de personnel |
0% |
- |
Titre 3. Dépenses de biens et services |
5% |
15 986 |
Titre 4. Dépenses de transfert |
10% |
34 924 |
Titre 5. Dépenses d'investissement (hors Finex) |
15% |
27 096 |
Titre 6. Autres dépenses |
5% |
400 |
Total réserves obligatoires |
|
78 406 |
La réserve par titre et programme ainsi constituée peut, en totalité ou en partie, être levée en tas de conjoncture favorable, constatée par le Gouvernement, sur rapport conjoint des Ministres en charge de l'Economie et du Budget.
Article 28: Les modalités d'utilisation d'éventuels surplus constatés par rapport aux évaluations de la présente conformément aux dispositions de l'article 11 de la loi organique n°020/2014 du 21 mai 2015 relative aux Lois c Finances et à l'Exécution du budget, au cours du second semestre de l'année par le Gouvernement sur rapport conjoint des Ministres chargés de l'Economie et du Budget, se présentent ainsi qu'il suit :
Tableau présentant l'affectation du surplus budgétaire
Affectation du surplus |
|
Proportion |
Accélération du désendettement de l'Etat |
|
2/3 |
Renforcement des moyens des programmes au titre d'investissement |
des dépenses |
1/3 |
SECONDE PARTIE : MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES
TITRE I : REPARTITION DES CRÉDITS DES MISSIONS
I- CRÉDITS DU BUDGET GENERAL PAR MISSION
Article 29 : Au titre de l'exercice budgétaire 2016, trente-deux (32) missions sont arrêtées. Le détail des plafonds de missions et programmes se présente ainsi qu'il suit :
Tableau de répartition du budget général par missions
Codes |
Libellés |
Ouvertes en LER pour 2015 |
Votées pour LF 2016 |
Ecart (LF 2016 / LFR 2015) |
|
Action extérieure de l'Etat |
30 063 459 897 |
22 968 006 825 |
- 7 095 453 072 |
2 |
Administration du territoire |
49 614 868 513 |
49 292 701 269 |
- 322 167 244 |
3 |
Agriculture, élevage et pêche |
13 113 077 066 |
8 017 980 236 |
- 5 095 096 830 |
4 |
Aménagement du territoire et tourisme |
770 102 968 |
582 760 821 |
- 187 342 147 |
5 |
Conseil et Contrôle |
11 202 959 568 |
6 032 539 856 |
- 5 170 419 712 |
6 |
Culture et. Education Populaire |
6 276 455 770 |
4.656 860 496 |
- 1 619 595 274 |
7 |
Défense |
100 768 067 155 |
120 322 746 356 |
19 554 679 201 |
8 |
Pilotage et coordination de l'action gouvernementale |
8 152 519 024 |
6 139 884 702 |
- 2 012 634 322 |
9 |
Economie forestière et protection de l'environnement |
10 709 788 936 |
9 738 528 324 |
- 971 260 612 |
10 |
Communication |
27 255 282 130 |
28 331 011 408. |
1 075 729 278 |
11 |
Education nationale |
141 306 188 825 |
132 925 647 706 |
- 8 380 541 119 |
12 |
Enseignement supérieur et recherche scientifique |
98 862 166 118 |
88 779 759 657 |
- 10 082 406 461 |
13 - |
Entreprenarial et commerce |
3 174 924 408 |
1 628 278 296 |
- 1 546 646 112 |
14 e |
Gestion des•financeS publiques |
423 817 714 329 |
318 012 651 695 |
- 105 805 062 634 |
15 |
Constructions, logements et équipements collectifs |
281 952 031 493 |
251 271 633 286 |
- 30 680 398 207 |
16 |
Industrie et mines |
7 005 760 270 |
4 492 115 882 |
- 2 513 644 388 |
17 |
Transports' .•. |
19 162 914 280 |
6 675 329 999 |
- 12 487 584 281 |
18 |
Jeunesse, Sports et Loisirs |
32 941 916 124 |
18 903_512 035 , |
- 14 038 404 089 |
19 |
Justice |
18 918 513 488 |
.15 946'8118.610 |
- 2'971624 878 |
20 |
Pensions |
31 500 000 000 |
61 310 000 000 |
29 810 000 000 |
21 |
Pouvoirs publics |
81 004 073 556 |
64 601 223 728 |
- 16 402 849 828 |
22 |
Prévoyance sociale |
66 745 555 359 |
49 115 240 645 |
- 17 630 314 714 |
23 |
.Provisions |
350 140 461 937 |
372 265 135 118 |
22 124 673 181 |
24 |
Gestion et contrôle des ressources hydrauliques, énergétiques et pétrolières |
88 022 372 566 |
24 602 709 078 |
- 63 419 663 488 |
25 |
Santé |
98 918 257 429 |
56 938 179 361 |
- 41 980 078 068 |
26 |
Sécurité |
13 301 115 326 |
11 765 189 000 |
- 1 535 926 326 |
27 |
Stratégie économique |
35 541 463 110 |
1 I. 1 804 925 813 |
76 263 462 703 |
28 |
Fonction publique et modernisation de l'Etat |
6 651 234 272 |
2 775 297 716 |
- 3 875 936 556 |
29 |
Travail, emploi et formation professionnelle |
11 647 347 620 |
17 167 556 787 |
5 520 209 167 |
30 |
Dépenses transversales |
- |
265 821 353 167 |
265 821 353 167 |
31 |
Autorités Administratives Indépendantes et de Régulation |
- |
19 271 389 520 |
19 271 389 520 |
|
Total général |
2 068 540 591 537 |
2 152 157 037 391 |
83 616 445 854 |
Tableau de répartition du budget général par missions et par programmes
Libellés |
Ouvertes en LFR .pour 2015 |
1 |
Ecart (LF 2016 LFR 2015' |
Action extérieure de l'Etat |
|
|
- 7 095 453 07: |
Affaires Etrangères |
|
|
- 5 774 925 71i |
Intégration africaine et Coopération internationale |
|
|
- 277 689 27: |
Affaires consulaires |
|
|
- 795 133 83' |
Pilotage et Soutien de l'action extérieure du Gabon |
729 695'336 |
513 123 607 |
- 216 571 72! |
Gabonais de l'étron er |
88 000 000 |
56 867 480 |
-31 132 52( |
Administration du territoire |
|
11111111111 |
- 322 167 24: |
Administration territoriale |
|||
Décentralisation |
|||
2.150 |
|||
Pilotage et soutien à la politique d'administration du territoire et de sécurité |
+ : + + |
|
- 520 669 531 |
-8 |
|
|
- 5 095 096 831 |
3.164 a |
6 475 856 332 |
2 837 422 288 |
- 3 638 434 0• |
3.185 |
|
|
- 437 123 81: - 96 809 00 |
Pilotage Po cl agricole |
|
||
vag |
|
|
- 971 858 70. |
Pêche et aquaculture |
|
111 |
1 73. |
|
|
|
17 37 500 001 - 187 36428 342 14 |
Aména_ement du territoire et tourisme |
770 102 968 |
267 869 014 |
- 55 534 90, |
4.199 Coordination des politiques de développement et appui à l'action locale |
323 403 920 |
||
Tourisme |
|
|
- 131 807 24 |
Conseil et Contrôle |
|
|
-5 170 419 71 |
Conseil Economique et Social (CES) |
|
|
-561202 94 |
Conseil National de la Démocratie (CND) |
|
|
-395 369 43 |
Conseil National de la Communication (CNC) |
|
|
_ 1 483 296 12 |
Cour de Cassation (1) |
|
|
- 845 440 92 |
Cour des Comptes (1)' |
|
|
- 2 015 727 41 |
Conseil d'Etat 1) |
|
|
- 530 687 67 |
5.255 Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP 2) |
|
|
- 936 808 68 |
5.262 Commission Nationale de Lutte contre l'Enrichissement Illicite (CNLCEI 2 |
|
|
- 1 419 626 96 |
5.269 Médiature de la République |
75 469 604 |
74 725 000 |
- 744 60 |
Cour de sûreté |
1 454 640 |
|
- 1 454 64 |
Commission Nationale de droits de l'Homme (2) |
123 254 008 |
|
- 123 254 00 |
5.286 Commission Nationale de Protection des Données à caractère Personnel 2 |
614 127 430 |
|
- 614 127 43 |
Culture et Education Populaire |
6 276 455 770 |
4 656 860 496 |
- 1 619 595 27 |
Culture |
5 447 145 870 |
4 171 202 599 |
- 1 275 943 27 |
6.297 Education populaire |
427 323 200 |
408 234 295 |
- 19 088 90 |
6.304 Pilotage et Soutien aux politiques de la culture et de l'éducation populaire |
401 986 700 |
77 423 601 |
-324 563 09 |
7 Défense |
1.00 768 067 155 |
120 322 746 356 |
19 554 679 20 |
7.311 Préparation et emploi des forces |
4 049 287 528 |
1 591 268 838 |
- 2 458 018 6S |
7.3I 8 Equipement des forces |
19 177 580 576 |
44 958 107 112 |
25 780 526 53 |
7.325 Garde Républicaine |
6 634 278 376 |
21 607 201 777 |
14 972 923 4C |
7.332 Vie du soldat |
3 845 308 200 |
5 710 698 537 |
1 865 390 32 |
7.339 Pilotage et Soutien à la politique de défense nationale |
67 061 612 475 |
46 455 470 092 |
- 20 606 142 M |
8 Pilotage et coordination de l'action gouvernementale |
8 152 519 024 |
6 139 884 702 |
- 2 012 634 3:i |
8.346 Coordination du travail gouvernemental |
5 536 333 512 |
4 709 119 997 |
- 827 213 51 |
8.353 Coordination des politiques urbaines |
100 152 944 |
82 522 071 |
-17 630 81 |
8.358 Promotion de la bonne gouvernance |
|
114 902 240 |
114 902 2' |
8.360 Pilotage et soutien à la coordination de l'action gouvernementale |
1 813 613 416 |
650 479 776 |
- 1 163 133 64 |
8.367 Relations avec le parlement et les institutions constitutionnelles |
189 907 688 |
114 675 305 |
- 75 232 1 |
I Déplacés dans la mission « 21- Pouvoirs publics » en 2015
- Déplacés dans la mission « 31 - Autorités administratives indépendantes et de régulations » en 2015
Tableau de répartition du budget général par missions et par programmes (Suite)
Codes |
Libellés |
Ouvertes en • LFR pour 2015 |
Votées pour LF 2016 |
Ecart (LF 2016 /LFR 2015) |
|
9 |
Economie forestière et protection de l'environnement |
10 709 788 936 |
9 738 528 324 |
- 971 260 612 |
|
9.381 |
Gestion durable des eaux et des forêts |
2 342 517 632 |
1 470 531 917 |
- 871 985 715 |
|
9.388 i' • |
Industrialisation et'valorisation deeproduits de la filière forêt-bois |
21 000 000 |
21 000 000 |
|
|
9.395 |
Conservation de la biodiversité Amélioilition du cadre de ;rie eficluIri:ernent amati' ue Pilotage et soutien à la politiqubtle'l'écônomie forestière |
3 198 381 800 554 357 208 4 593 532 296 27 255 282 130 |
3 746 050.641 |
547 668 841 |
|
219 413'589 4 281 532 177 28 331 011 408 |
- 334 943 619 |
||||
10 10.416 |
Communication , , |
||||
Economie numérique |
15 997 625 828 |
20 599 122 811 |
4 601 496 983 |
||
10.430 |
Poste |
1 672 503 422 |
997 706 112 |
- 674 797 31,0 |
|
10.437 |
Pilotage ei soutien à la politique de l'économie numérique et de la poste .2. |
4 822 007 096 |
4 919 292 143 |
5(7 285 047 , |
|
10.423 |
Commtinication |
4 763 145 784 |
1 787 890 341 |
- 2 975 235 443 |
|
10.435 |
Pilotage et soutien à la politique de lteCommumcation |
|
27 000 000 |
27 000 000 |
|
11 |
Educationmationale |
141 306 188 825 |
132 925 647 706 |
- 8l380,541 119' |
|
11.444 |
Enseignement pré-primaire et primaire |
11 830 696 900 _ 19 202 729 757 7 430 092 068 102 842 670 100 |
2 890 544 000 25 950 322 615 1 677 866 591 102 406 914 500 |
- 8 940!152 900 6 747-592.858 - 5 752,225 477 - 435 755 600 |
|
11.451 |
Enseignement secondaire __ Enseignement technique et professionnel |
||||
11.458 |
|||||
11.465 |
nouée et SOtitien à la politIquede l'éducation nationale |
||||
12 |
Enseignement supérieur et recherche,scientifique |
98 862 166 118 |
88 779 759 657 |
- 10 082 406 461 |
|
12.472 |
Ensei&nement supérieur |
24 827 584 200 |
13 448 726 097 |
- 11 378 858 103 |
|
12.479 |
Recherché scientifique et unteàtion |
735 037200 |
471 416 000 |
- 263 621 200 |
|
12.486 |
Vie de l'étudiant |
65 023 084 118 |
74 778 388 970 |
9 755 304'852 |
|
12.493 |
Pilotage et Soutien aux politiques-de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique |
8 276 460 600 |
81 228 590 |
- 8 195 232 010 |
|
13 |
Entreprenariat et commerce |
3 174 924 408 |
1 628 278 296 |
- 1 546 646 112 |
|
13.500 |
Promotion de L'entrepreneuriat, de l'artisanat et économie sociale |
565 299 616 |
254 993 524 |
- 310 306 092 |
|
13.507 |
Promotion des échanges '' |
1 667 789 292 |
569 259 088 |
- 1 098 530 204 |
|
13.514 |
Pilotage et Soutien aux politiques de l'Entreprenariat et du commerce |
941 835 500 |
804 025 684 |
- 137 809 816 |
|
14 |
Gestion des finances publiques |
423 817 714 329 |
318 012 651 695 |
-105 805 062 634 |
|
14.521 |
Gestion des dépenses publiques et contrôle des ressources |
37 865 630 054 |
10 418 107 000 |
- 27 447 523 054 |
|
14.528 |
Comptabilité et trésorerie de l'État |
217 781 258 989 |
10 175 043 803 |
-207 606 215 186 |
|
14.535 |
Gestion du contentieux de l'Etat |
7 820 969 584 |
3 531 560 000 |
- 4 289 409 584 |
|
14.570 |
Gestion de la commande publique |
435 109 960 |
89 316 000 |
- 345 793 960 |
|
14.542 |
Pilotage et soutien à la politique de gestion des finances publiques |
18 032 529 096 |
15 969 861 000 |
- 2 062 668 096 |
|
14.549 |
Gestion fiscale |
15 187 489 794 |
96 807 045 536 |
81 619 555 742 |
|
14.556 |
Engagements financiers de l'Etat |
125 431 703 500 |
180 218 602 356 |
54 786 898 856 |
|
14.563 |
Gestion de la dette |
1 263 023 352 |
803 116 000 |
- 459 907 352 |
|
15 |
Constructions, logements et équipements collectifs |
281 952 031 493 |
251 271 633 286 |
- 30 680 398 207 |
|
15.577 |
Logement |
4 559 198 984 |
672 360 757 |
- 3 886 838 227 |
|
15.584 |
Urbanisation et aménagement du cadre de vie |
2 336 134 512 |
1 535 699 614 |
- 800 434 898 |
|
15.595 |
Pilotage et soutien à la politique de l'urbanisme et du lo• eurent |
_. |
50 000 000 |
50 000 000 |
|
15.591 |
Equipement et infrastructures |
269 508 879 181 |
243 599 738 915 |
- 25 909 140 266 |
|
15.598 |
Pilotage et soutien aux politiques des infrastructures, des travaux_publics et de l'aménagement du territoire |
5 547 818 816 |
5 413 834 000 |
- 133 984 816 |
|
|
-. nnc •-ren n-on |
4 401 1 t S 227 |
-1 Sil 4.1/11212 |
30 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE ler FEVRIER 2016 -N°286 Bis Spéci
16.605 |
Gestion et contrôle des activités minières |
2667 |
290 |
000 |
|
536 |
787 |
737 |
- 2 |
130 |
502 |
263 |
|
16.612 |
Régulation et stratégie industrielle |
1 |
097 |
223 |
470 |
|
754 |
213 |
145 |
- 343 |
010 |
325 ' |
|
16.619 |
Pilotage et Soutien aux politiques industrielles et minières |
3 |
241 |
246 |
800 |
3 |
201 |
115 |
000 |
|
- 40 |
131 |
800 |
17 |
Transports |
19 |
162 |
914 |
280 |
6 |
675 |
329 |
999 |
- 12 |
487 |
584 |
281 |
17.626 |
Transports terrestres |
14 |
269 |
445 |
122 |
5 |
231 |
984 |
000 |
- 9 |
037 |
461 |
122 |
17.633 |
Transport aérien et par voie d'eau |
4 |
639 |
179 |
099 |
1 |
273 |
490 |
000 |
- 3 |
365 |
689 |
099 |
17.640 |
Pilotage et Soutien à la politique de transports |
|
254 |
290 |
059 |
|
169 |
856 |
000 |
|
- 84 |
434 |
059 |
Tableau de répartition du budget général par missions et par programmes (suite)
Codes |
Libellés |
Ouvertes en LFR |
Votées pour LF |
Ecart (LF 20' / LFR 2015) |
18 |
Jeunesse, Sports et Loisirs |
32941 916 124 |
18 903 512 035 |
- 14 038 404 0 |
18.647 |
Sports et loisirs |
..27 228296 824 |
14 791 866 480 |
- 12 436 430 3 |
18.654 |
Jeunesse et vie associative |
928 241 000 |
550 517 488 |
- 377 723 5 |
18.661 |
Pilotage et Soutien à la politique de jeunesse, sports et loisirs |
4 785 378 300 |
3 561 128 067 |
- 1 224 250 2 |
19 |
Justice |
18 918 513 488 |
15 946 888 610 |
- 2 971 624 8 |
19.668 |
Justice judiciaire et administrative |
2 278 412 287 |
977 320 000 |
- 1 301 092 2 |
19.675 |
Administration pénitentiaire |
2 417 585 568 |
1 000 000 000 |
. 1 417 585 5 |
19.689 |
Culture des droits de l'Homme |
145 015 520 |
45 616 000 |
- 99 399 5 |
19.682 |
Pilotage et soutien à la politique de la justice et des droits humains |
13 964 640 113 |
13 814 442 000 |
- 150 198 1 |
19.694 |
Egalité des Chances |
- |
20 000 000 |
20 000 0' |
19.696 |
Pilotage et Soutien à la politique de l'égalité des chances et des gabonais de l'étranger |
.1• 112 860 000 |
89 510 610 |
- 23 349 3' |
20 |
Pensions |
31 500 000 000 |
61 310 000 000 |
29 810 000 01 |
20.703 |
Pensions civiles, militaires et contractuels de rEtat |
31 500 000 000 |
61 310 000 000 |
29 810 000 0' |
20.710 |
Pensions spéciales |
- |
|
|
21 |
Pouvoirs publics |
81 004 073 556 |
64 601 223 728 |
- 16 402 849 t |
21.717 |
Présidence de la République |
30 525 097 042 |
21 397 393 000 |
- 9 127 704 O. |
21.731 |
Sénat |
16 728 784 024 |
12 834 235 000 |
- 3 894 549 0: |
21.724 |
Assemblée Nationale |
26 179 448 452 |
15 834 560 000 |
- 10 344 888 4 |
21.738 |
Cour Constitutionnelle |
7 570 744 038 |
12 393 285 728 |
4 822 541 6! |
21.234 |
Cour de Cassation |
- |
735 922 000 |
735 922 01 |
21.241 |
Cour des Comptes |
- |
877 050 000 |
877 050 01 |
21.248 |
Conseil d'Etat |
- |
528 778 000 |
528 778 01 |
21.745 |
Haute Cour de Justice |
- |
- |
|
22 |
Prévoyance sociale |
66 745 555 359 |
49 115 240 645 |
- 17 630 314 7 |
22.752 |
Protection et promotion de la famille |
32 693 017 769 |
2 341 420 908 |
- 30 351 596 8i |
22.759 |
Solidarité sociale |
8 329 713 390 |
3 811 293 000 |
- 4 518 420 3! |
22.766 |
Protection sociale |
25 722 824 200 |
42 962 526 737 |
17 239 702 5: |
22.773 |
Pilotage et Soutien à la politique de protection sociale |
- |
- |
|
23 |
Provisions |
350 140 461 937 |
372 265 135 118 |
22 124 673 11 |
23.780 |
Dotation pour dépenses accidentelles et imprévisibles |
350 140 461 937 |
372 265 135 118 |
22 124 673 11 |
24 |
Gestion et contrôle des ressources hydrauliques, énergétiques et pétrolières |
88 022 372 566 |
24 602 709 078 |
- 63 419 663 41 |
24.787 |
Gestion, promotion et valorisation des ressources énergétiques |
18 208 024 830 |
1 335 508 531 |
- 16 872 516 2! |
24.794 |
Gestion des ressources hydrauliques et assainissement |
67 049 391 300 |
22 579 425 00b |
- 44 469 966 31 |
24.801 |
Gestion de la radioactivité |
171 732 647 |
64 742 901 |
- 106 989 7' |
24.808 |
Pilotage et soutien aux politiques énergétique, hydraulique et |
161 RW1155 |
195 R75 MO |
- '16 f155 1. |
ler FEVRIER 2016 - N°286,Bis Spécial JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 31
24.815 |
Gestion et contrôle des activités pétrolières |
|
2 |
050 |
757 |
987 |
366 099 646 |
- 1 |
684 |
658 |
341 |
24.822 |
Pilotage et soutien aux politiques pétrolières et d'h drocarbures |
|
|
180 |
585 |
447 |
131 10E 000 |
- |
49 |
477 |
447 |
|
Santé |
|
98 |
918 |
257 |
429 |
56 938 179 361 |
- 41 |
980 |
078 |
068 |
25.829 |
Prévention et sécurité sanitaire |
|
4 |
290 |
992 |
864 |
2 478 398 597 |
- 1 |
812 |
594 |
267 |
25.836 |
Offre et accèsitineséins " " |
' |
72 |
433 |
996 |
765 |
37 773 022 764 |
- 34 |
660 |
974 |
001 |
25.843 |
Lutte contre le SIDA |
|
3 |
329 |
456 |
472 |
2 123 144 000 |
- 1 |
206 |
312 |
472 |
25.850 |
Pilotage et sonGen à la politique sanitaire |
|
18 |
863 |
811 |
328 |
14 563 614 000 |
:, 4 |
300 |
l'9', |
328 |
26 |
Sécurité |
|
13 |
301 |
115 |
326 |
11 765 189 000 |
- 1 |
535 |
926 |
326 |
26.857 |
endarmerie Nationale , |
|
3 |
973 |
295 |
010 |
1 049 169 000, |
,- 2 |
924 |
126 |
010 |
26.864 |
Police Nationale |
|
9 |
327 |
820 |
316 |
10 716.020000 |
1 |
388 |
199 |
684 |
27 |
Stratégie économique |
|
35 |
541 |
463 |
110 |
III 804 925 813 |
76 |
263 |
462 |
703 |
27.871 |
Elaboration et pilotage de la politique économique |
|
14 |
366 |
186 |
427 |
99 492 642 046 |
85 |
126 |
455 |
619 |
27.878 |
Concurrence et protection du consommateur |
|
2 |
403 |
507 |
016 |
1 681 124 000 |
- .. _ |
722 |
383 |
016 |
27.885 |
Pilotage et soutien à la politique de régulation et de stratégie économique |
|
18 |
771 |
769 |
667 |
10 631 159 767 |
- 8 |
140 |
609 |
900 |
Tableau de répartition du budget général par missions et par programmes (suite)
Codes |
i Libellés I |
Ouvertes en LFR |
Votées pour LF |
Ecart (LF 2016 / |
28 |
Fonction publique et modernisation de l'Etat ' |
6 651 234 272 |
' ' 2 775 297 716 |
- 3 875 936 556 |
28.892 |
Fonction publique |
5 270 380 800 |
2 261 457 716 |
- 3 008 923 084 |
28.899 |
Modernisation de l'Etat |
653 136 776 |
175 000 000 |
- 478 136 776 |
28.9°6 |
Pilotage et soutien aux politiques de fonction publique et de modernisation de l'Etat |
727 716 696 |
338 840 000 |
- 388 876 696 |
29 |
Travail, emploi et formation professionnelle |
II 647 347 620 |
17 167 556 787 |
5 520 209 167 |
29.913 |
Promotion de remploi et du travail décent |
3 215b57 130 |
2 152 174 287 |
- 1 062 882 843 |
29.927 |
Pilotage et soutien à la politique du travail et emploi |
2 553 826 500 |
2 464 649 000 |
- 89 177 500 |
29.920 |
Formation professionnelle |
5 878 463 990 |
12 515 733 500 |
6 637 269 510 |
29.925 |
Pilotage et soutien à la politique de la formation professionnelle et de l'insertion des jeunes |
|
35 000 000 35 000 000 |
|
30 |
Dépenses transversales |
|
265 821 353 167 |
265'821 353 167 |
30.934 |
Dotation pour dépenses d'utilité publique |
|
27 000 000 000 |
27 000 000 000 |
30.941 |
Dotation pour dépenses à caractère politique |
|
31 000 000 000 |
31 000 000 000 |
30.948 |
Dotation pour frais d'entretien, d'hébergement et de locations |
|
26 871 853 167 |
26 871 853 167 |
30.955 |
Dotation pour dépenses liées à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) |
|
179 009 500 000 |
179 009 500 000 |
30.969 |
Dotation pour primes d'assurance |
|
1 940 000 000 |
1 940 000 000 |
31 |
Autorités Administratives Indépendantes et de Régulation |
|
19 271 389 520 |
19 271 389 520 |
31.285 |
Agence de régulation du secteur de l'eau potable et de l'énergie électrique (ARSEE) |
10 900 000 |
10 900 000 |
|
31.280 |
Agence Gabonaise de Sureté et de Sécurité Nucléaire (AGSSN) |
|
10 800 000 |
10 800 000 |
31260 |
Agence de Régulation de la Communication Electronique et de la Poste (ARCEP) |
|
29 000 000 |
29 000 000 |
31.250 |
Agence Nationale des Investigations Financières (ANIF) |
|
1 148 000 000 |
1 148 000 000 |
31.255 |
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente i(iNAID |
|
15 777 835 000 |
15 777 835 000 |
31.262 |
Commission Nationale de Lutte contre l'Enrichissement Illicite (CNLCEI) |
|
1 063 557 000 |
1 063 557 000 |
31.283 |
Commission Nationale de Droits de l'Homme |
|
|
|
|
- |
|
|
121 |
112 |
000 |
121 112.000 |
31.290 |
Commission Nationale de Protection des Données à caractère Personnel |
|
|
|
|
- |
|
1 |
110 |
185 |
520 |
1 110 185 520 |
Total général |
2 |
068 |
540 |
591 |
539 |
2 |
152 |
157 |
037 |
392 |
83 16 415 85 |
II- PLAFONDS DES AUTORISATIONS D'EMPLOIS
Article 30 : Les plafonds d'autorisations d'emplois des ministères, des autorités administratives et des institutions sor globalement arrêtés à 101.794 agents.
La masse salariale indexée à ces effectifs est fixée à sept cent trente-deux milliards deux sertain llion (732.200.000.000) de FCFA.
Le détail de ces plafonds se présente ainsi qu'il suit :
Tableau de plafonds d'autorisations d'emplois de l'Etat Présidence/Ministères
PRESIDENCE / MINISTERES |
Effectifs |
|
Masse salariale |
|
||
Présidence de la République |
1 |
333 |
15 |
919 |
737 |
692 |
Primature |
|
775 |
8 |
951 |
596 |
836 |
1«* Vice primature, Ministère de la Santé, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité Nationale |
13 |
237 |
90 |
653 |
750 |
053 |
2`"" Vice primature, Ministère de la Justice et des Droits Humains, Garde des Sceaux |
4 |
014 |
31 |
670 |
246 |
466 |
3ét°` Vice primature, Ministère de ia Formation professionnelle et de l'Insertion des jeunes |
|
625 |
4 |
952 |
396 |
677 |
Ministère des Affaires Etrangères, de la Francophonie et de l'intégration régionale |
|
852 |
11 |
928 |
048 |
807 |
Ministère de l'Agriculture et de l'Entreprenariat agricole, chargé de la mise en oeuvre du programme Graine |
|
840 |
5 |
828 |
513 |
249 |
Ministère des Infrastructures, des Travaux publics et de l'Aménagement du territoire |
1 |
407 |
10 |
033 |
519 |
465 |
Ministère de la P8che et de l'Elevage |
|
260 |
2 |
407 |
825 |
730 |
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique |
2 |
256 |
29 |
387 |
541 |
637 |
Ministère de la communication, Porte-parole du Gouvernement |
1386 |
10 |
616 |
057 |
082 |
|
Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs |
|
405 |
3 |
368 |
359 |
250 |
Ministère des Relations avec les institutions constitutionnelles |
|
140 |
1 |
197 |
753 |
888 |
Ministre de l'Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l'Hygiène publiques |
8 |
966 |
63 |
921 |
263 |
890 |
Ministère de 1'Energie et des Ressources hydrauliques |
|
351 |
2 |
664 |
666 |
757 |
Ministère du Pétrole et des Hydrocarbures _ |
|
76 |
|
844 |
834 |
663 |
Ministère du Développement durable, de l'Economie et de la Promotion des investissements et de la prospective |
3 |
254 |
21 |
247 |
359706 |
|
Ministère du Commerce, des petites et moyennes entreprises, de l'artisanat, du tourisme et du développement des services |
1 |
549 |
9 |
619 |
305 |
342 |
Ministère de l'Urbanisme et du Logement |
|
699 |
4 |
769 |
394 |
096 |
Ministère des Transports |
|
908 |
6 |
302 |
951 |
346 |
Tableau de plafonds d'autorisations d'emplois de l'Etat Présidence/Ministères (Suite)
PRESIDENCE / MINISTERES |
Effectifs |
|
Masse salariale |
|
||
Ministère des Mines et de l'Industrie |
|
449 |
2 |
925 |
427 |
763 |
Ministère du Budget et des Comptes publics |
4 |
009 |
23 |
828 |
703 |
898 |
Ministère de la Fonction publique, de la Réforme administrative et de la Modernisation des cadres juridiques et institutionnels |
|
967 |
6 |
618 |
001 |
471 |
Ministère de la Culture, des Arts et de rEducation civique |
1 |
152 |
7 |
351 |
667 |
797 |
Ministère du Travail et de l'Emploi |
|
544 |
4 |
187 |
041 |
512 |
Ministère de l'Economie numérique et de la Poste |
|
101 |
1 |
044 |
469 |
221 |
Ministère de l'Education Nationale et de l'Enseignement Technique |
20 |
755 |
149 |
364 |
856 |
783 |
Ministère de la Défense nationale |
27 |
109 |
165 |
898 |
998 |
154 |
Ministère de la Protection de l'environnement et des Ressources natp,relles, de la forêt et de la mer |
1 |
544 |
10 |
489 |
471 |
806 |
Ministère de l'Egalité des chances et des Gabonais de l'étranger |
|
79 |
|
804 |
574 |
789 |
Sous-total Présidence et Ministères |
100 |
042 |
708 |
798 |
335 |
827 |
Tableau de plafonds d'autorisations d'emplois de l'Etat Hautes institutions et autres corps institutionnels
HAUTES INSTITUTIONS ET AUTRES CORPS INSTITUTIONNELS |
|
Effectifs |
|
Masse salariale |
|
||
Cour Constitutionnelle |
|
|
|
112 |
1 675 |
126 |
105 |
Aséinblée.Nationale |
|
|
|
501 |
7 091 |
558 |
927 |
Sénat |
" |
' • |
|
372 |
4 874 |
985 |
180 |
Conseil d'État |
|
|
|
133 |
2 030 |
788 |
029 |
Conseil Économique et Social |
|
|
|
115 |
1 057 |
476 |
958 |
' Cour de Cassation |
|
|
|
171 |
2 684 |
729 |
482 |
Cour des Comptes |
|
|
|
172 |
1 954 |
740 |
771 |
Conseil National de la Démocratie |
|
|
|
4 |
126 |
826 |
186 |
Conseil Wiliiinal de la Communication |
|
|
|
48 |
412 |
528 |
643 |
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente |
|
|
|
7 |
66 |
272 |
674 |
Commission Nationale de Lutte Contre l'Enrichissement Illicite |
|
|
|
56 |
963 |
098 |
484 |
Médiateur de la République |
|
|
|
48 |
- 305 |
000 |
000 |
Commission Nationale de Protection des Données à caractère Personnel |
|
|
|
5 |
158 |
532 |
733 |
Haute Cour de Justice |
|
|
|
|
|
|
- |
Cour de Sûreté |
|
|
|
- |
|
|
- |
Commission Nationale des Droits de l'Homme |
|
|
|
- |
|
|
- |
Sous-total Institutions et Autres Corps Institutionnels |
|
|
1 |
752 |
23 401 |
664 |
173 |
TOTAL GENERAL 101 794 I 732 200 000 000 I
TITRE II : GARANTIES CONSENTIES PAR L'ETAT
Article 31 : Le Gouvernement gabonais peut consentir des garanties au titre de l'année 2016.
TITRE LIT : CONVENTIONS DE PRET AVEC LES BAILLEURS DE FONDS
Article 32 : Le niveau des nouvelles conventions de prêts avec les bailleurs de fonds est arrêté à deux cent dix-huit milliards huit cent trente millions deux cent vingt-sept mille huit cent dix-sept (218.830.227.817) FCFA.
Article 33 : Le niveau global des tirages des nouvelles et anciennes conventions pour l'année 2016 est arrêté à trois cent quatre-vingt-deux milliards cent trente-deux millions sept cent trente-sept mille quatre cent douze (382.132.737.412) FCFA.
Le détail de ces tirages se présente, en millions de FCFA, comme suit : Tableau détaillé des tirages sur financements extérieurs
Libellés projets . |
Montant |
|
Tirages en cours |
163 |
303 |
Assainissement ville Port Gentil |
13 |
626 |
Projet Développement et Inventaire Agricole |
1 |
258 |
Sécurisation réseau électrique LBV |
1 |
186 |
Construction équipement 3 centres de formation |
9 |
089 |
Aménagement route Port Gentil-Omboué-Bouée |
58 |
368 |
Aménagement route PK 12 Bifoun |
29 |
855 |
Construction usine Ntoum 7 |
14 |
312 |
Centre Hospitalier Universitaire |
3 |
468 |
Centre Hospitalier Universitaire Mère-Enfant |
1 |
071 |
Réinstallation sur 3 bassins versants |
6 |
367 |
Assainissement ville de Libreville (Bassins versants) |
7 |
401 |
Projet Dorsal de TELECOM |
15 |
397 |
Promotion Investissement et Compétitivité |
1 |
905 |
4
Tableau détaillé des tirages sur financements extérieurs (Suite)
Libellés projets |
Montant |
|
Tirages nouveaux |
218 |
830 |
Aménagement bassin versant GUE-GUE |
12 |
026 |
Programme investissement secteur santé renforcement des cajmcités |
8 |
199 |
Programme investissement secteur éducatif |
15 |
153 |
Construction route conjonctive POG |
27 |
200 |
Réhabilitation voiries urbaines Libreville |
19 |
016 |
Projets défense nationale |
38 |
745 |
Conception et construction Stade POG |
42 |
712 |
Conception et construction Stade Oyem |
36 |
298 |
Elargissement route PK5-PK12 |
13 |
500 |
Accès services de base en milieu rural |
5 |
284 |
Programme de développement agricole rural |
|
697 |
Total tirages sur projets avec Financements ts extérieurs |
382 |
133 |
TITRE IV : PRETS ET AVANCES
Article 34 : Les prêts, avances et dépôts se présentent ainsi qu'il suit :
Tableau résumé des prêts et,dépôts
(En millions de F.CFA) |
LER 2015 |
|
LF 2016 |
|
Ecart |
|
Prêts et dépôts |
55 |
765 |
30 |
500 |
- 25 |
265 |
Fonds Souverain de la République Gabonaise |
2 |
000 |
2 |
000 |
|
- |
Compte IMA (Approvisionnement) |
53 |
765 |
28 |
500 |
- 25 |
265 |
TITRE V : DISPOSITIONS RELATIVES A L'INFORMATION SUR LA GESTION DES FINANCESPUBLIQUES ET A SON CONTRÔLE
Article 35 : En application des dispositions des articles 10 et II de la loi organique n°020/2014 du 21 mai 2015 relative aux Lois des Finances et à l'Exécution du Budget, le contrôle de la validité de la créance porte sur :
- la production des documents justificatifs réglementaires pour chaque catégorie de dépense ;
- le visa préalable du Contrôleur Budgétaire dans la phase d'engagement ; -la certification du service fait et de l'exactitude des créances de liquidation ;
-la validation de la liquidation par le Contrôleur Budgétaire ;
- l'absence d'opposition à règlement ;
-l'application des règles des prescriptions et des déchéances.
Les dispositions du présent article sont complétées en tant que de besoin par celles des textes en vigueur.
VI : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 36 : Pour l'année 2016, les programmes de la mission « Conseil et Contrôle » bénéficient de dotations au même titre que les pouvoirs publics.
Article 37 : La loi de finances 2016 crée deux comptes spéciaux :
- le Compte d'Affectation Spéciale (CAS) Pensions ;
- le Compte d'Affectation Spéciale (CAS) Prestations familiales .et sociales.
Article 38 : Le compte d'affectation spécial pension est alimenté. par les ressources provenant des :
-cotisations versées par l'Etat ;
-établissements publics et les collectivités locales, pour le compte de leurs agents ;
-cotisations versées par chaque agent de l'Etat, d'un établissement public ou d'une collectivité locale.
Les taux de cotisations visées ci-dessus sont fixés par arrêté du Ministre chargé du Budget.
Article 39 : Le compte d'affectation spécial prestations sociales et familiales est alimenté par les ressources provenant des :
- cotisations versées par l'Etat, les établissements publics et les collectivités locales, pour le compte de leurs agents ; -cotisations constituées par un prélèvement sur la pension versée à chaque agent public retraité et au conjoint survivant de l'agent public décédé.
Les taux de cotisations visées ci-dessus sont fixés par arrêté du Ministre chargé du Budget.
Article 40 : En cas de déficit des comptes spéciaux, une subvention d'équilibre au profit du régime déficitaire est autorisée et déterminée par une loi de finances.
Article 41 : 11 n'est prévu pour L'année 2016 aucun budget annexe.
Article 42 : Des textes réglementaires déterminent, en tant que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à l'application de la présente loi.
Fait à Libreville, le février 21 2016
Par le Président de la République,
Chef de l'Etat
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Pr. Daniel ONA ONDO
Le Ministre du Développement Durable, de l'Economie, de la Promotion des Investissements et de la Prospective
Régis IMIvIONGAULT
Le Ministre du Budget et des Comptes Publics Christian MAGNAGNA
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Décret n°0027/PR du 21 février 2016 portant promulgation de la loi n°021/2015 déterminant les ressources et charges de l'Etat pour l'année 2016
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L'ETAT ;
Vu la Constitution, notamment en son article 17 alinéa 1er :
DECRETE:
Article 1er : Est promulguée la loi n'021/2015 déterminant les ressources et les charges de l'Etat pour l'année 2416.
Article 2 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Fait à Libreville, le 10 février 2019
Par le Président de la République,
Chef de l'Etat
Ali BONGO ONDIMBA