Responsive image
PAP

Projet Annuel de Performance 2017 Mission 25 Santé

PAP2017_M25 - 18/10/2016

Projet Annuel de Performance 2017 Mission 25 Santé

République Gabonaise

Projet annuel de performance

Mission Ministérielle santé

Annexe au projet de loi de finances pour

2017

 

 

Avant-propos

 

 

 

 

Les PAP sont présentés dans des documents mission par mission.

 

La mission récapitule les crédits (y compris les fonds de concours et attributions de produits attendus) et les moyens (emplois) alloués à une politique publique.

 

La présentation de chaque mission détaille :

 

  • la présentation du périmètre de la mission ;
  • les principaux textes concernant la politique publique à mettre en œuvre et l’organisation administrative prévue ;
  • les principales réformes ;
  • les objectifs les plus représentatifs de la mission ;
  • le récapitulatif des propositions d’allocation de crédits par programme et action, en distinguant les autorisations d’engagement des crédits de paiement ;
  • le récapitulatif des propositions d’allocation de crédits par programme et titre, en distinguant les autorisations d’engagement des crédits de paiement 

 

Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. La présentation de chaque programme détaille :

 

La présentation du cadrage stratégique du programme :

 

  • la présentation du périmètre du programme, son articulation avec d’autres programmes, et les pilotes et les différents acteurs du programme ;
  • la structuration du programme, sa segmentation en actions et la présentation de chaque action ;
  • l’analyse stratégique du contexte et du champ du programme ;
  • les enjeux qui en ressortent pour l’administration gabonaise ;
  • les objectifs stratégiques du programme avec le type de finalité du résultat visé, le(s) résultat(s) annuel(s) attendu(s), les indicateurs d’évaluation, les éléments clés de stratégie d’action annuelle, et les contributions des opérateurs et des principaux partenaires.

 

La présentation des moyens du programme et des dépenses fiscales associées :

 

  • les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres) ;
  • le cas échéant, les dépenses fiscales rattachées au programme sont indiquées ainsi que leur évaluation ;
  • les propositions relatives aux emplois de l’administration et aux emplois des opérateurs de l’Etat sont présentées en effectifs.

 

La justification des crédits au premier franc CFA

 

  • les crédits sont justifiés, titre par titre, dès le premier franc CFA demandé.

 

 

 

Table des matières

 

Avant-propos  2

MISSION santé   5

PRESENTATION STRATEGIQUEDE LA MISSION   6

PERIMETRE DE LA MISSION   6

PRINCIPAUX TEXTES DE REFERENCE   7

PRINCIPALESREFORMES   8

OBJECTIFS LES PLUS REPRESENTATIFS DE LA MISSION   9

RECAPITULATION DES CREDITS   11

PROGRAMME prevention et securite sanitaire   14

PRESENTATION DU PROGRAMME   15

PERIMETRE DU PROGRAMME   15

PRESENTATION DES ACTIONS   16

CADRAGE STRATEGIQUE   18

PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME   18

PRESENTATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES   20

PRESENTATION DES MOYENS DEMANDES   23

PROPOSITIONS BUDGETAIRES   23

PROPOSITIONS D’EMPLOIS   25

JUSTIFICATION AU PREMIER FRANC CFA   26

DEPENSES DE PERSONNEL  26

AUTRES DEPENSES   27

PROGRAMME offre et acces aux soins   29

CADRAGE STRATEGIQUE   30

PERIMETRE DU PROGRAMME   30

PRESENTATION DES ACTIONS   30

PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME   32

PRESENTATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES   33

PRESENTATION DU PROGRAMME   34

PRESENTATION DES MOYENS DEMANDES   37

PROPOSITIONS BUDGETAIRES   37

PROPOSITIONS D’EMPLOIS   39

JUSTIFICATION AU PREMIER FRANC CFA   43

DEPENSES DE PERSONNEL  43

PROGRAMME lutte contre le sida   44

PRESENTATION DU PROGRAMME   45

PERIMETRE DU PROGRAMME   45

PRESENTATION DES ACTIONS   46

CADRAGE STRATEGIQUE   47

PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME   47

PRESENTATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES   49

PRESENTATION DES MOYENS DEMANDES   55

PROPOSITIONS BUDGETAIRES   55

PROPOSITIONS D’EMPLOIS   56

JUSTIFICATION AU PREMIER FRANC CFA   57

DEPENSES DE PERSONNEL  57

AUTRES DEPENSES   59

PROGRAMME Pilotage et Soutien à la Politique Sanitaire, de la Prévoyance Sociale et de solidarite nationale   61

PRESENTATION DU PROGRAMME   62

PERIMETRE DU PROGRAMME   62

PRESENTATION DES ACTIONS   63

CADRAGE STRATEGIQUE   64

PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME   64

PRESENTATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES   66

PRESENTATION DES MOYENS DEMANDES   70

PROPOSITIONS BUDGETAIRES   70

PROPOSITIONS D’EMPLOIS   71

JUSTIFICATION AU PREMIER FRANC CFA   72

DEPENSES DE PERSONNEL  72

AUTRES DEPENSES   75

 

 

 

MISSION santé

 

 

PRESENTATION STRATEGIQUEDE LA MISSION

 

 

 

Le ministre en charge de la mission est le Ministère de la santé Publique et de la Population.

 

PERIMETRE DE LA MISSION

 

Le ministère de la Santé Publique et de la population a pour mission générale de concevoir et mettre en œuvre la politique nationale en matière de santé en République Gabonaise.

 

A ce titre, il est chargé, dans son volet Santé :

 

  • d’initier et promouvoir toutes les formes d’actions préventives et d'éducation collective ou individuelle de nature à améliorer l’état et le comportement de la population sur le plan de la santé ;
  • d’assister techniquement tous les organismes publics ou privés dont l'action peut avoir des répercussions sur la santé de la population et notamment dans les domaines du contrôle de l'habitat, de la consommation de l'eau, de la production alimentaire, de la protection de l'environnement et de la santé au travail ;
  • de prendre, en cas d'urgence, toutes les mesures nécessaires à la sécurité sanitaire du pays ;
  • de promouvoir l’amélioration de la qualité des prestations des services de santé publics et privés ;
  • de veiller à la mise en place d’un réseau sanitaire couvrant l'ensemble du pays ;
  • de suivre, en concertation avec les autres ministères concernés, les options de coopération sanitaire liées à la politique sanitaire internationale à laquelle contribue le Gabon, et assurer le suivi de réalisation des programmes convenus ;
  • d’autoriser l’ouverture, le transfert et ordonner la fermeture des structures sanitaires publiques et privées, conformément à la réglementation en vigueur ;
  • de mettre en place les mécanismes de contrôle de la fabrication, de l'importation, de la vente, de la distribution et de la consommation des médicaments, vaccins, dispositifs médicaux, réactifs de laboratoires et toute substance active pouvant affecter l’état de santé ;
  • de participer à la conception et à la mise en œuvre des mécanismes de contrôle sanitaire des denrées alimentaires, en collaboration avec les autres ministères concernés ;
  • de suivre, en collaboration avec les autres départements concernés, l’ensemble des actions menées dans le domaine de l’assainissement et de l’hygiène publique sur l’ensemble du territoire national ;
  • de doter la nation d’un système de santé efficace, souple et accessible à tous les citoyens.

 

 

Missions avec lesquelles la mission santé est en articulation

 

La mission santé est, pour l’essentiel, en articulation avec les missions suivantes :

 

  • Prévoyance sociale et solidarité nationale ;
  • Education nationale
  • Enseignement supérieur ;
  • Défense nationale ;
  • Intérieur.

 

La mission santé est segmentée en quatre programmes :

 

  • Pilotage et Soutien à la Politique Sanitaire, de Prévoyance Sociale et de Solidarité Nationale ;
  • Prévention et sécurité sanitaire ;
  • Offre et accès aux soins ;
  • Lutte contre le sida.

 

 

PRINCIPAUX TEXTES DE REFERENCE

 

Les textes majeurs régissant le secteur de la santé se déclinent en lois et décrets.

 

Au titre des lois :

 

  • la loi n° 020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat ;

 

  • la loi n° 1/2005 du 4 février 2005 portant statut général de la fonction publique ;

 

  • la loi n° 14/2005 du 8 août 2005 portant code de déontologie de la fonction publique ;

 

  • la loi n° 8/91 du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires ;

 

  • la loi n° 3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions générales d’emploi des agents contractuels de l’Etat, ensemble les textes modificatifs subséquents ;

 

  • la loi n° 12/95 ratifiant l’ordonnance n° 01/95 du 14 janvier 1995 portant orientation de la politique de la santé en république gabonaise ;

 

  • la loi n° 19/95 du 13 février 1996 portant organisation de la protection sociale des personnes handicapées ;

 

  • la loi n° 12/2006 du 9 novembre 2006 portant création et organisation de l'ordre national des pharmaciens du Gabon ;

 

  • la loi n°009/2014 du 28 août 2014, modifiant certaines dispositions de l’ordonnance n° 022/PR/2007 du 21 août 2007 instituant un régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en République Gabonaise, qui opère transfert de compétences des aides sociales, initialement confiées au FNAS, à la CNAMGS ; 

 

  • l’ordonnance n° 022/PR/2007 du 21 août 2007 instituant un régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en République Gabonaise.

 

Au titre des décrets :

 

  • le décret n° 0326/PR/MS du 28 février 2013 portant attributions et organisation du ministère de la santé ;

 

  • le décret n° 000378/PR/MFPRAME du 26 mai 2000 portant création, attributions et fonctionnement des inspections générales des services de ministère ;

 

  • le décret n°000181/PR/MLSOS 25 janvier 2007, portant création, attribution et organisation de la Direction Générale de la Prévention sur le Sida ;

 

  • le décret n° 000066/PR/PM du 18 janvier 2008 portant attribution du secteur bien-être au ministère des affaires sociales, de la solidarité, de la protection de la veuve et de l’orphelin et de la lutte contre le sida ;

 

  • le décret n° 1325/PR/MPFRAME du 02 Octobre 1991 portant création et attributions de la fonction de secrétaire général de ministère, modifié par le décret n° 376/PR/MFPRAME du 26 Mai 2000 ;

 

  • le décret n° 000427/PR/MFPRAME du 13 juin 2008 portant création et organisation d’une direction centrale des affaires financières à la Présidence de la République, à la Primature et dans les ministères, ensemble les textes modificatifs subséquents ;

 

  • le décret n°209/PR/MSP du 13 mars 2003 fixant les conditions d’habilitation et d’ouverture des établissements privés de formation professionnelle préparant aux carrières paramédicales ;

 

  • le décret n° 00969/PR/MTEPS du 14 novembre 2008 fixant les modalités techniques de fonctionnement du régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale ;

 

  • le décret n° 1445/PR/MSPP du 28 novembre 1995 portant réglementation de l’importation, de la distribution et de la promotion des produits pharmaceutiques en République Gabonaise ;

 

  • le décret n° 0245/PR/MSPHP du 9 avril 2009 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Comité d’éthique pour les Sciences de la Vie et de la Santé ;

 

  • le décret n° 0142/PR/MSPS du 02 mars 2015 portant réorganisation des régions et des départements sanitaires ;

 

  • le décret n° 01375/PR/MSASSF du 20 novembre 2011 portant réorganisation de l’office pharmaceutique national.

 

 

 

 

PRINCIPALESREFORMES

 

Les réformes majeures dans le secteur de la santé sont les suivantes :

 

 

  • la réorganisation des régions et des départements sanitaires ;
  • la création de sept (07) directions centrales (incluant la transformation de la DGRHMG, de la DGPIE, de la DIS en directions centrales) ;
  • la transformation de la Cellule d’Observation de la Santé Publique en Observatoire national de la Santé Publique ;
  • la transformation de l’Office Pharmaceutique National en centrale d’achats ;
  • la transformation de la DMP en Agence Nationale du Médicament et Autres Produits de Santé ;
  • la transformation des hôpitaux régionaux en Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) et des centres médicaux en hôpitaux départementaux ;
  • la création des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU).

 

Ces réformes ont un impact budgétaire brut en termes d’investissement (construction des structures et enrichissement des plateaux techniques) et de fonctionnement (frais de consultance pour les études et enquêtes diverses, recrutement et formation de personnel qualifié, etc.)

 

 

 

 

 

 

OBJECTIFS LES PLUS REPRESENTATIFS DE LA MISSION

 

OBJECTIF N°1 : Assurer la réalisation des infrastructures sanitaires

 

Type de finalité des résultats visés

 

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

¨

Efficience de l’Administration

 

Résultats annuels

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Achever les travaux de construction du CHU Mère Enfant Jeanne Ebori (100%)
  • Résultat annuel attendu 2 : Procéder au lancement des travaux de réhabilitation des centres médicaux et centres de santé

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2015

Prévision PAP

2016

Prévision PAP

2017

Cible

2018

Cible

Cible

Echéance pluriannuelle

2018

Taux d’avancement des travaux de construction du CHU Jeanne Ebori

Pourcentage

20

50

100

N/A

100 (2017)

Nombre de centres médicaux à réhabiliter

Nombre

N/A

N/A

8

10

10

Nombre de visites de chantier

Nombre

N/A

8

12

12

12

 

Source des données : Direction des Infrastructures Sanitaires, DGPIE

 

OBJECTIF N°2 : Réduire la mortalité maternelle et infantile

 

Type de finalité des résultats visés

 

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

¨

Efficience de l’Administration

 

Résultats annuels

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Assurer la vaccination gratuite de tous les enfants de 0 à 11 mois
  • Résultat annuel attendu 2 : Introduire le vaccin polio injectable (VPI) sur toute l’étendue du territoire

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2015

Réalisation

2016

Prévision PAP

2017

Cible

2018

Cible

Cible

Echéance pluriannuelle 2018

Nombre de doses de vaccin acheté (tous antigènes confondus)

Nombre

NC

NC

2 420 400

2 490 592

2 490 592

Nombre de doses de vaccin polio injectable (VPI) acheté

Nombre

NC

NC

84 799

86 919

86 919

Nombre d’enfants de 0 à 11 mois vaccinés

Nombre

NC

NC

77 261

75 377

77 261

Taux de couverture du VPI

%

NC

NC

100%

100%

100%

 

Source des données : DGS, DNSMI, PEV (rapport d’activité et enquêtes)

 

 

OBJECTIF N°3 : Disposer d’un système optimal de gestion des approvisionnements et des stocks de médicaments et de réactifs pour la thérapie antirétrovirale, et les infections opportunistes

 

 

 

 

Type de finalité des résultats visés

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

þ

Efficience de l’Administration

 

Résultat annuel

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Améliorer les procédures de gestion de stock de médicaments dans les centres de prise en charge ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Former le personnel sur les procédures de gestion des stocks de médicaments

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2014

Réalisation

2015

Prévision

2016

Prévision

2017

Cible

2018

Cible

Cible

Echéance pluriannuelle

2018

Proportion de structures de prise en charge du VIH ayant reçu des supports de procédure en matière de stockage

%

100%

50%

50%

70%

80%

80%

Proportion de structure de prise en charge du VIH ayant bénéficié d’un renforcement de capacités en gestion des stocks

%

100%

50%

50%

70%

80%

80%

 

Source des données : DGPS

 

 

 

 

 

 

RECAPITULATION DES CREDITS

 

RECAPITULATION DES CREDITS PAR PROGRAMME ET ACTION

   

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme et de l’action

Ouvertes en LF (1) pour 2016 en LF (1)

Demandées pour 2017

FDC, ADP (2) et autres ressources prévues en 2017

Prévisions 2018

Prévisions 2019

Votés en LF pour 2016

Demandés pour 2017

FDC, ADP (2) et autres ressources prévues en 2017

Prévisions 2018

Prévisions 2019

N°25.829

Prévention et sécurité sanitaire

2 478 398 597

18 708 624 577

-

18 208 624 577

18 208 624 577

2 478 398 597

18 708 624 577

-

18 208 624 577

18 208 624 577

25.829.1

Vaccination

28 701 653

28 701 653

0

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

-

28 701 653

28 701 653

25.829.2

Hygiène sanitaire

99 343 269

99 343 269

0

99 343 269

99 343 269

99 343 269

99 343 269

-

99 343 269

99 343 269

25.829.3

Education et sensibilisation sur les pathologies

16 961 935

15 797 187 915

0

15 797 187 915

15 797 187 915

16 961 935

15 797 187 915

-

15 797 187 915

15 797 187 915

25.829.4

Contrôle de la qualité des médicaments et des produits spécifiques

80 037 066

580 037 066

0

80 037 066

80 037 066

80 037 066

580 037 066

-

80 037 066

80 037 066

25.829.5

Protection maternelle et infantile

142 971 299

142 971 299

0

142 971 299

142 971 299

142 971 299

142 971 299

-

142 971 299

142 971 299

25.829.6

Prévention et lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles

2 110 383 375

2 060 383 374

0

2 060 383 374

2 060 383 374

2 110 383 375

2 060 383 374

-

2 060 383 374

2 060 383 374

N°25.836

Offre et accès aux soins

37 773 022 763

83 451 564 570

0

91 384 954 512

76 891 994 570

37 773 022 763

83 451 564 570

0

91 384 954 512

76 891 994 570

25.836.1

Développement, équipement et maintenance des infrastructures sanitaires

35 613 357 333

39 473 445 333

0

47 406 835 275

32 913 875 333

35 613 357 333

39 473 445 333

-

47 406 835 275

32 913 875 333

25.836.2

Développement des ressources humaines du secteur sanitaire

810 024 221

2 270 024 221

0

2 270 024 221

2 270 024 221

810 024 221

2 270 024 221

-

2 270 024 221

2 270 024 221

25.836.3

Accès au médicament et aux produits spécifiques

1 288 271 846

41 646 725 653

0

41 646 725 653

41 646 725 653

1 288 271 846

41 646 725 653

-

41 646 725 653

41 646 725 653

25.836.4

Transfert et évacuation sanitaires

61 369 363

61 369 363

0

61 369 363

61 369 363

61 369 363

61 369 363

-

61 369 363

61 369 363

N°25.843

Lutte contre le SIDA

2 123 144 000

2 061 237 122

-

2 061 237 122

2 061 237 122

2 123 144 000

2 061 237 122

0

2 061 237 122

2 061 237 122

25.843.1

Prévention et lutte multisectorielle contre le SIDA

267 658 509

267 658 509

0

267 658 509

267 658 509

267 658 509

267 658 509

-

267 658 509

267 658 509

25.843.2

Prise en charge des malades du SIDA

1 855 485 491

1 793 578 613

0

1 793 578 613

1 793 578 613

1 855 485 491

1 793 578 613

-

1 793 578 613

1 793 578 613

N°25.850

Pilotage et Soutien à la politique sanitaire

14 563 614 000

7 855 325 930

-

7 905 325 930

7 905 325 930

14 563 614 000

7 855 325 930

0

7 905 325 930

7 905 325 930

25.850.1

Pilotage de la stratégie ministérielle

84 054 469

84 054 469

0

84 054 469

84 054 469

84 054 469

84 054 469

-

84 054 469

84 054 469

25.850.2

Coordination administrative

14 479 559 531

7 771 271 461

0

7 821 271 461

7 821 271 461

14 479 559 531

7 771 271 461

-

7 821 271 461

7 821 271 461

Total pour la mission

56 938 179 360

112 076 752 199

-

119 560 142 141

105 067 182 199

56 938 179 360

112 076 752 199

-

119 560 142 141

105 067 182 199

                         
  1. Les crédits qui figurent dans cette colonne sont ceux de la loi de finances rectificative.
  1. FDC : fonds de concours (article 57 alinéa 2 de la LOLFEB)
    ADP : attributions de produits (article 57 alinéa 4 de la LOLFEB)

 

 

RECAPITULATION DES CREDITS PAR PROGRAMME ET TITRE

 

 

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme

Ouvertes en LFI(1) pour 2016

Demandées pour 2017

FDC, ADP(2) et autres ressources prévues en 2017

Prévision 2018

Prévision 2019

Votés en LFI pour 2016

Demandés pour 2017

FDC, ADP(2) et autres ressources prévues en 2017

Prévision 2018

Prévision 2019

N°25.829 : Prévention et sécurité sanitaire

2 478 398 597

18 708 624 577

0

18 208 624 577

18 208 624 577

2 478 398 597

18 708 624 577

0

18 208 624 577

18 208 624 577

Titre I. Charges financières de la dette

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

1 367 163 000

17 147 388 980

0

17 147 388 980

17 147 388 980

1 367 163 000

17 147 388 980

0

17 147 388 980

17 147 388 980

Titre 3. Dépenses de biens et services

1 000 000 000

950 000 000

0

950 000 000

950 000 000

1 000 000 000

950 000 000

0

950 000 000

950 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

111 235 597

111 235 597

0

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

0

111 235 597

111 235 597

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

500 000 000

0

-

-

-

500 000 000

0

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

N°25.836 : Offre et accès aux soins

37 773 022 763

83 451 564 570

0

91 384 954 512

76 891 994 570

37 773 022 763

83 451 564 570

0

91 384 954 512

76 891 994 570

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

5 943 991 000

46 302 444 806

0

46 302 444 806

46 302 444 806

5 943 991 000

46 302 444 806

0

46 302 444 806

46 302 444 806

Titre 3. Dépenses de biens et services

10 000 000 000

11 500 000 000

0

17 610 000 000

17 610 000 000

10 000 000 000

11 500 000 000

0

17 610 000 000

17 610 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

7 179 549 763

7 479 549 764

0

12 979 549 764

12 979 549 764

7 179 549 763

7 479 549 764

0

12 979 549 764

12 979 549 764

Titre 5. Dépenses d’investissement

14 649 482 000

18 169 570 000

0

14 492 959 942

-

14 649 482 000

18 169 570 000

0

14 492 959 942

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

N°25.843 : Lutte contre le SIDA

2 123 144 000

2 061 237 122

0

2 061 237 122

2 061 237 122

2 123 144 000

2 061 237 122

0

2 061 237 122

2 061 237 122

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

113 784 000

51 877 122

0

51 877 122

51 877 122

113 784 000

51 877 122

0

51 877 122

51 877 122

Titre 3. Dépenses de biens et services

2 000 000 000

2 000 000 000

0

2 000 000 000

2 000 000 000

2 000 000 000

2 000 000 000

0

2 000 000 000

2 000 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

9 360 000

9 360 000

0

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

0

9 360 000

9 360 000

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé du programme

Ouvertes en LFI(1) pour 2016

Demandées pour 2017

FDC, ADP(2) et autres ressources prévues en 2017

Prévision 2018

Prévision 2019

Votés en LFI pour 2016

Demandés pour 2017

FDC, ADP(2) et autres ressources prévues en 2017

Prévision 2018

Prévision 2019

N°25.850 : Pilotage et Soutien à la politique sanitaire

14 563 614 000

7 855 325 930

0

7 905 325 930

7 905 325 930

14 563 614 000

7 855 325 930

0

7 905 325 930

7 905 325 930

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

14 263 614 000

7 655 325 930

0

7 655 325 930

7 655 325 930

14 263 614 000

7 655 325 930

0

7 655 325 930

7 655 325 930

Titre 3. Dépenses de biens et services

300 000 000

200 000 000

0

250 000 000

250 000 000

300 000 000

200 000 000

0

250 000 000

250 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

0

-

-

-

-

0

-

-

Total pour la mission

56 938 179 360

112 076 752 199

0

119 560 142 141

105 067 182 199

56 938 179 360

112 076 752 199

0

0

105 067 182 199

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

 

-

Titre 2. Dépenses de personnel

21 688 552 000

71 157 036 838

-

71 157 036 838

71 157 036 838

21 688 552 000

71 157 036 838

-

 

71 157 036 838

Titre 3. Dépenses de biens et services

13 300 000 000

14 650 000 000

-

20 810 000 000

20 810 000 000

13 300 000 000

14 650 000 000

-

 

20 810 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

7 300 145 360

7 600 145 361

-

13 100 145 361

13 100 145 361

7 300 145 360

7 600 145 361

-

 

13 100 145 361

Titre 5. Dépenses d’investissement

14 649 482 000

18 669 570 000

-

14 492 959 942

-

14 649 482 000

18 669 570 000

-

 

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

 

-

 

  1. Les crédits qui figurent dans cette colonne sont ceux de la loi de finances rectificative.
  2. FDC : fonds de concours (article 57 alinéa 2 de la LOLFEB)
    ADP : attributions de produits (article 57 alinéa 4 de la LOLFEB

 

PROGRAMME prevention et securite sanitaire

 

PRESENTATION DU PROGRAMME

 

 

 

PERIMETRE DU PROGRAMME

 

 

Le programme "Prévention et Sécurité Sanitaire" englobe toutes les activités de prévention, de lutte contre les maladies, et de promotion de la santé.

 

Les principales missions du programme sont la sensibilisation et l’éducation des populations sur les thèmes de l’hygiène et des maladies, la vaccination, la surveillance épidémiologique, le contrôle de qualité des médicaments et, en interne, la coordination de tous les programmes nationaux de santé.

 

Pour mener à bien ses missions, le programme doit s’articuler avec les programmes voisins que sont :

 

  • "l’Offre et l’accès aux soins" qui comprend les activités et structures de prise en charge sanitaire ;
  • "la Lutte contre le sida" qui englobe à la fois, sur le champ du VIH spécifiquement, les activités de prévention et de prise en charge ;
  • et le "Pilotage et Soutien à la politique sanitaire, de prévoyance sociale et de la solidarité nationale" qui a pour mission principale d’appuyer en interne les agents de l’Administration du programme dans la réalisation de leurs missions, en favorisant l’amélioration des conditions de travail, la bonne gouvernance et la modernisation.

 

Le programme "Prévention et Sécurité Sanitaire" est piloté par le Directeur Général de la Santé. Il a sous son autorité dans le champ du programme toutes les directions des programmes de lutte contre les maladies ainsi que les instituts et services déconcentrés dans la réalisation du Projet Annuel de Performance.

 

 

 

 

PRESENTATION DES ACTIONS

 

ACTION N° 1 : Vaccination

 

Cette action consiste à :

 

  • planifier des campagnes de vaccination de rattrapage intégrées à l’administration de la vitamine A et au déparasitage des enfants de moins de 5 ans (4 dans l’année sur l’ensemble du territoire, une par trimestre) ;
  • organiser la Semaine Nationale de la vaccination ;
  • poursuivre les activités de vaccination en stratégie avancée/mobile dans les zones d’accès difficile ;
  • organiser des campagnes de sensibilisation auprès des autorités locales, opérateurs économique en faveur de la vaccination.

 

ACTION N° 2 : Hygiène sanitaire

 

 

Cette action contribue à :

 

  • contrôler les normes de salubrité au niveau des frontières (ports, aéroports, gares…) ;
  • promouvoir et contrôler les normes en matière d’hygiène de l’habitat sur toute l’étendue du territoire national ;
  • promouvoir et vulgariser les méthodes appropriées d’assainissement autonome et collectif dans les grands centres urbains et ruraux ;
  • surveiller les risques environnementaux pour la santé, en rapport avec les maladies d’origine hydrique, les maladies d’origine alimentaire, les maladies à transmission vectorielle et l’utilisation des produits chimiques ;
  • contrôler la qualité de l’eau potable distribuée et des denrées alimentaires commercialisées sur toute l’étendue du territoire ;
  • contrôler l’action des structures privées en charge de l’évacuation des ordures ménagères dans les grands centres urbains et sur toute l’étendue du territoire national ;
  • fixer et contrôler les normes en matière d’hygiène des établissements publics et privés ;
  • promouvoir le changement des comportements pour une prise en charge communautaire des problèmes d’hygiène publique, tant au niveau des individus que des familles, des établissements et des collectivités ;
  • participer à la formation et au recyclage des personnels dans le domaine de l’hygiène publique, en collaboration avec les établissements de formation et les instituts de recherche concernés.

 

ACTION N° 3 : Education et sensibilisation sur les pathologies

 

 

Cette action permet au Programme "Prévention et sécurité sanitaire" de :

 

  • participer à l’élaboration de plans de formation en matière de promotion de la santé, en collaboration avec les autres services compétents ;
  • mettre en œuvre les stratégies de communication dans les structures hospitalières ;
  • mettre en œuvre et d’analyser les activités de recherche sur la base des connaissances, attitudes et pratiques du public par rapport aux problèmes de santé ;
  • mettre en œuvre les plans et les stratégies de communication éducationnelle portant sur les questions de santé ;
  • participer à la conception et à la diffusion de supports éducatifs et informatifs de stratégies éducationnelles et communicationnelles ;
  • mettre en œuvre et évaluer les activités de formation à l’intention de la communauté et des travailleurs de santé bénévoles comme partie intégrante de la stratégie de communication ;
  • former les agents de santé communautaire à l’analyse et à la résolution des problèmes spécifiques de santé.

 

ACTION N° 4 : Contrôle de la qualité des médicaments et des produits spécifiques

 

Cette activité vise, pour toutes les problématiques relevant de la qualité des médicaments et autres produits spécifiques en matière de santé, à :

 

  • veiller à l’application des conventions et traités internationaux relatifs aux médicaments, aux stupéfiants, aux substances psychotropes et autres produits de santé ;
  • veiller au respect de la réglementation nationale en matière d’importation, de distribution, de promotion, d’information des produits pharmaceutiques, et d’implantation des établissements à caractère pharmaceutique ;
  • veiller à l’application de toute obligation découlant de traités, de conventions ou d’accords internationaux dans le secteur pharmaceutique ;
  • délivrer les autorisations de mise sur le marché gabonais des produits pharmaceutiques et autres produits de santé ; 
  • proposer toutes mesures contribuant au développement de la recherche et des activités industrielles dans le domaine du médicament.

 

ACTION N° 5 : Protection maternelle et infantile

 

Cette action orientée vers la protection de la mère et de l’enfant permet de :

 

  • concevoir les programmes et les projets qui visent à mener des actions préventives, promotionnelles et curatives en faveur de la mère et de l’enfant ;
  • élaborer les supports éducatifs en santé maternelle et infantile ;
  • définir les normes des prestations en santé maternelle et infantile, en collaboration avec les autres services compétents ;
  • participer à l’élaboration des modules de formation et assurer la formation des formateurs au niveau national et régional ;
  • participer à l’élaboration des programmes d’enseignement ;
  • élaborer des outils de supervision et de collecte de données en santé maternelle et infantile en liaison avec l’Observatoire National de Santé Publique ;
  • identifier des coordonnateurs régionaux des activités de santé maternelle et infantile ;
  • coordonner, superviser et évaluer les activités des programmes et projets en rapport avec la santé maternelle et infantile ;
  • participer à la conception et à la mise en œuvre des programmes visant la prévention de la transmission mère/enfant du VIH/SIDA et la prévention du paludisme chez le couple mère/enfant.

 

ACTION N° 6 : Prévention et lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles

 

Cette action consiste à :

 

  • promouvoir les activités préventives et curatives contre les maladies transmissibles, et non transmissibles ;
  • planifier et mettre en œuvre la lutte préventive contre les maladies transmissibles infectieuses et parasitaires (paludisme, tuberculose, infections respiratoires aiguës, maladies diarrhéiques, parasitoses intestinales, tétanos néonatal, rougeole, fièvre hémorragique à Ebola, chikungunyia, ulcère de Buruli, trypanosomiase humaine africaine, lèpre, bilharziose, onchocercose) et les maladies non transmissibles (affections cardiovasculaires, diabète, cancers, maladies nutritionnelles, cécité, malvoyance, surdité, toxicomanies) ;
  • assurer en liaison avec les autres services et départements compétents, la conception, la coordination, le contrôle, la supervision et l’évaluation de toutes les activités liées à la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles au niveau national ;
  • promouvoir le partenariat intra et intersectoriel dans le cadre de la lutte préventive et curative contre la maladie ;
  • contribuer à la mise en place et au fonctionnement du réseau de veille sanitaire ;
  • participer au dispositif d’alerte sanitaire et proposer des mesures de lutte appropriées en fonction de la menace ;
  • contribuer au contrôle de la publicité de tous les produits nocifs pour la santé, notamment l’alcool et le tabac.

 

 

CADRAGE STRATEGIQUE

 

 

 

PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME

               

ANALYSE STRATEGIQUE DU CONTEXTE ET DU CHAMP DU PROGRAMME

 

Le programme Prévention et sécurité sanitaire mène des actions à court, moyen et long terme en vue de minimiser les risques de contracter des affections. Les priorités du programme reposent sur les actions de promotion sanitaire, l’appropriation des méthodes de lutte contre les maladies, l’adhésion des populations aux campagnes de sensibilisation et de vaccination.

 

Le système sanitaire gabonais est organisé en 6 régions sanitaires et 35 départements sanitaires. Il est constitué de trois secteurs distincts : public, parapublic et privé.

 

Alors que le pays dispose d’un PIB comparable aux pays les plus développés d’Afrique, l’état de santé de la population gabonaise est quant à lui au niveau des pays les moins avancés. Les indicateurs de santé sont bien inférieurs à ceux fixés par l’OMS et l’UNICEF.

 

Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène : un climat et une flore équatoriale propices à la propagation de maladie, une forte prévalence du paludisme, des conditions d’hygiène déplorables dans certaines régions, un sous-équipement en infrastructures et des difficultés à piloter l’ensemble des structures et des programmes sur le territoire. Les populations ne disposent pas aujourd’hui d’un accès égal aux soins selon les régions : beaucoup d’habitations situées dans des zones d’accès difficiles sont enclavées. On constate en effet de fortes disparités à la fois en structures sanitaires et en ressources humaines sur le territoire. Le PNAS fait notamment mention d’une pénurie de personnel de santé ne permettant pas la mise en œuvre des paquets minimums d’activité en zone rurale (PMA). Certaines structures sanitaires provinciales ne disposent pas de plusieurs spécialités, d’où le recours fréquent à des évacuations sanitaires vers Libreville.

 

Dans ce contexte, le Gouvernement a choisi de renforcer la place de la prévention sanitaire dans l’action sanitaire en général, afin de sortir du "tout curatif" en travaillant en amont sur ce qui peut empêcher la propagation des maladies et faire évoluer les comportements dans la durée. Encore beaucoup de Gabonais partagent des idées erronées sur le mode de contagion de certaines maladies, la vaccination ou les mesures d’hygiène. C’est donc un travail de fond sur le long terme que mène le programme Prévention sanitaire pour combattre les croyances traditionnelles et faire évoluer les mentalités.

 

Dans ce cadre, la Direction Générale de la Santé doit agir sur l’information mise à disposition des populations afin de prévenir les maladies transmissibles et non transmissibles, déployer toutes les actions possibles en faveur d’une amélioration des conditions de vie et d’hygiène et assurer la surveillance épidémiologique sur tout le territoire.

 

Dans le champ du programme, l’une des difficultés principales réside dans la faiblesse du système national d’information sanitaire qui ne couvre pas tout le territoire d’une part, et qui ne dispose pas des données de routine du secteur privé d’autre part ; aussi l’information de l’administration autour des maladies et des comportements est-elle incomplète. Par ailleurs, il n’y a pas suffisamment d’études réalisées permettant de bien cerner les besoins de la population. Les infrastructures et équipements de vaccination pèchent également par leur faible nombre. Afin de développer l’impact du programme sur l’état de santé des gabonais, il faudra donc à l’avenir renforcer les campagnes de sensibilisation à l’égard des populations mais également assurer l’accès de tous aux structures de prévention par un renforcement des capacités opérationnelles et humaines et une meilleure gestion des ressources existantes.

 

Les principaux textes de référence sont :

 

  • la loi n° 12/95 ratifiant l’ordonnance n° 01/95 du 14 janvier 1995 portant orientation de la politique de la santé en République Gabonaise ;
  • le décret n° 0326/PR/MS du 28 février 2013 portant attributions et organisation du Ministère de la Santé ;
  • le décret n° 00969/PR/MTEPS du 14 novembre 2008 fixant les modalités techniques de fonctionnement du régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale ;
  • le décret n° 0142/PR/MSPS du 02 mars 2015 portant réorganisation des régions et des départements sanitaires ;
  • l’arrêté n° 000581/MSASS F/CAB du 26 octobre 2010 portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Equipes Cadres de Santé des Régions et Départements sanitaires ;
  • l’arrêté n° 0007/MISPID/DGPR du 14 mars 2013 portant organisation et fonctionnement du comité provincial de la plate-forme nationale pour la prévention et la réduction des risques de catastrophe.

 

Les principaux documents de référence sont :

 

  • la Politique Nationale de Santé ;
  • le Plan National de Développement Sanitaire d’où est tiré l’essentiel du volet Santé du « Plan Stratégique Gabon Emergent » ;
  • les normes du secteur de la santé ;
  • la carte sanitaire.

 

Il n’existe aucun opérateur au sein de ce programme.

 

ENJEUX

 

  • Enjeu 1 : Protéger l’ensemble de la population contre les risques sanitaires ;
  • Enjeu 2 : Faire évoluer les comportements individuels et collectifs en matière de santé.

 

 

 

PRESENTATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES

 

Liste de L’objectif stratégique avec les résultats annuels attendus

 

OBJECTIF N°1 : Réduire la mortalité maternelle et infantile

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Assurer la vaccination gratuite à tous les enfants de 0 à 11 mois ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Introduire le vaccin polio injectable (VPI) sur toute l’étendue du territoire.

 

OBJECTIF N°2 : Etendre le dispositif de surveillance épidémiologique à toutes les structures publiques

et privées et mettre en œuvre un plan de riposte aux épidémies

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Organiser un système de surveillance épidémiologique dans 60 % des structures privées et publiques (rapports d’activité et notification des cas d’épidémie) ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Améliorer les plans de riposte pour 5 maladies à potentiel épidémique (rougeole, Ebola, chikungunya, polio, choléra) et élaborer des plans de riposte pour les 4 autres maladies (fièvre jaune, méningite, dengue, typhoïde).

 

 

 

Présentation détaillée deL’objectif stratégique

 

OBJECTIF N°1 : Réduire la mortalité maternelle et infantile

 

Type de finalité des résultats visés

 

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

¨

Efficience de l’Administration

 

Résultats annuels :

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Assurer la vaccination gratuite de tous les enfants de 0 à 11 mois ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Introduire le vaccin polio injectable (VPI) sur toute l’étendue du territoire.

 

Indicateurs :

 

Intitulé

Unité

2015

Réalisation

2016

Prévision PAP

2017

Cible

2018

Cible

Cible

Echéance pluriannuelle 2018

Nombre de doses de vaccin acheté (tous antigènes confondus)

Nombre

NC

NC

2 420 400

2 490 592

2 490 592

Nombre de doses de vaccin polio injectable (VPI) acheté

Nombre

NC

NC

84 799

86 919

86 919

Nombre d’enfants de 0 à 11 mois vaccinés

Nombre

NC

NC

77 261

75 377

77 261

Taux de couverture du VPI

%

NC

NC

100

100

100

 

Source des données : DGS, DNSMI, PEV (rapport d’activité et enquêtes)

 

Précisions méthodologiques :

 

Indicateur 1 : Nombre de doses de vaccin acheté (tous antigènes confondus)

 

Cet indicateur mesure le nombre de doses de vaccin achetés (tous antigènes confondus). Les vaccins prennent en compte l’ensemble des maladies évitables par la vaccination (polio, tuberculose, diphtérie, tétanos, coqueluche, rougeole, méningite, hépatite B…)

 

Le Nombre de dose = cible x objectif de couverture vaccinale (0,9) x facteur de perte (1,25)

 

Indicateur 2 : Nombre de doses de vaccin polio injectable (VPI) acheté

 

Cet indicateur mesure le nombre de doses de vaccin polio injectable acheté en remplacement du vaccin polio oral, comme le recommande l’OMS

 

Indicateur 3 : Nombre d’enfants de 0 à 11 mois vaccinés

 

Cet indicateur mesure le nombre d’enfants ayant reçus au moins une dose de vaccin pour une ou plusieurs maladies évitables

 

Indicateur 3 : Taux de couverture du VPI

 

Cet indicateur mesure la couverture vaccinale du vaccin polio injectable (VPI) sur le territoire national

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Acquérir les doses de vaccin auprès des fournisseurs ;
  • Effectuer des vaccinations de routine en stratégie fixe ;
  • Effectuer des vaccinations de routine en stratégie avancée (approche ACD-atteindre chaque district) ;
  • Former les prestataires ;
  • Mener les activités de plaidoyer pour la mobilisation des fonds ;
  • Mener les activités de communication et mobilisation sociale ;
  • Surveiller les manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI) ;
  • Mettre à jour les instruments de suivi.

 

CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

  • MINISTERE DE LA COMMUNICATION : mettre à disposition les plages radio télévisées pour la diffusion des spots de sensibilisation ;

 

  • Office Pharmaceutique Nationale (OPN) : assurer l’appui logistique pour l’acheminement des vaccins.

 

OBJECTIF N°2 : Etendre le dispositif de surveillance épidémiologique à toutes les structures publiques et privées et mettre en œuvre un plan de riposte aux épidémies

 

Type de finalité des résultats visés

 

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

¨

Efficience de l’Administration

 

Résultat annuel

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Organiser un système de surveillance épidémiologique dans 60 % des structures privées et publiques (rapports d’activité et notification des cas d’épidémie) ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Améliorer les plans de riposte pour 5 maladies à potentiel épidémique (rougeole, Ebola, chikungunya, polio, choléra) et élaborer des plans de riposte pour les 4 autres maladies (fièvre jaune, méningite, dengue, typhoïde)

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2014

Réalisé

2015

Réalisé

2016

Réalisé

2017

Cible

2018

Prévision

Cible

Echéance pluriannuelle

Nombre de structures publiques et privées qui participent au système de surveillance épidémiologique

Nombre

NC

NC

1 000

4 000

8 000

8 000 (2018)

Nombre de plans de riposte améliorés

Nombre

NC

NC

3

5

NC

5 (2017)

Nombre de plans de riposte élaborés

Nombre

4

4

2

4

11

11 (2018)

 

Source des données : DGS, IELE

 

Précisions méthodologiques : Proportion et dénombrement

 

Indicateur 1 : Nombre de structures qui participent au système de surveillance épidémiologique

 

Cet indicateur mesure le nombre de structures sanitaires publiques et privées sur le territoire qui renseignent les bases épidémiologiques une fois par semaine sur les maladies à potentiel épidémique à déclaration obligatoire. Indicateur non cumulé ;

 

Indicateur 2 : Nombre de plans de riposte améliorés

 

Cet indicateur mesure le nombre de plan de riposte à améliorer (réviser) parmi les 5 plans de riposte disponibles actuellement pour la rougeole, la fièvre hémorragique Ebola, le chikungunya, la poliomyélite et le choléra. Indicateur non cumulé ;

 

Indicateur 3 : Nombre de plans de riposte élaborés

 

Cet indicateur mesure le nombre de plan de riposte à élaborer pour 4 autres maladies à potentiel épidémique (fièvre jaune, méningite, dengue, typhoïde). Indicateur non cumulé.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Actualiser le fichier des structures sanitaires (dont pharmaceutiques) publiques et recenser les structures privées nationales ;
  • Organiser les séances de communication avec les responsables des structures ;
  • Former les agents à la surveillance épidémiologique dans toutes les structures ciblées ;
  • Organiser des supervisions dans les structures ciblées ;
  • Elaborer un cahier des charges pour les plans à élaborer ;
  • Organiser un atelier d’élaboration du plan avec toutes les parties prenantes.

 

CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

  • AREMP (Association des Responsables des Etablissements Médicaux Privés) : contribue à la mobilisation des responsables des structures sanitaires privées ;
  • STRUCTURES SANITAIRES PUBLIQUES ET PRIVEES : adopter le dispositif de surveillance épidémiologique et désigner dans leurs effectifs les personnes à former ;
  • OMS : assurer l’appui technique et financier pour les formations à la surveillance épidémiologique.

 

 

PRESENTATION DES MOYENS DEMANDES

 

 

PROPOSITIONS BUDGETAIRES

 

 

PRESENTATION DES CREDITS PAR ACTION ET PAR TITRE

 

Ouverts en 2016 (1)

Demandés pour 2017

Prévisions 2018

Prévisions 2019

Actions et titres

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

N°25.829.1 : Vaccination

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 3. Dépenses de biens et services

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

28 701 653

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

N°25.829.2 : Hygiène sanitaire

99 343 269

99 343 269

99 343 269

99 343 269

99 343 269

99 343 269

99 343 269

99 343 269

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

47 604 000

47 604 000

47 604 000

47 604 000

47 604 000

47 604 000

47 604 000

47 604 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

51 739 269

51 739 269

51 739 269

51 739 269

51 739 269

51 739 269

51 739 269

51 739 269

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

N°25.829.3 : Education et sensibilisation sur les pathologies

16 961 935

16 961 935

15 797 187 915

15 797 187 915

15 797 187 915

15 797 187 915

15 797 187 915

15 797 187 915

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

-

-

15 780 225 980

15 780 225 980

15 780 225 980

15 780 225 980

15 780 225 980

15 780 225 980

Titre 3. Dépenses de biens et services

16 961 935

16 961 935

16 961 935

16 961 935

16 961 935

16 961 935

16 961 935

16 961 935

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

 

Ouverts en 2016 (1)

Demandés pour 2017

Prévisions 2018

Prévisions 2019

Actions et titres

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

N°25.829.4 : Contrôle de la qualité des médicaments et des produits spécifiques

80 037 066

80 037 066

580 037 066

580 037 066

80 037 066

80 037 066

80 037 066

80 037 066

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

63 516 000

63 516 000

63 516 000

63 516 000

63 516 000

63 516 000

63 516 000

63 516 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

16 521 066

16 521 066

16 521 066

16 521 066

16 521 066

16 521 066

16 521 066

16 521 066

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

500 000 000

500 000 000

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

N°25.829.5 : Protection maternelle et infantile

142 971 299

142 971 299

142 971 299

142 971 299

142 971 299

142 971 299

142 971 299

142 971 299

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

31 344 000

31 344 000

31 344 000

31 344 000

31 344 000

31 344 000

31 344 000

31 344 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

111 627 299

111 627 299

111 627 299

111 627 299

111 627 299

111 627 299

111 627 299

111 627 299

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

N°25.829.6 : Prévention et lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles

2 110 383 375

2 110 383 375

2 060 383 374

2 060 383 374

2 060 383 374

2 060 383 374

2 060 383 374

2 060 383 374

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

1 224 699 000

1 224 699 000

1 224 699 000

1 224 699 000

1 224 699 000

1 224 699 000

1 224 699 000

1 224 699 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

774 448 778

774 448 778

724 448 777

724 448 777

724 448 777

724 448 777

724 448 777

724 448 777

Titre 4. Dépenses de transfert

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

Total pour le programme

2 478 398 597

2 478 398 597

18 708 624 577

18 708 624 577

18 208 624 577

18 208 624 577

18 208 624 577

18 208 624 577

Dont : FDC, ADP (2) et autres ressources attendus

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

1 367 163 000

1 367 163 000

17 147 388 980

17 147 388 980

17 147 388 980

17 147 388 980

17 147 388 980

17 147 388 980

Titre 3. Dépenses de biens et services

1 000 000 000

1 000 000 000

950 000 000

950 000 000

950 000 000

950 000 000

950 000 000

950 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

111 235 597

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

500 000 000

500 000 000

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

  1. Les crédits qui figurent dans cette colonne sont ceux de la loi de finances initiale.
  2. FDC : fonds de concours (article 57 alinéa 2 de la LOLFEB)
    ADP : attributions de produits (article 57 alinéa 4 de la LOLFEB)

 

 

 

 

PROPOSITIONS D’EMPLOIS

 

EMPLOIS DE L’administration

 

 

 

Effectifs

Emplois de l’administration

Réalisation 2015

 

(1)

Ouverts en LF pour 2016

(a)

Répartition prévisionnelle 2017

Total

 

 

 

Prévisions de sorties

Prévisions d’entrées

Ecart

(entrées - sorties)

Effectifs 2016

(a + Ecart)

Solde permanente des emplois de l’administration

(s) = s1 + s2 + s3 + s4

581

599

26

52

26

625

Solde forfaitaire globale (s1)

 

 

 

 

 

 

Catégorie A (s2)

140

143

5

12

7

150

Permanents

42

48

5

12

7

55

Non permanents

98

95

0

0

0

95

Catégorie B (s3)

431

446

20

38

18

464

Permanents

117

146

15

38

13

159

Non permanents

314

300

5

0

5

305

Catégorie C (s4)

10

10

1

2

1

11

Permanents

7

7

1

2

1

8

Non permanents

3

3

0

0

0

3

Main d’œuvre non permanente (t)

NC

55

2

5

3

58

Total pour les emplois de l’administration (v) = s+t

581

654

28

57

29

683

 

 

 

  1. La réalisation de l’année précédente reprend la présentation du total du RAP de l’année précédente

 

 

 

 

 

 

 

JUSTIFICATION AU PREMIER FRANC CFA

 

 

 

DEPENSES DE PERSONNEL

 

Tableau 1 : effectifs et masse salariale

 

2016

Réalisation

2017

Prévision

Ecart entre 2017 et 2016

 

Effectifs (1)

Coût total (2)

Effectifs (1)

Coût total (2)

Ecart d’effectifs

(effectifs 2016– effectifs 2015)

Ecart de coût

(coût 2016 – coût 2015)

Solde permanente des emplois de l’administration

(s) = s1+s2+s3+s4

599

1 367 163 000  

625

NC

26

NC

Solde forfaitaire globale (s1)

 

 

 

 

 

 

Catégorie A (s2)

143

 

150

 

7

 

Permanents

48

 

55

 

7

 

Non permanents

95

 

95

 

0

 

Catégorie B (s3)

446

 

464

 

18

 

Permanents

146

 

159

 

13

 

Non permanents

300

 

305

 

5

 

Catégorie C (s4)

10

 

11

 

1

 

Permanents

7

 

8

 

1

 

Non permanents

3

 

3

 

0

 

Main d’œuvre non permanente (t)

55

NC

58

NC

3

NC

Emplois des opérateurs (u)

0

0

0

0

0

0

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (3)

0

0

0

0

0

0

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (4)

0

0

0

0

0

0

Total pour le programme

(v) = s + t + u

654

 

683

 

29

 

 

 

 

 

AUTRES DEPENSES

 

Actions

Déterminants physiques et financiers

Montants

Observations

PLF 2017

AE

CP

 

Action 1: Vaccination

Activité 1: Achat de vaccins

 

 

 

 

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

 

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

 

 

Dépenses indispensables

 

 

 

 

 

 Achat de doses de vaccin (tous antigènes confondus y compris le VPI)

3000 vaccins

 

 28 701 653  

 28 701 653  

 

Autres

 

 

 

 

 

Action 2 : Hygiène sanitaire

Activité: lutte contre les vecteurs

 

 

 

 

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

 

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

 

 

Dépenses indispensables

 

 

 

 

 

 

Insecticides

 

 51 739 269

 51 739 269

 

Autres

 

 

 

 

 

Action 3: Education et sensibilisation sur les pathologies

Activité 1: Campagne d'information sur la prévention des pathologies

 

 

 

 

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

 

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

 

 

Dépenses indispensables

 

 

 

 

 

 

logistique

 

 16 961 935

 16 961 935

 

Autres

 

 

 

 

 

Action 4: Contrôle de la qualité des médicaments et des produits spécifiques

Activité 1: Analyse de la  qualité des médicaments et des produits spécifiques

 

 

 

 

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

 

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

 

 

Dépenses indispensables

 

 

16 521 066  

16 521 066  

 

Autres

 

 

 

 

 

Action 5: Protection maternelle et infantile

Activité 1: Planification familiale

 

 

 

 

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

 

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

 

 

Dépenses indispensables

 

 

 86 627 299    

86 627 299  

 

Autres

 

 

 

 

 

Action 6: Prévention et lutte contre les maladies transmissibles et non transmissible

Activité 1: Surveillance des maladies évitables par la vaccination

 

 

 

 

 

Titre 2 (hors solde permanente et MONP)

 

 

 

 

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

 

 

Prime de garde

 

 

 357 647 000  

357 647 000  

 

Indemnités des parlementaires…

 

 

 

 

 

Dépenses indispensables

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

 

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

 

 

Dépenses indispensables

 

 

749 448 777 

749 448 777

 

Autres

 

 

 

 

 

Titre 4: Transferts

 

 

 

 

 

Dépenses obligatoires

 

 

111 235 597 

 111 235 597

 

Dépenses indispensables

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

             

 

 

Action 1 : Vaccination

 

Activité 1 : Achat de vaccins

Titre 2 : 357 647 000  

Titre 3 : 749 448 777

Titre 4 : 111 235 597

 

Action 2 : Hygiène sanitaire

 

Activité 1 : la lutte anti-vectorielle

Titre 3 : 51 739 269

 

Action 3 : Education et sensibilisation sur les pathologies

 

Activité 1 : Campagne d'information sur la prévention des pathologies

Titre 2 : 16 961 935

 

Action 4 : Analyse de la qualité des médicaments et des produits spécifiques

 

Activité 1 : Renforcement des capacités sur les méthodes d’analyse

Titre 3 : 16 521 066

 

Action 5 : Protection maternelle et infantile

 

Activité 1 : Planification familiale

Titre 3 : 86 627 299  

 

Action 6 : Prévention et lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles

 

Activité 1 : Surveillance des maladies évitables par vaccination

Titre 3 : 86 627 299  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PROGRAMME offre et acces aux soins

 

 

 

 

CADRAGE STRATEGIQUE

 

 

 

PERIMETRE DU PROGRAMME

 

Le programme « Offre et accès aux soins » regroupe l’ensemble des actions liées aux activités de soins, à l’accès aux médicaments, au transfert et à l’évacuation sanitaire, au développement des infrastructures sanitaires, à la maintenance des équipements et au développement des ressources humaines.

 

La principale mission du programme est d’arriver à offrir des soins de qualité et permettre à l’ensemble de la population d’accéder équitablement à ces soins. L’atteinte de cette mission républicaine nécessite la conjugaison de plusieurs éléments, entre autres, avoir un personnel qualifié (Développement des ressources humaines), permettre l’accessibilité équitable aux médicaments, disposer du matériel et des équipements adéquats (Développement des infrastructures sanitaires et maintenance des équipements), se doter d’un dispositif performant de transfert et d’évacuation sanitaire. 

 

Deux directions générales sont concernées par le périmètre du programme : la Direction Générale de la Planification, des Infrastructures et des Equipements et la Direction Générale de la Santé.

 

Le programme offre et accès aux soins est dirigé par le Directeur Général de la Planification, des Infrastructures et des Equipements.

 

La mise en œuvre de ce programme nécessite des actions multiformes qui font intervenir d’autres programmes voisins à savoir :

 

  • Le programme "Prévention et sécurité sanitaire" ;
  • Le programme "Lutte contre le sida" ;
  • Le programme "Pilotage et soutien".

 

Les principaux textes de référence sont :

 

  • la loi n° 12/95 ratifiant l’ordonnance n° 01/95 du 14 janvier 1995 ;
  • le décret n° 0326/PR/MS du 28 février 2013 portant attributions et organisation du Ministère de la Santé ;
  • le décret n° 00969/PR/MTEPS du 14 novembre 2008 fixant les modalités techniques de fonctionnement du régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale ;
  • le décret n° 000142/PR/MSPS du 2 mars 2015 portant création, réorganisation et fonctionnement des régions et des départements sanitaires ;

 

 

PRESENTATION DES ACTIONS

 

ACTION N° 1 : Développement, équipement et maintenance des infrastructures sanitaires

 

Cette action consiste à :

 

  • recenser les infrastructures et équipements existants ;
  • définir et veiller au respect des normes des structures ;
  • homologuer les formations sanitaires du secteur public ;
  • identifier les besoins en structures sanitaires et en équipements ;
  • élaborer et tenir à jour la carte sanitaire et les schémas sanitaires ;
  • programmer tous les investissements des structures et équipements ;
  • veiller à ce que les formations sanitaires disposent des équipements appropriés, y compris biomédicaux.

 

ACTION N° 2 : Développement des ressources humaines du secteur sanitaire

 

Cette action consiste à :

 

  • élaborer et actualiser le plan directeur de développement des ressources humaines en matière de personnel de santé ;
  • planifier le recrutement et la formation ;
  • définir et contrôler l’application des programmes de formation ;
  • réglementer et contrôler les institutions de formation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ACTION N° 3 : Accès au médicament et aux produits spécifiques

 

Cette troisième action consiste à :

 

  • assister le Gouvernement dans l’identification et la formulation d’objectifs à court, à moyen et à long terme ainsi que dans la prise de décisions en matière d’approvisionnement et de distribution des médicaments et dispositifs médicaux essentiels ;
  • assurer le regroupement des achats des médicaments et dispositifs médicaux essentiels et l’approvisionnement à titre onéreux et en priorité, des formations sanitaires du service public de santé, conformément aux textes en vigueur ;
  • veiller à la distribution des médicaments et dispositifs médicaux essentiels, dans le respect de la liste établie conformément aux textes en vigueur ;
  • assurer la gestion des dons de médicaments et de dispositifs médicaux offerts à la République Gabonaise ;
  • garantir la disponibilité des médicaments et des dispositifs médicaux essentiels dans les formations sanitaires, en veillant au respect des normes de qualité conformément à la réglementation nationale et internationale en vigueur ;
  • assurer le contrôle de la qualité des médicaments et des dispositifs médicaux essentiels livrés à l’OPN ;
  • assurer la formation continue des gestionnaires du médicament dans les structures sanitaires publiques.

 

ACTION N° 4 : Transfert et évacuation sanitaires

 

L’action "Transfert et évacuation sanitaires" consiste pour l’essentiel à :

 

  • planifier, organiser et développer les secours d’urgence sur l’ensemble du territoire national en collaboration avec les services connexes existants, notamment le bataillon des sapeurs-pompiers, l’aviation légère des armées et le service de santé militaire ;
  • dispenser aux personnes les premiers soins que nécessite leur état puis les transférer vers le service spécialisé compétent ;
  • assurer, en collaboration avec les structures et organismes connexes publics ou privés, le ramassage et l’évacuation vers les formations hospitalières des accidentés de la route, des accidentés de travail, des victimes des sinistres et calamités et d’une façon générale, de toute personne dont l’état de détresse nécessite des soins et/ou interventions indispensables à sa survie ;
  • assurer des formations en soins médicaux d’urgence ;
  • recevoir et traiter toutes les demandes d'évacuation sanitaire des assurés ;
  • évacuer les malades ne pouvant être traités dans les établissements sanitaires nationaux vers les hôpitaux étrangers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME

               

ANALYSE STRATEGIQUE DU CONTEXTE ET DU CHAMP DU PROGRAMME

 

La politique nationale de santé au Gabon vise à améliorer l’état de santé des populations en dotant le pays d’un système de santé accessible à tous les citoyens par la création des structures hospitalières performantes. La santé a toujours été retenue comme l’un des secteurs prioritaires de la politique générale du Gouvernement gabonais. Toutefois, moins de 11 % du budget de l’Etat sont consacrés à ce secteur.

 

Les résultats du système de santé sont globalement décevants et les principaux indicateurs de santé du Gabon restent en-deçà de ce à quoi on pourrait s’attendre compte tenu de son PIB par habitant. Son système de santé reste ainsi marqué par de nombreux dysfonctionnements parmi lesquels les ruptures fréquentes de stocks de médicaments dans les formations sanitaires publiques, les services d’aide au diagnostic (laboratoires et imagerie médicale) et de transfusion sanguine peu disponibles dans l’ensemble du pays, les ressources humaines insuffisantes et mal reparties sur l’ensemble du territoire national. L’offre de soins de qualité et l’utilisation des services de santé sont insuffisantes, les infrastructures et équipements du premier niveau de la pyramide sanitaire sont souvent vétustes et obsolètes.

 

Tout ceci a pour conséquence des indicateurs de santé majoritairement péjoratifs, ce qui n’a pas permis d’atteindre tous les OMD. A titre d’exemples, le taux de mortalité maternelle reste élevé, avec 360 décès pour 100 000 naissances vivantes (EDS 2012), le taux de mortalité infantile est évalué à 43 décès pour 1000 naissances vivantes (EDS 2012) sachant que la cible de l’OMD4 est de 32 décès pour 1 000 naissances, la prévalence du paludisme est de 25% et celle du sida de 5,2% en 2012. La situation sur la tuberculose apparaît également peu favorable en 2012 au regard des taux de détection (63%) et de succès thérapeutique (64%).

 

Aussi, le Gouvernement gabonais a-t-il, dans le cadre du « Plan Stratégique Gabon Emergent », retenu pour le volet santé un certain nombre d’enjeux, entre autres :

 

  • assurer une meilleure qualité de vie aux Gabonais en améliorant l’offre de soins ;
  • rendre accessibles à l’ensemble de la population gabonaise les soins nécessaires.

 

Pour l’atteinte de ces enjeux, le programme offre et accès aux soins se propose de développer les infrastructures sanitaires et la maintenance des équipements et les ressources humaines, rendre les médicaments disponibles et accessibles à tous, améliorer la performance du dispositif de transfert et d’évacuation sanitaire.

 

ENJEUX

 

  • Enjeu 1 : Assurer une meilleure qualité de vie aux Gabonais en améliorant l’offre de soins ;
  • Enjeu 2 : Rendre accessibles à l’ensemble de la population gabonaise les soins nécessaires.

 

 

.

 

 

PRESENTATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES

 

 

Liste des objectifs stratégiques avec les résultats annuels attendus

 

OBJECTIF N°1. Assurer la réalisation des infrastructures sanitaires

 

  • Résultat annuel attendu 1 : achever les travaux de construction du CHU Mère Enfant Jeanne Ebori (100%) ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Procéder au lancement des travaux de réhabilitation des Centres Médicaux et des Centres de Santé.

 

OBJECTIF N°2. Améliorer la prise en charge des malades mentaux

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Réhabiliter et équiper le Centre National des Malades Mentaux ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Créer un service de psychiatrie dans deux structures hospitalières.

 

OBJECTIF N°3. Améliorer la prise en charge des patients et la gestion des médicaments

               

  • Résultat annuel attendu 1 : Disposer d’outils de gestion de médicaments validés dans les structures sanitaires (CHU, CHR, Hôpitaux spécialisés et de coopération) ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Améliorer l’accueil dans les structures sanitaires.

 

 

 

 

 

PRESENTATION DU PROGRAMME

 

 

 

Présentation détaillée des objectifs stratégiques

 

OBJECTIF N°1 : Assurer la réalisation des infrastructures sanitaires

 

Type de finalité des résultats visés

 

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

¨

Efficience de l’Administration

 

Résultats annuels

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Achever les travaux de construction du CHU Mère Enfant Jeanne Ebori (100%) ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Procéder au lancement des travaux de réhabilitation des centres médicaux et centres de santé.

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2015

Réalisation

2016

Réalisation

2017

Cible

2018

Prévision

Cible

Echéance pluriannuelle

2018

Taux d’avancement des travaux de construction du CHU Jeanne Ebori

Pourcentage

20%

50%

100%

N/A

100 (2017)

Nombre de centres médicaux à réhabiliter

Nombre

N/A

N/A

8

10

10

Nombre de visites de chantier

Nombre

N/A

8

12

12

12

 

Source des données : Direction des Infrastructures Sanitaires, DGPIE

 

Précisions méthodologiques : Proportion et dénombrement

 

Indicateur n°1 : Taux d’avancement des travaux de construction du CHU Jeanne EBORI

 

Cet indicateur mesure l’avancement des travaux de construction du CHU Jeanne EBORI

 

Indicateur n°2 : Nombre de centres médicaux à réhabiliter

 

Cet indicateur mesure l’avancement des réhabilitations des centres médicaux

 

Indicateur n°3 : Nombre de visites de chantier

 

Cet indicateur mesure la somme des visites de contrôle de chantier pour le suivi et l’évaluation de la qualité des travaux. Ces visites permettent de vérifier si le chronogramme d’exécution des travaux est bien suivi par les prestataires conformément à la convention signée entre les deux parties.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Désigner un responsable de projet (un sous responsable pour chaque structure sanitaire)
  • Elaborer un chronogramme de suivi des travaux
  • Organiser les réunions de chantier
  • Organiser des visites de chantier (contrôle) avec tous les partenaires (TP, Contrôles des ressources, ANGTI…)
  • Faire des comptes rendus sur l’avancement du projet à la hiérarchie

 

 CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

  • ANGTI : apporter l’appui technique et administratif pour la réalisation et le contrôle des travaux

 

 

 

 

OBJECTIF N°2 : Améliorer la prise en charge des malades mentaux

 

Type de finalité des résultats visés

 

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

þ

Efficience de l’Administration

 

Résultats annuels

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Réhabiliter et équiper le Centre National des Malades Mentaux ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Créer un service de psychiatrie dans deux structures hospitalières.

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2015

Réalisation

2016

Prévision PAP

2017

Cible

Cible

Echéance pluriannuelle

2017

Taux d’exécution des travaux de réhabilitation et d’équipement

Pourcentage

N/A

N/A

100

100

Nombre de service psychiatrique disposant d’équipements installés et opérationnels

Nombre

N/A

N/A

3

           3

 

Source des données : DGPIE.

 

Précisions méthodologiques : Dénombrement et proportion

 

Indicateur n°1 : Taux d’exécution des travaux de réhabilitation et d’équipement

 

Cet indicateur mesure l’avancement des travaux de réhabilitation et d’équipement du centre national des malades mentaux.

 

Indicateur n°2 : Nombre d’équipements installés et opérationnels

 

Cet indicateur mesure le nombre de service psychiatrique disposant d’équipement installés et opérationnels dans deux hôpitaux.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Réhabiliter et équiper le centre national des Malades Mentaux de Melen ;
  • Créer deux unités de service psychiatrie dans 2 structures hospitalières   

 

OBJECTIF N°3 : Améliorer la prise en charge des patients et la gestion des médicaments

 

Type de finalité des résultats visés

 

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

þ

Efficience de l’Administration

 

Résultats annuels

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Disposer d’outils de gestion de médicaments validés dans les structures sanitaires (CHU, CHR, Hôpitaux spécialisés et de coopération) ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Améliorer l’accueil dans les structures sanitaires.

 

 

 

 

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2015

Réalisation

2016

Réalisation

2017

Cible

2018

Prévision

Cible

Echéance pluriannuelle

2018

Nombre de structures sanitaires pourvues d’outils de gestion de médicaments

 

Pourcentage

100%

100%

100%

NC

100 (2017)

Nombre de gestionnaires (agents formateurs) formés à la gestion des médicaments

 

Nombre

12

36

30

30

30

Nombre d’agents formés dans les techniques d’accueil des patients

Nombre

NC

NC

30

30

30

 

Source des données : DGPIE, DGS, IGS (Inspection Générale de la Santé).

 

Précisions méthodologiques : proportion et dénombrement

 

Indicateur n°1 : Nombre de structures sanitaires pourvues d’outils de gestion de médicaments

 

Cet indicateur mesure le nombre de structures sanitaires dotées d’outils de gestion du médicament.

 

Indicateur n°2 : Nombre de gestionnaires de médicaments (agents formateurs) formés à la gestion des médicaments

 

Cet indicateur mesure le nombre de structures sanitaires disposant d’un personnel formé en gestion du médicament.

 

Indicateur n°3 : Nombre d’agents formés dans les techniques d’accueil des patients

 

Cet indicateur mesure le nombre de structures sanitaires disposant d’un personnel formé dans les techniques d’accueil des patients.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

§Définir les modules de formation sur les outils de gestion ;

§Identifier les structures sanitaires dont les gestionnaires de médicaments seront formés ;

§Mener des missions de supervision auprès des antennes régionales ;

§Constituer une équipe pluridisciplinaire ;

§Elaborer un manuel de procédures sur l’accueil des patients en milieu hospitalier ;

§Organiser des ateliers de formation sur les techniques d’accueil en milieu hospitalier.

 

 

 

 

 

 

PRESENTATION DES MOYENS DEMANDES

 

 

PROPOSITIONS BUDGETAIRES

 

PRESENTATION DES CREDITS PAR ACTION ET PAR TITRE

 

 

Ouverts en 2016 (1)

Demandés pour 2017

Prévisions 2018

Prévisions 2019

Actions et titres

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

N°25.836.1 : Développement, équipement et maintenance des infrastructures sanitaires

35 613 357 333

35 613 357 333

39 473 445 333

39 473 445 333

47 406 835 275

47 406 835 275

32 913 875 333

32 913 875 333

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

5 667 110 000

5 667 110 000

5 667 110 000

5 667 110 000

5 667 110 000

5 667 110 000

5 667 110 000

5 667 110 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

8 229 887 016

8 229 887 016

8 269 887 016

8 269 887 016

14 379 887 016

14 379 887 016

14 379 887 016

14 379 887 016

Titre 4. Dépenses de transfert

7 066 878 317

7 066 878 317

7 366 878 317

7 366 878 317

12 866 878 317

12 866 878 317

12 866 878 317

12 866 878 317

Titre 5. Dépenses d’investissement

14 649 482 000

14 649 482 000

18 169 570 000

18 169 570 000

14 492 959 942

14 492 959 942

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

N°25.836.2 : Développement des ressources humaines du secteur sanitaire

810 024 221

810 024 221

2 270 024 221

2 270 024 221

2 270 024 221

2 270 024 221

2 270 024 221

2 270 024 221

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

153 749 000

153 749 000

153 749 000

153 749 000

153 749 000

153 749 000

153 749 000

153 749 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

544 164 329

544 164 329

2 004 164 329

2 004 164 329

2 004 164 329

2 004 164 329

2 004 164 329

2 004 164 329

Titre 4. Dépenses de transfert

112 110 892

112 110 892

112 110 892

112 110 892

112 110 892

112 110 892

112 110 892

112 110 892

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

N°25.836.3 : Accès au médicament et aux produits spécifiques

1 288 271 846

1 288 271 846

41 646 725 653

41 646 725 653

41 646 725 653

41 646 725 653

41 646 725 653

41 646 725 653

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

111 900 000

111 900 000

40 470 353 806

40 470 353 806

40 470 353 806

40 470 353 806

40 470 353 806

40 470 353 806

Titre 3. Dépenses de biens et services

1 175 811 292

1 175 811 292

1 175 811 292

1 175 811 292

1 175 811 292

1 175 811 292

1 175 811 292

1 175 811 292

Titre 4. Dépenses de transfert

560 554

560 554

560 554

560 554

560 554

560 554

560 554

560 554

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

 

Ouverts en 2016 (1)

Demandés pour 2017

Prévisions 2018

Prévisions 2019

Actions et titres

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

N°25.836.4 : Transfert et évacuation sanitaires

61 369 363

61 369 363

61 369 363

61 369 363

61 369 363

61 369 363

61 369 363

61 369 363

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

11 232 000

11 232 000

11 232 000

11 232 000

11 232 000

11 232 000

11 232 000

11 232 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

50 137 363

50 137 363

50 137 363

50 137 363

50 137 363

50 137 363

50 137 363

50 137 363

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

Total pour le programme

37 773 022 763

37 773 022 763

83 451 564 570

83 451 564 570

91 384 954 512

91 384 954 512

76 891 994 570

76 891 994 570

Dont : FDC, ADP (2) et autres ressources attendus

               

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

5 943 991 000

5 943 991 000

46 302 444 806

46 302 444 806

46 302 444 806

46 302 444 806

46 302 444 806

46 302 444 806

Titre 3. Dépenses de biens et services

10 000 000 000

10 000 000 000

11 500 000 000

11 500 000 000

17 610 000 000

17 610 000 000

17 610 000 000

17 610 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

7 179 549 763

7 179 549 763

7 479 549 764

7 479 549 764

12 979 549 764

12 979 549 764

12 979 549 764

12 979 549 764

Titre 5. Dépenses d’investissement

14 649 482 000

14 649 482 000

18 169 570 000

18 169 570 000

14 492 959 942

14 492 959 942

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

 

  1. Les crédits qui figurent dans cette colonne sont ceux de la loi de finances initiale.
  2. FDC : fonds de concours (article 57 alinéa 2 de la LOLFEB)
    ADP : attributions de produits (article 57 alinéa 4 de la LOLFEB)

 

 

 

PROPOSITIONS D’EMPLOIS

 

EMPLOIS DE L’administration

 

 

 

Effectifs

Emplois de l’administration

Réalisation 2015

 

(1)

Ouverts en LF pour 2016

(a)

Répartition prévisionnelle 2017

Total

 

 

 

Prévisions de sorties

Prévisions d’entrées

Ecart

(entrées - sorties)

Effectifs 2017

(a + Ecart)

Solde permanente des emplois de l’administration

(s) = s1 + s2 + s3 + s4

 

2427

290

697

407

2834

Solde forfaitaire globale (s1)

 

 

 

 

 

 

Catégorie A (s2)

 

567

135

346

211

778

Permanents

 

 

 

 

 

 

Non permanents

 

 

 

 

 

 

Catégorie B (s3)

 

1802

153

351

198

2000

Permanents

 

 

 

 

 

 

Non permanents

 

 

 

 

 

 

Catégorie C (s4)

 

58

2

0

-2

56

Permanents

 

 

 

 

 

 

Non permanents

 

 

 

 

 

 

Main d’œuvre non permanente (t)

 

1037

12

12

0

1037

Total pour les emplois de l’administration (v) = s+t

 

3464

302

709

407

3871

 

  1. La réalisation de l’année précédente reprend la présentation du total du RAP de l’année précédente

 

 

 

 

EMPLOIS DES OPERATEURS DE L’ETAT

 

 

Effectifs

Emplois rémunérés

Réalisation 2015 (1)

Prévision 2016

Prévision 2017

Operateur : CHUL

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

1090

1090

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

350

350

Total pour l’opérateur CHUL

NC

1440

1440

Operateur : CHUA

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

508

613

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

133

180

Total pour l’opérateur CHUA

NC

641

793

Operateur : CHUO

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

15

500

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

0

140

Total pour l’opérateur CHUO

NC

15

640

Operateur : CHR MELEN

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

392

412

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

101

136

Total pour l’opérateur CHR MELEN

NC

493

548

Operateur : CHR AMISSA BONGO

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

250

295

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

75

100

Total pour l’opérateur CHR AMISSA BONGO

NC

325

395

Operateur : CHR LAMBARENE

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

150

216

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

47

75

Total pour l’opérateur CHR LAMBARENE

NC

197

291

Operateur : CHR MOUILA

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

305

233

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

59

109

Total pour l’opérateur CHR MOUILA

NC

364

342

Operateur : CHR TCHIBANGA

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

125

137

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

67

81

Total pour l’opérateur CHR TCHIBANGA

NC

192

218

Operateur : CHR OMAR BONGO

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

102

122

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

59

71

Total pour l’opérateur CHR OMAR BONGO

NC

161

193

Operateur : CHR PAUL MOUKAMBI

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

142

142

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

82

103

Total pour l’opérateur CHR PAUL MOUKAMBI

NC

224

245

Operateur : CHR PORT-GENTIL

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

217

229

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

110

162

Total pour l’opérateur CHR PORT-GENTIL

NC

327

391

Operateur : CHR OYEM

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

317

317

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

40

88

Total pour l’opérateur CHR OYEM

NC

357

405

Operateur : OPN

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

58

76

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

55

59

Total pour l’opérateur OPN

NC

113

135

Operateur : INFASS

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

88

88

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

12

15

Total pour l’opérateur INFASS

NC

100

103

Operateur : CHR MAKOKOU

 

 

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

NC

NC

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

NC

NC

Total pour l’opérateur CHR MAKOKOU

NC

NC

NC

Operateur : Hôpital Sino-Gabonais

 

 

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

NC

NC

NC

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

NC

NC

NC

Total pour l’opérateur Hôpital Sino-Gabonais

NC

NC

NC

Operateur : Laboratoire National

 

 

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

 

72

80

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

 

22

22

Total pour l’opérateur Laboratoire National

 

94

102

Operateur : CNTS

 

 

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

 

44

51

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

 

28

28

Total pour l’opérateur CNTS

 

72

79

Operateur : Centre National d’Hémodialyse

 

 

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (2)

 

46

49

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (3)

 

20

20

Total pour l’opérateur Centre National d’Hémodialyse

 

66

69

Total pour le programme

NC

5181

6389

 

  1. La réalisation de l’année précédente reprend la présentation du total du RAP de l’année précédente
  2. Les emplois dont les rémunérations sont versés en direct par l’Etat
  3. Les emplois dont les rémunérations sont versées par l’opérateur sur ressources émanant du programme

 

 

 

 

 

 

JUSTIFICATION AU PREMIER FRANC CFA

 

 

 

DEPENSES DE PERSONNEL

 

 

 

2016

Réalisation

2017

Prévision

Ecart entre 2016 et 2015

 

Effectifs (1)

Coût total (2)

Effectifs (1)

Coût total (2)

Ecart d’effectifs

(effectifs 2016 – effectifs 2015)

Ecart de coût

(coût 2016 – coût 2015)

Solde permanente des emplois de l’administration

(s) = s1 + s2 + s3 + s4

2427

5 943 991 000

2834

NC

407

NC

Solde forfaitaire globale (s1)

 

 

 

 

 

 

Catégorie A (s2)

567

 

778

 

211

 

Permanents

   

 

 

 

 

Non permanents

   

 

 

 

 

Catégorie B (s3)

1 802

 

2 000

 

198

 

Permanents

   

 

 

 

 

Non permanents

 

 

 

 

 

 

 

Catégorie C (s4)

58

 

56

 

-2

 

Permanents

   

 

 

 

 

Non permanents

   

 

 

 

 

Main d’œuvre non permanente (t)

1 037

 

1 037

 

0

 

Emplois des opérateurs (u)

5 181

 

6 389

 

1 208

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (3)

 

 

 

 

 

 

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (4)

 

 

 

 

 

 

Total pour le programme

(v) = s + t + u

8 645

 

10 260

 

1 615

 

 

  1. Les effectifs rappelés ci-dessus pour l’année considérée sont ceux de la colonne « Total » des propositions d’emplois de l’administration ou la somme des données de la colonne « Prévision 2017 » des propositions d’emplois des opérateurs de l’Etat
  2. Le coût total des emplois pour le programme doit être égal au « Titre 2. Dépenses de personnel » de la présentation des crédits par action et par titre pour l’année considérée (voir p15)
  3. Les emplois dont les rémunérations sont versées en direct par l’Etat
  4. Les emplois dont les rémunérations sont versées par l’opérateur sur ressources émanant du programme

 

 

 

 

 

PROGRAMME lutte contre le sida

 

PRESENTATION DU PROGRAMME

 

 

 

 

PERIMETRE DU PROGRAMME

 

 

Le décret n°181/PR/MLSOS du 25 janvier 2007 porte création, attributions et organisation de la Direction Générale de la Prévention sur le Sida.

 

La Direction Générale de la Prévention du Sida a pour missions, entre autres, de :

 

  • coordonner, mettre en œuvre et suivre les mesures de protection et de prévention des risques de contamination par le VIH/Sida;
  • concevoir, élaborer, coordonner et mettre en œuvre les politiques, stratégies et actions en matière de lutte contre le Sida et en collaboration avec les autres services et organismes compétents ;
  • assurer la coordination, la supervision et l’animation du réseau des associations agréées et des actions déconcentrées de l’Etat (comités sectoriels, provinciaux et départementaux) ;
  • suivre et évaluer les plans d’exécution sectoriels et les plans décentralisés;
  • évaluer l’impact du VIH sur les différents secteurs de développement;
  • assurer la coordination et la supervision du Plan Stratégique National (PSN) multisectoriel.

 

Dans les missions qui lui sont dévolues, la DGPS travaille en collaboration avec l’ensemble des comités multisectoriels des différents ministères, mais un accent particulier est mis sur les comités de l’éducation nationale et de la défense nationale.

 

Le programme "Lutte contre le Sida", s’intéresse à deux principales actions : la prévention et lutte multisectorielle contre le SIDA et la prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

 

Dans la mise en œuvre de ce Programme, la DGPS est accompagnée par le Programme de Lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles (PLIST) et les Centres de Traitement Ambulatoire (CTA).

 

Il convient de souligner ici qu’un nouveau décret est en cours de signature. Ce décret rattachera directement le PLIST et les CTA à la DGPS en créant un Direction Générale de Lutte contre le SIDA.

 

Aussi, pour mener à bien ses activités, la DGPS bénéficie d’un appui de l’ensemble des partenaires du système des nations unies et des ONG.

 

La mise en œuvre de ce programme nécessite l’intervention des autres programmes de la mission santé, à savoir :

 

  • Le programme "Prévention et Sécurité Sanitaire" ;
  • Le programme "Offre et Accès aux Soins ;
  • Le programme "Pilotage et Soutien à la Politique Sanitaire et de Prévoyance Sociale".

 

Le programme Lutte contre le Sida est piloté par le Directeur Général de la Prévention du Sida.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PRESENTATION DES ACTIONS

 

ACTION N° 1 : Prévention et lutte multisectorielle contre le SIDA

 

Cette action consiste à freiner la propagation de l’épidémie et à réduire son impact sur l’ensemble des populations vivant au Gabon, en menant des actions de formation, d’information, de sensibilisation et de dépistage volontaire - en collaboration avec le programme de lutte contre les infections sexuellement transmissible (PLIST) - sur tout le territoire national.

 

ACTION N° 2 : Prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PVVIH)

 

 

Cette action porte sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH dans les Centres de Traitement Ambulatoire (CTA) implantés dans chaque capitale provinciale. Cette prise en charge comporte entre autres :

 

  • la réalisation du dépistage du VIH/Sida et des bilans biologiques ;
  • la dispensation des antirétroviraux (ARV) et des médicaments des infections opportunistes ;
  • la gratuité des tests de dépistage chez la femme enceinte, les jeunes scolarisés de moins de 15 ans ;
  • la prise en charge psychosociale, nutritionnelle et communautaire.

CADRAGE STRATEGIQUE

 

 

 

PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME

               

ANALYSE STRATEGIQUE DU CONTEXTE ET DU CHAMP DU PROGRAMME

 

Dans le souci d’infléchir la courbe évolutive de l’épidémie du VIH/Sida dans notre pays et d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD) dans ce secteur, les plus hautes autorités du pays, dans leur engagement permanent pour la lutte contre le VIH/Sida ont pris d’importantes mesures qui visent d’une part, à :

 

  • l’augmentation significative du Fonds d’appui à la lutte contre le Sida de 1 milliard FCFA à 2 milliards 800 millions FCFA pour l’achat des antirétroviraux et les actions de préventions ;
  • la gratuité totale du traitement antirétroviral des personnes infectées par le VIH/Sida vivant au Gabon, alors qu’elle ne concernait que les personnes démunies ;
  • la gratuité des soins prénataux et d’accouchement à toutes les femmes enceintes infectées par le VIH/Sida ;
  • la gratuité, en plus du test de dépistage du VIH/Sida, des bilans biologiques et des traitements des infections opportunistes par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociales (CNAMGS) ;
  • l’intégration de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida, jadis réservé aux CTA, dans les services de médecine des centres hospitaliers, dans les centres médicaux et le centre de santé ;
  • la redynamisation des comités de lutte contre le VIH/Sida dans chaque province et chaque département du Gabon sous tutelle des Gouverneurs et des Préfets ;
  • l’intensification des campagnes de sensibilisation sur le VIH/Sida dans la population générale et auprès des groupes cibles ;
  • le renforcement des capacités opérationnelles des comités de lutte contre le VIH/Sida dans chaque institution, Ministère, collectivité locale et société privé.

 

A cet effet, ces entités sont tenues d’inscrire dans leur budget annuel un financement pour la lutte contre le VIH/Sida.

 

D’autre part, à intensifier la riposte nationale par :

 

  • l’intégration d’un module sur la prévention du VIH/Sida et de la santé sexuelle de la reproduction dans les programmes de formation des enseignants et formateurs, en vue de l’application des curricula de formation sur le VIH/Sida et la redynamisation des clubs info Sida et de la Santé Sexuelle de la Reproduction dans tous les établissements secondaires et universitaires ;
  • la mise en œuvre d’une véritable stratégie du marketing social du préservatif afin de le rendre accessible et disponible sur toute l’étendue du territoire, notamment dans les hôtels et les commerces ;
  • une plus grande implication des responsables politiques, administratifs publics et privés, ainsi que des leaders de confessions religieuses et associatifs dans la sensibilisation de la population contre le VIH/Sida.

 

Le souci permanent à l’endroit de l’ensemble des populations vivant au Gabon par rapport à la pandémie du VIH/Sida est de :

 

  • limiter la propagation de la pandémie ;
  • bénéficier d’une meilleure prise en charge en cas de maladie ;
  • améliorer la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/Sida ;
  • améliorer le circuit de prise en charge du patient ;
  • rendre le préservatif de qualité (masculin et féminin) disponible et accessible sur toute l’étendue du territoire ;
  • stopper la discrimination ;
  • avoir une bonne information sur la maladie ;
  • intensifier les campagnes d’information, de sensibilisation et de dépistage volontaire sur le VIH/Sida dans tout le pays ;
  • voir une implication véritable des responsables politiques, religieux, administratifs ;
  • formaliser la prise en charge communautaire ;
  • appliquer de façon effective les décisions des plus hautes autorités de la République ;
  • assurer régulièrement l’approvisionnement des réactifs et consommables ;

 

L’infection à VIH constitue une menace réelle pour le développement démographique et socio-économique du Gabon à travers les souffrances physique, morale, psychologique, culturelle et économique qu’elle induit d’une part, et par son ampleur, sa propagation rapide d’autre part. Les jeunes, les enfants et les femmes constituent la couche sociale la plus vulnérable face à la pandémie du sida.

 

Les estimations récentes de la séroprévalence montrent une tendance à la stabilisation de l’épidémie entre 2007 (5,9%) et 2012 (4,1%). Toutefois, le pays se trouve en situation d’épidémie généralisée en référence à la définition de l’ONUSIDA de 2003, qui fixe un seuil de 1% pour la séroprévalence élevée.

 

Selon les projections de SPECTRUM, le nombre total de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Gabon est estimé à 47.000 en 2015 contre 63.903 en 2009. En matière d’accès au traitement et aux soins, le taux de couverture est passé de 53,7% en 2011 à 58% en 2015.

 

L’institution de la gratuité du dépistage chez les femmes enceintes a permis d’améliorer l’accessibilité aux interventions de PTME. La couverture nationale PTME est ainsi passée de 25,7% en 2009 à 78% en 2015.

 

D’après des informations qui sont contenues dans l’EDS 2012, un certain nombre d’indicateurs relatifs au VIH/Sida connaissent des améliorations.

 

Plusieurs atouts ou points forts permettent une bonne avancée du programme dans la lutte contre le SIDA parmi lesquels :

 

  • un engagement fort et permanent des plus hautes autorités de la République ;
  • l’augmentation significative du Fonds d’appui à la lutte contre le Sida pour l’achat des antirétroviraux et les actions de prévention ;
  • la construction des Centres de Traitement Ambulatoire (CTA) dans les 9 provinces ;
  • la gratuité du traitement antirétroviral à toutes les personnes vivant avec le VIH ;
  • la prise en charge des examens biologiques et des médicaments pour les infections opportunistes par la CNAMGS ;
  • la gratuité de l’accouchement pour les femmes infectées par le VIH/sida ;
  • la décentralisation de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH ;
  • la création des comités ministériels de lutte contre le sida ainsi que l’allocation d’une ligne budgétaire pour le fonctionnement desdits comités ;
  • l’intégration des curricula sur le VIH dans les programmes scolaires ;
  • la création des clubs info sida dans tous les établissements secondaires et universitaires ;
  • l’intensification des actions de préventions.

 

Cependant, quelques pesanteurs subsistent encore telles que :

 

  • la non opérationnalisation du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) ;
  • l’insuffisance des financements alloués à la lutte contre le VIH/Sida ;
  • la faible implication du secteur privé dans la lutte contre le VIH/Sida ;
  • la faible implication des relais de communication (radio, télévision, journaux écrits) ;
  • l’immobilisme de la société civile;
  • l’absence de mécanismes de financement de la société civile ;
  • la léthargie de certains comités ministériels et provinciaux de lutte contre le VIH/Sida.

 

ENJEUX

 

  • Enjeu 1 : Faire évoluer les comportements des populations de manière à prévenir la propagation du VIH/Sida ;
  • Enjeu 2 : Fournir les meilleurs soins possibles à l’ensemble des malades du sida ;
  • Enjeu 3 : Assurer la cohérence de toutes les actions de lutte contre le sida sur le territoire.

 

 

PRESENTATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES

 

 

Liste des objectifs stratégiques avec les résultats annuels attendus

 

 

OBJECTIF N° 1 : Réduire les comportements et pratiques à risque de transmission sexuelle en renforçant les actions de sensibilisation et de dépistage

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Organiser des campagnes de sensibilisation et de dépistage pour le changement de comportement ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Organiser des campagnes de sensibilisation de proximité et de dépistage à l’intention des groupes à risque ;

 

  • Résultat annuel attendu 3 : Renforcer et étendre les centres de conseil sur la Santé Sexuelle de la Reproduction (SSR) pour les adolescents et les jeunes ;

 

  • Résultat annuel attendu 4 : Renforcer et étendre l’enseignement du VIH, de la SSR et des IST dans les établissements d’enseignement.

 

OBJECTIF N° 2 : Renforcer la couverture nationale et l’accès des PVVIH aux services de prise en charge globale (médicale, psychosociale, communautaire et nutritionnelle) et assurer la couverture pour l’élimination de la transmission mère - enfant du VIH

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Développer la prise en charge globale dans les structures de soins en menant des actions de formation sur les aspects médicaux, psychosociaux, nutritionnels et communautaires ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Former 25 relais communautaires et les déployer dans l’ensemble des centres de prise en charge ;

 

  • Résultat annuel attendu 3 : Augmenter la proportion des femmes enceintes VIH recevant des ARV pour ETME (Elimination de la Transmission Mère et Enfant) d’au moins 10%.

 

OBJECTIF N° 3 : Disposer d’un système optimal de gestion des approvisionnements et des stocks de médicaments et de réactifs pour la thérapie antirétrovirale, et les infections opportunistes

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Améliorer les procédures de gestion de stock de médicaments dans les centres de prise en charge ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Former le personnel sur les procédures de gestion des stocks de médicaments.

 

OBJECTIF N° 4 : Renforcer le système de surveillance épidémiologique et comportementale sur le VIH et les IST

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Réaliser une enquête CAP dans les groupes spécifiques ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Elaborer le rapport de surveillance épidémiologique.

 

 

OBJECTIF N° 5 : Renforcer la coordination nationale, sectorielle et provinciale autour du suivi et de l’évaluation du plan stratégique

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Structurer et formaliser un cadre de collaboration avec les différentes parties prenantes dans le champ du programme (réunions, rapports, projets…) ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Etendre les comités départementaux de lutte contre le VIH/SIDA.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentation détaillée des objectifs stratégiques

 

OBJECTIF N°1 : Réduire les comportements et pratiques à risque de transmission sexuelle en renforçant les actions de sensibilisation et de dépistage

 

Type de finalité des résultats visés

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

¨

Efficience de l’Administration

 

Résultat annuel

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Organiser des campagnes de sensibilisation et de dépistage pour le changement de comportement ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Organiser des campagnes de sensibilisation de proximité et de dépistage à l’intention des groupes à risque ;

 

  • Résultat annuel attendu 3 : Renforcer et étendre les centres de conseil sur la Santé Sexuelle de la Reproduction (SSR) pour les adolescents et les jeunes ;

 

  • Résultat annuel attendu 4 : Renforcer et étendre l’enseignement du VIH, de la SSR et des IST dans les établissements d’enseignement.

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2014

Réalisation

2015

Réalisation

2016

Réalisation

2017

Cible

2018

Prévision

Cible

Echéance pluriannuelle

2018

Proportion de personnes sensibilisées lors des campagnes sur le VIH/SIDA et les IST

Pourcentage

70%

80%

80%

85%

90%

90%

Taux de réalisation des campagnes de sensibilisation

Pourcentage

ND

100%

100%

100%

100%

100%

Proportion de groupes à risque sensibilisés sur le VIH/Sida

Pourcentage

65%

65%

65%

75%

80%

80%

Proportion de personnes dépistées lors des campagnes sur le VIH/SIDA et les IST

Pourcentage

ND

65%

65%

75%

80%

80%

 

Source des données : DGPS

 

Précisions méthodologiques :

 

Indicateur n°1 : Proportion de personnes sensibilisées lors des campagnes sur le VIH/SIDA et les IST

 

Cet indicateur mesure le nombre de personnes sensibilisées lors des campagnes sur le VIH/SIDA et les IST sur la population totale du Gabon.

 

Le nombre de personnes sensibilisées est la somme de toutes les personnes présentes lors des campagnes réalisées dans l’année, estimé sur la base des listes de présence.

 

La population totale est issue des données de SPECTRUM, qui réalise des extrapolations donnant une estimation de la population à l’heure actuelle.

 

Indicateur n°2 : Taux de réalisation des campagnes de sensibilisation

 

Cet indicateur mesure l’avancement dans l’organisation des 2 campagnes de sensibilisation sur le VIH/SIDA et les IST.

 

Indicateur n°3 : Proportion de groupes à risque sensibilisés sur le VIH/Sida

 

Cet indicateur mesure le nombre de groupes à risque sensibilisés sur le VIH/Sida sur le nombre total de groupes à risque identifiés (x 100).

 

Indicateur n°4 : Proportion de personnes dépistées lors des campagnes sur le VIH/SIDA et les IST

 

Cet indicateur mesure le nombre de personnes dépistées sur la population totale du Gabon (estimation SPECTRUM) (x 100).

 

 

 

 

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Organiser des campagnes de sensibilisation et de dépistage pour le changement de comportement ;
  • Organiser des campagnes de sensibilisation de proximité et de dépistage à l’intention des groupes à risque ;
  • Renforcer et étendre les centres de conseil sur la SSR pour les adolescents et les jeunes ;
  • Renforcer et étendre l’enseignement du VIH, de la SSR et des IST dans les établissements d’enseignement

 

CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

  • PLIST, Education Nationale, Défense, ONG

OBJECTIF N°2 : Renforcer la couverture nationale et l’accès des PVVIH aux services de prise en charge globale (médicale, psychosociale, communautaire et nutritionnelle) et assurer la couverture pour l’élimination de la transmission mère - enfant du VIH

 

Type de finalité des résultats visés

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

¨

Efficience de l’Administration

 

Résultat annuel

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Développer la prise en charge globale dans les structures de soins en menant des actions de formation sur les aspects médicaux, psychosociaux, nutritionnels et communautaires ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Former 25 relais communautaires et les déployer dans l’ensemble des centres de prise en charge ;

 

  • Résultat annuel attendu 3 : Augmenter la proportion des femmes enceintes VIH+ recevant des ARV pour ETME (Elimination de la Transmission Mère et Enfant) d’au moins 10%.

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2014

Réalisation

2015

Réalisation

2016

Réalisation

2017

Cible

2018

Prévision

Cible

Echéance pluriannuelle

2018

Proportion d’agents de santé dans les centres de prise en charge ayant bénéficié d’une formation dans la prise en charge globale des PVVIH

Pourcentage

65

65

65

75

80

80

Proportion de relais communautaires ayant bénéficié d’une formation dans la prise en charge communautaire des PVVIH

Pourcentage

ND

75

75

80

90

90

Proportion de femmes enceintes conseillées qui acceptent le dépistage du VIH dans les SMI

Pourcentage

75

75

75

80

95

95

Proportion de femmes enceintes séropositives mises sous ARV dans les SMI

Pourcentage

75

75

75

80

95

95

Proportion de nourrissons nés de mères séropositives suivis dans les SMI

Pourcentage

75

75

85

90

95

95

 

Source des données : DGPS, PTME, UNGASS 2010, EDS 2012

 

Précisions méthodologiques : Proportion

 

Indicateur n°1 : Proportion d’agents de santé dans les centres de prise en charge ayant bénéficié d’une formation dans la prise en charge globale des PVVIH

 

Cet indicateur mesure le nombre d’agents de santé ayant bénéficié d’une formation dans la prise en charge globale des PVVIH sur le nombre total d'agents de santé travaillant dans les structures de prise en charge des PVVIH (x 100).

 

Indicateur n°2 : Proportion de relais communautaires ayant bénéficié d’une formation dans la prise en charge communautaire des PVVIH

 

Cet indicateur mesure le nombre de femmes enceintes conseillées qui acceptent le dépistage du VIH dans les SMI sur nombre total de femmes enceintes vues dans les SMI (x 100).

 

Indicateur n°3 : Proportion de femmes enceintes séropositives mises sous ARV dans les SMI

 

Cet indicateur mesure le nombre de femmes enceintes séropositives mises sous ARV dans les SMI sur nombre total de femmes enceintes séropositives sous ARV (x 100).

 

Indicateur n°4 : Proportion de nourrissons nés de mères séropositives suivis dans les SMI

 

Cet indicateur mesure le nombre de nourrissons nés de mères séropositives suivis dans les SMI sur nombre total de nourrissons nés de mères séropositives (x 100).

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Renforcer les capacités des services de santé pour la prise en charge globale des PVVIH ;
  • Renforcer les capacités d’intervention des prestataires des services de santé dans la prise en charge globale des PVVIH ;
  • Former et recycler le personnel soignant des SMI sur l’ETME ;
  • Assurer le conseil, le dépistage du VIH et la dispensation des antirétroviraux dans les SMI pour l’ETME ;
  • Assurer le suivi des enfants nés de mères séropositives dans les SMI.

 

CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

  • PLIST, CTA, CHR, OPN, DNSMI, LABO NAT’L

 

OBJECTIF N°3 : Disposer d’un système optimal de gestion des approvisionnements et des stocks de médicaments et de réactifs pour la thérapie antirétrovirale, et les infections opportunistes

 

Type de finalité des résultats visés

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

þ

Efficience de l’Administration

 

Résultat annuel

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Améliorer les procédures de gestion de stock de médicaments dans les centres de prise en charge ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Former le personnel sur les procédures de gestion des stocks de médicaments

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2014

Réalisation

2015

Prévision

2016

Prévision

2017

Cible

Cible

2018

Cible

Echéance pluriannuelle

2018

Proportion de structures de prise en charge du VIH ayant reçu des supports de procédure en matière de stockage

Pourcentage

100

50

50

70

80

80

Proportion de structure de prise en charge du VIH ayant bénéficié d’un renforcement de capacités en gestion des stocks

Pourcentage

100

50

50

70

80

80

 

Source des données : DGPS

 

Précisions méthodologiques : Proportion

 

Indicateur n°1 : Proportion de structures de prise en charge du VIH ayant reçu des supports de procédure en matière de stockage

 

Cet indicateur mesure le nombre de structures ayant reçu des supports de procédure en matière de stockage de médicaments sur nombre total de structures pratiquant la gestion des stocks (x 100).

 

Indicateur n°2 : Proportion de structure de prise en charge du VIH ayant bénéficié d’un renforcement de capacités en gestion des stocks

 

Cet indicateur mesure le nombre de structures ayant bénéficié d’un renforcement de capacités en gestion des stocks de médicaments sur le nombre total de structures pratiquant la gestion de stock (x 100).

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Elaborer, valider et diffuser les procédures de gestion de stock des médicaments ;
  • Renforcer les capacités des structures de prise en charge à la gestion des stocks.

 

CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

Office Pharmaceutique National (OPN).

 

 

 

 

OBJECTIF N°4 : Renforcer le système de surveillance épidémiologique et comportementale sur le VIH et les IST

 

Type de finalité des résultats visés

þ

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

¨

Efficience de l’Administration

 

Résultat annuel

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Réaliser une enquête CAP dans les groupes spécifiques ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Elaborer le rapport de surveillance épidémiologique

 

Indicateurs

 

 

 

Intitulé

 

 

Unité

2014

Réalisation

2015

Réalisation

2016

Réalisation

2017

Cible

Cible

Echéance pluriannuelle

(2017)

Taux de réalisation des enquêtes sur les sites sentinelle et des groupes spécifiques

Pourcentage

ND

100%

100%

100%

100%

Taux d’élaboration du rapport de surveillance épidémiologique

Pourcentage

ND

100%

100%

100%

100%

 

Source des données : DGPS

 

Précisions méthodologiques : Proportion

 

Indicateur n°1 : Taux de réalisation des enquêtes sur les sites sentinelles et des groupes spécifiques

 

Cet indicateur mesure l’avancement dans la réalisation des enquêtes sur les sites sentinelles (structures qui font le dépistage) et des groupes spécifiques (jeunes, professionnels du sexe, consommateurs des drogues injectables, militaires…) ;

 

Indicateur n°2 : Taux d’élaboration du rapport de surveillance épidémiologique

 

Cet indicateur mesure l’avancement dans l’élaboration du rapport de surveillance épidémiologique.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Faire une (1) enquête pour la surveillance épidémiologique et les IST
  • Elaborer un rapport de surveillance épidémiologique
  • Elaborer un rapport sur les IST

 

CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

Programme de Lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles (PLIST).

 

OBJECTIF N°5 : Renforcer la coordination nationale, sectorielle et provinciale autour du suivi et de l’évaluation du plan stratégique

 

Type de finalité des résultats visés

¨

Efficacité socio-économique

¨

Qualité de service rendu aux usagers

þ

Efficience de l’Administration

 

Résultat annuel

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Structurer et formaliser un cadre de collaboration avec les différentes parties prenantes dans le champ du programme (réunions, rapports, projets…) ;

 

  • Résultat annuel attendu 2 : Etendre les comités départementaux de lutte contre le VIH/SIDA

 

 

 

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2014

Réalisation

2015

Réalisation

2016

Réalisation

2017

Cible

2018

Prévision

Cible

Echéance pluriannuelle

(2018)

Proportion de comités départementaux mis en place

Pourcentage

75%

75%

100%

100%

100%

100

Nombre de réunions tenues et de rapports disponibles

Nombre

-

27

36

70

100

100

 

Source des données : DGPS

 

Précisions méthodologiques :

 

Indicateur n°1 : Proportion de comités départementaux mis en place

 

C’est le nombre de comités départementaux mis en place sur le nombre total de départements administratifs (x 100).

 

Indicateur n°2 : Nombre de réunions tenues et de rapports disponibles

 

C’est le total de réunions tenues au sein du cadre de collaboration avec les différentes parties prenantes dans le champ du programme, plus le nombre de rapports qui sont produits à l’issu de ces réunions.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Renforcer le cadre institutionnel de coordination réunions tenues au sein du cadre de collaboration avec les différentes parties prenantes dans le champ du programme, plus le nombre de rapports qui sont produits à l’issu de ces réunions ;
  • Etendre les comités départementaux.

 

CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

  • OMS, ONG, COMITES MINISTERIELS DE LUTTE CONTRE LE SIDA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PRESENTATION DES MOYENS DEMANDES

 

 

PROPOSITIONS BUDGETAIRES

 

PRESENTATION DES CREDITS PAR ACTION ET PAR TITRE

 

 

Ouverts en 2016 (1)

Demandés pour 2017

Prévisions 2018

Prévisions 2019

Actions et titres

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

N°25.843.1 : Prévention et lutte multisectorielle contre le SIDA

267 658 509

267 658 509

267 658 509

267 658 509

267 658 509

267 658 509

267 658 509

267 658 509

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

23 976 000

23 976 000

23 976 000

23 976 000

23 976 000

23 976 000

23 976 000

23 976 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

234 322 509

234 322 509

234 322 509

234 322 509

234 322 509

234 322 509

234 322 509

234 322 509

Titre 4. Dépenses de transfert

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

 

-

-

-

-

N°25.843.2 : Prise en charge des malades du SIDA

1 855 485 491

1 855 485 491

1 793 578 613

1 793 578 613

1 793 578 613

1 793 578 613

1 793 578 613

1 793 578 613

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

89 808 000

89 808 000

27 901 122

27 901 122

27 901 122

27 901 122

27 901 122

27 901 122

Titre 3. Dépenses de biens et services

1 765 677 491

1 765 677 491

1 765 677 491

1 765 677 491

1 765 677 491

1 765 677 491

1 765 677 491

1 765 677 491

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

Total pour le programme

2 123 144 000

2 123 144 000

2 061 237 122

2 061 237 122

2 061 237 122

2 061 237 122

2 061 237 122

2 061 237 122

Dont : FDC, ADP (2) et autres ressources attendus

               

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

113 784 000

113 784 000

51 877 122

51 877 122

51 877 122

51 877 122

51 877 122

51 877 122

Titre 3. Dépenses de biens et services

2 000 000 000

2 000 000 000

2 000 000 000

2 000 000 000

2 000 000 000

2 000 000 000

2 000 000 000

2 000 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

9 360 000

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

  1. Les crédits qui figurent dans cette colonne sont ceux de la loi de finances rectificative.
  2. FDC : fonds de concours (article 57 alinéa 2 de la LOLFEB)
    ADP : attributions de produits (article 57 alinéa 4 de la LOLFEB)

 

PROPOSITIONS D’EMPLOIS

 

 

EMPLOIS DE L’administration

 

 

Effectifs

Emplois de l’administration

Réalisation 2015

 

(1)

Ouverts en LF pour 2016

(a)

Répartition prévisionnelle 2017

Total

 

 

 

Prévisions de sorties

Prévisions d’entrées

Ecart

(entrées - sorties)

Effectifs 2016

(a + Ecart)

Solde permanente des emplois de l’administration

(s) = s1 + s2 + s3 + s4

145

171

0

64

64

235

Solde forfaitaire globale (s1)

 

 

 

 

 

 

Catégorie A (s2)

65

67

0

38

38

105

Permanents

54

56

0

38

38

105

Non permanents

11

11

0

0

0

11

Catégorie B (s3)

78

102

0

26

26

128

Permanents

68

0

0

0

0

0

Non permanents

10

0

0

0

0

0

Catégorie C (s4)

2

2

0

0

0

2

Permanents

1

1

0

0

0

1

Non permanents

1

1

0

0

0

1

Main d’œuvre non permanente (t)

8

8

0

0

0

8

Total pour les emplois de l’administration (v) = s+t

153

179

0

64

64

243

 

  1. La réalisation de l’année précédente reprend la présentation du total du RAP de l’année précédente

 

 

 

 

 

JUSTIFICATION AU PREMIER FRANC CFA

 

 

 

DEPENSES DE PERSONNEL

 

Tableau 1 : effectifs et masse salariale

 

 

2016

Réalisation

2017

Prévision

Ecart entre 2017 et 2016

 

Effectifs (1)

Coût total (2)

Effectifs (1)

Coût total (2)

Ecart d’effectifs

(effectifs 2016 – effectifs 2015)

Ecart de coût

(coût 2016 – coût 2015)

Solde permanente des emplois de l’administration

(s) = s1 + s2 + s3 + s4

171

113 784 000

235

NC

64

NC

Solde forfaitaire globale (s1)

 

 

 

 

 

 

Catégorie A (s2)

67

 

105

 

38

 

Permanents

56

 

105

 

38

 

Non permanents

11

 

0

 

0

 

Catégorie B (s3)

102

 

128

 

26

 

Permanents

87

 

128

 

26

 

Non permanents

15

 

0

 

0

 

Catégorie C (s4)

2

 

2

 

0

 

Permanents

1

 

0

 

0

 

Non permanents

1

 

0

 

0

 

Main d’œuvre non permanente (t)

8

 

8

 

0

 

Emplois des opérateurs (u)

0

 

0

 

0

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (3)

0

 

0

 

0

 

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (4)

0

 

0

 

0

 

Total pour le programme

(v) = s + t + u

179

 

243

 

64

 

 

  1. Les effectifs rappelés ci-dessus pour l’année considérée sont ceux de la colonne « Total » des propositions d’emplois de l’administration (voir p25), ou la somme des données de la colonne « Prévision 2017 » des propositions d’emplois des opérateurs de l’Etat
  2. Le coût total des emplois pour le programme doit être égal au « Titre 2. Dépenses de personnel » de la présentation des crédits par action et par titre pour l’année considérée (voir p23)
  3. Les emplois dont les rémunérations sont versées en direct par l’Etat
  4. Les emplois dont les rémunérations sont versées par l’opérateur sur ressources émanant du programme

 

 

 

 

Tableau 2 : Besoins de recrutement

 

Besoins de recrutement

Justification

Priorité

Métier / Fonction

Nombre

Dont internes

Dont externes

1

Pharmacien (A1)

11

 

 

PLIST (01) et CTA (10)

2

Assistante sociale (A2)

12

 

 

DGPS (01), PLIST (01) et CTA (10)

3

Statisticien (B1)

10

 

 

CTA (10)

4

Médecins (A1)

06

 

 

CTA (06)

5

Technicien de laboratoire  (A2)

07

 

 

CTA (07)

6

Secrétaire de santé et d’administration (B2)

03

 

 

DGPS (01) et CTA (02)

7

Agent technique de pharmacie (B2)

03

 

 

CTA (03)

8

Infirmiers Assistants (B2)

05

 

 

CTA (05)

9

Infirmier d'Etat (B1)

05

 

 

CTA (05)

10

Psychologue (A1)

03

 

 

CTA (03)

 

 

 

 

AUTRES DEPENSES

 

 

 

Actions

 

Déterminants physiques et financiers

Montants

Observations

PLF 2017

 AE

 CP

 

Action 1:PREVENTION ET LUTTE MULTISECTORIELLE CONTRE LE SIDA

 

0

 

Campagnes de sensibilisation

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

27 000 000 

27 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Elaboration des supports de communication et de sensibilisation

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

10 000 000

10 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Enquêtes de surveillance épidémiologique

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Restes à payer consommation antérieure

 

 

 

0

 

Convention fournitures

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

50 000 000

50 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Achat de préservatifs

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

45 000 000

45 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Renforcement des capacités des personnels de santé à la TME

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

10 000 000

10 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Achat d'intrants pour la campagne de dépistage volontaire et anonyme

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

10 000 000

10 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Formation  des Médecins chefs de districts sanitaires et des pédiatres à la Prise en charge pédiatrique

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

9 000 000

9 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Formation des agents communautaires et pairs éducateurs

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

9 000 000

9 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Action 1:PRISE EN CHARGE DES MALADES DU SIDA 

 

0

 

Achat des médicaments ARV

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

1 700 000 000

1 700 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Médicaments pour infections opportunistes

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

25 000 000

25 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Achat des consommables médicaux

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

90 000 000

90 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

Achat des produits alimentaires pour l'appui nutritionnel aux personnes vivant avec le VIH

 

 

 

0

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

0

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

0

 

Dépenses indispensables

 

 

15 000 000

15 000 000

 

Autres

 

 

 

0

 

 

 

 

PROGRAMME Pilotage et Soutien à la Politique DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA POPULATION

PRESENTATION DU PROGRAMME

 

 

 

 

PERIMETRE DU PROGRAMME

 

Le Programme "Pilotage et Soutien à la Politique Sanitaire et de la Prévoyance Sociale" est piloté par le Secrétaire Général du Ministère de la Santé, de la Prévoyance Sociale et de Solidarité Nationale. Il a pour principales missions : la définition des orientations stratégiques, la coordination technique et l'administration générale des services du Ministère.

 

Le programme "Pilotage et Soutien" comprend toutes les fonctions transversales devant venir en appui des Directions Générales sectorielles. Ces fonctions sont aujourd’hui portées par des Directions Centrales (Communication, Ressources Humaines, Documentation et Archivage, Système d’Information, Statistiques, Affaires Juridiques, Planification des Infrastructures et des Equipements).

 

Ces nouvelles fonctions, ayant été créées très récemment, ne sont pas encore opérationnelles pour la plupart : les agents ne sont pas nommés, les conditions d’accueil et de travail de ces agents ne sont souvent pas assurées, les feuilles de route ne sont pas encore définies. Cependant, les décrets précisent clairement les attributions de chaque Direction et Service, ce qui facilitera la mise en place réelle de ces fonctions et la déclinaison des missions permanentes en plans de travail opérationnels.

 

Les années à venir seront donc des années de mise en place et d’organisation de ces fonctions nouvelles. L’année 2017 sera une année de transition entre l’ancienne organisation avec des services qui parfois portent telle ou telle fonction, y compris au sein de Directions Générales et la nouvelle organisation avec les Directions Centrales. Les difficultés rencontrées et défis à relever aujourd’hui par le programme Pilotage et Soutien sont donc de plusieurs ordres :

 

D’ordre général pour l’ensemble du programme :

 

  • l’absence ou l’insuffisance de personnel formé dans le champ de compétences de la fonction (par exemple en matière de communication ou d’affaires juridiques) ;
  • la sous-exploitation des agents pour des raisons d’inadéquation en termes de compétences ou d’insuffisance notable de moyens et outils de travail ;
  • le manque et parfois l’absence totale de collaboration avec les agents bénéficiaires sectoriels : absence d’analyse systématique des besoins notamment, absence d’enquêtes de satisfaction, manques d’échanges au quotidien) ;
  • le manque de données fiables sur l’existant (notamment sur le patrimoine du ministère, les équipements, les agents…) ;
  • l’absence de cadre de collaboration entre les différentes fonctions du programme pilotage et Soutien, et donc une « équipe » à construire.

 

En ce qui concerne certains domaines spécifiques d’appui :

 

  • une transition à opérer entre gestion administrative du personnel et gestion des ressources humaines : rationnellement évaluer les besoins en compétences afin de pouvoir développer des plans de formation, effectuer des redéploiements et optimiser le suivi de carrière, déclinaison de politiques de GRH et anticipation des évolutions des métiers, etc. ;
  • les grands chantiers à lancer porteront sur la redéfinition, la formalisation, la diffusion et le contrôle des procédures transversales afin d’améliorer le fonctionnement interne ;
  • un mode de pilotage et de coordination des différentes administrations est à formaliser afin de le rendre plus fonctionnel (absence de procédures d’harmonisation et d’élaboration des rapports d’activités, difficultés à organiser à l’avance les réunions d’échanges et à réunir les personnes invitées, absence d’outils de suivi et de pilotage de l’activité) ;
  • une fonction communication interne qui n’est pas encore organisée au sein du Ministère et donc faite de manière informelle ;
  • l’absence d’état des lieux exhaustif du patrimoine du Ministère ;
  • l’absence de politique et procédures de centralisation des achats et de gestion optimale des moyens généraux ;
  • l’absence d’un véritable système de gestion de l’information (aussi bien sur le plan de la Documentation et des Archives que sur le plan sanitaire).

 

 

 

 

PRESENTATION DES ACTIONS

 

 

ACTION N° 1 : Pilotage de la stratégie ministérielle

 

 

Cette action vise à concevoir et mettre en œuvre la politique nationale en matière de santé, de prévoyance sociale et de solidarité nationale en République Gabonaise.

 

Elle consiste à :

 

  • organiser et asseoir la gouvernance du secteur par les documents et outils de référence appropriés (politique nationale de santé, code de la santé, plan national de développement sanitaire décliné dans le volet santé du PSGE, normes du secteur de la santé, carte sanitaire, mise en œuvre de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon-SIHG) ;
  • assurer le plaidoyer et la mobilisation des moyens nécessaires à son action ;
  • anticiper les évolutions en matière de politique et de gouvernance sanitaire nationale et prendre les mesures appropriées ;
  • garantir le contrôle de performance du département ;
  • assurer, en concertation avec les autres ministères concernés, la mise en œuvre des Déclarations, Conventions et protocoles en matière de santé et de prévoyance sociale signés par le Gabon, et les options de coopération sanitaire et sociale liées à la politique sanitaire et sociale internationale à laquelle contribue le Gabon.

 

ACTION N° 2 : Coordination administrative

 

Cette action consiste à :

 

  • coordonner la politique de gestion des ressources humaines ;
  • veiller à l’actualisation du plan directeur de développement des ressources humaines ;
  • faire respecter les lois ainsi que leurs textes d’application relatifs aux services de l’Etat, aux moyens d’actions et aux orientations de ces services ;
  • orienter, superviser et coordonner l’action des directions générales du ministère ;
  • agir comme expert stratégique dans les domaines d’activités des services ;
  • s’assurer que les différentes fonctions correspondant aux divers domaines d’activités des services sont intégrées et concourent à l’optimum à la fois de chaque service du ministère et de l’Etat dans son ensemble ;
  • s’assurer que les services du ministère reçoivent les ressources dont ils ont besoin en quantité et en qualité, et que ces ressources sont utilisées en totalité et conformément aux plans et programmes d’activités arrêtés sous la forme de lois et de leurs textes d’application ;
  • proposer, en collaboration avec l’inspection générale des services du ministère, la création et l’organisation des services du ministère ;
  • émettre un avis sur la création de services décentralisés proposés par les services centraux qui en assurent le contrôle ou la tutelle ;
  • s’assurer que les services centraux du ministère jouent leur rôle dans la supervision des services décentralisés placés sous leur contrôle ou leur tutelle ;
  • assurer la liaison entre les services du ministère et le ministre d’une part, et entre les services du ministère et les organes de régulation et de gestion des services de l’Etat d’autre part.

CADRAGE STRATEGIQUE

 

 

 

 

PRESENTATION STRATEGIQUE DU PROGRAMME

               

ANALYSE STRATEGIQUE DU CONTEXTE ET DU CHAMP DU PROGRAMME

 

Il existe une volonté politique de mettre en œuvre les réformes institutionnelles nécessaires pour améliorer la performance du département, qui se traduirait en termes d’augmentation de la satisfaction des usagers. Les attentes de ces derniers sont nombreuses. Ce sont :

 

Au niveau des services centraux :

 

  • une meilleure coordination et organisation des services en termes d’affectation et d‘identification des bureaux et espaces de travail des agents ;
  • une meilleure politique de motivation/incitation des personnels.

 

Au niveau du public :

 

  • une meilleure qualité du service public, notamment pour ce qui est de l’accueil.

 

Les principaux éléments de contexte et les faits marquants récents sont l’abrogation du décret 1158/PR/MSPP par le décret 0326/PR/MS du 28 février 2013, qui implique une nouvelle organisation des directions générales, et la création de 7 directions centrales.

 

Au niveau du volet Prévoyance Sociale, le programme ‘’Pilotage et soutien’’ s’appuie sur le décret n° 0336/PR/MFAS, du 28 avril 2013 portant attribution et organisation du l’ancien Ministère de la Famille et des Affaires Sociales.

 

L’action de l’administration d’Etat dans le champ du programme comporte des points forts et des points faibles.

 

Le principal point fort est la mise en place de nouvelles procédures financières via la mise en place des DCAF. Toutefois, il subsiste des problèmes d’exécution du budget et de respect des procédures.  Sur ce point, le Secrétariat Général attend de la DCAF qu’elle agisse dans le strict respect des procédures. C'est-à-dire engager des lignes budgétaires avec l’autorisation de tous responsables concernés ; engager les dépenses pour les lignes budgétaires ayant fait l’objet d’un plan d’action annuel validé par le Secrétaire Général. Il est de la plus haute importance que la DCAF apporte un appui conseil aux responsables dans le besoin, et qu’elle mette en œuvre le suivi et l’analyse du financement des hôpitaux et autres structures de santé.

 

Comme avancée significative au niveau de la DCRH, on peut noter d’élaboration du document de Politique de Développement des Ressources Humaines (PDRH) en 2016.

 

En termes de statistiques pour le pilotage de l’action publique, trois services sont responsables de la gestion des données statistiques : la Direction Centrale des Systèmes d’Information (DCSI) qui produit les statistiques de routine, le service de la carte sanitaire qui produit les données des ressources, et l’Institut d’Epidémiologie et de Lutte contre les Endémies (IELE) en charge de la surveillance épidémiologique et des investigations.

 

La Cellule d’Observation de la Santé Publique (COSP) assure la compilation des données des trois services pour produire le tableau de bord général de la santé.

 

La remontée de données des Services déconcentrés vers les Administrations centrales se fait via des supports papiers et électroniques. Toutefois, au niveau central, les données ne sont pas exploitées comme support à la prise de décision. Et à ce jour il n’existe pas de schéma directeur du système d’information orienté vers la production de statistiques au Ministère en charge de la Santé. De même qu’un plan d’élargissement progressif des données à collecter n’a pas été défini. Pour finir, un plan d’informatisation de la collecte, de la transmission et de l’exploitation des données n’a pas été élaboré.

 

La mise en place de plans d’actions comportant des résultats mesurables avec chronogramme est la solution envisagée afin d’aider les RPROG et les RBOP à mettre sous contrôle les indicateurs indispensables pour piloter l’atteinte des objectifs dans le cadre de la BOP et pouvoir rendre compte de leur niveau d’atteinte.

 

La fonction communication est un relais et une interface entre le Ministère de la santé, les autres ministères et la population. Elle est responsable de la vulgarisation des actions ministérielles, et découle directement des instructions du Ministre.

 

Pour ce qui est de la répartition de la communication gérée au niveau du Cabinet et la communication gérée au niveau du SG, de l’Administration, la communication du Cabinet sera politique et orientée sur les activités des Ministres et la communication du SG sera technique, éducative et orienté vers les activités liées au plan national de développement sanitaire (PNDS).

 

 

 

La communication externe générale est un point plutôt positif. Cependant, le manque de moyens résume les activités de COM à la sollicitation de la presse écrite et audiovisuelle.

 

La communication interne est faible. Les agents estiment que la hiérarchie ne communique pas du tout sur les éléments clés, tels que la vision, la mission et les objectifs en matière de Santé. En effet, rares sont ceux qui connaissent le PSGE-Santé ou les grandes lignes du PNDS. De plus, beaucoup de travail est abattu au quotidien. Malheureusement, l’information n’est pas relayée, aussi bien au sein du Ministère que vis-à-vis des populations.

 

On note également un manque de visibilité interne et externe quant aux missions de prévoyance sociale : les textes sont mal appropriés par les agents, et les usagers méconnaissent ce qu’ils sont en droit d’attendre du Ministère.

 

Les attentes internes au Ministère par rapport à la fonction Communication sont prioritairement la création et l’équipement d'un service communication rattachée au Secrétariat Général.

 

Il existe un manque en personnel capable de réaliser des documents papiers et visuels du ministère.

Le recours à des expertises extérieures au Ministère en matière de communication est l’appel avec succès à la presse écrite et aux médias audiovisuels

 

ENJEUX

 

  • Enjeu 1 : Assurer une gouvernance proactive et efficace de l’administration du ministère ;
  • Enjeu 2 : Faire des fonctions support des acteurs déterminants de la modernisation de l’administration du ministère ;
  • Enjeu 3 : Développer la performance globale et au niveau de chaque fonction soutien.

 

 

 

PRESENTATION DES OBJECTIFS STRATEGIQUES

 

Liste des objectifs stratégiques avec les résultats annuels attendus

 

OBJECTIF N°1 : Etre parvenu d’ici 2017 à faire vivre un dispositif opérationnel de pilotage des programmes assis sur des pratiques courantes et garantir l’application des procédures internes du Ministère

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Avoir reçu 14 rapports sur la coordination stratégique (Cab/SG/RPROG) ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Organiser 12 réunions par an avec les parties prenantes ;
  • Résultat annuel attendu 3 : Réaliser 4 visites de terrain par dans le cadre de travail du programme avec les régions sanitaires ;
  • Résultat annuel attendu 3 : Elaborer 4 manuels de procédures et deux guides d’inspection.

 

OBJECTIF N°2 : Elaborer ou réviser d’ici 2017, les textes juridiques des structures du Ministère de la Santé, de la Prévoyance Sociale et de la Solidarité Nationale

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Elaborer 50% des textes juridiques (lois, décret, arrêté, décision).

 

OBJECTIF N°3 : Etre parvenu d’ici 2017 à professionnaliser les managers BOP dans le processus et les pratiques budgétaires

 

  • Résultat annuel attendu 1 :100 % des documents préalables à l’exécution budgétaire 2016 sont produits par les équipes de Programme du Ministère avant le 31 décembre 2015 ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Renforcer les capacités budgétaires des managers BOP (RPROG/RBOP/RUO).

 

  •  

Présentation détaillée des objectifs stratégiques

 

 

OBJECTIF N°1 : Etre parvenu d’ici 2017 à faire vivre un dispositif opérationnel de pilotage des programmes assis sur des pratiques courantes et garantir l’application des procédures internes du Ministère

Type de finalité des résultats visés

 

¨

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

þ

Efficience de l’Administration

 

Résultats annuels

 

  • Résultat annuel attendu 1 : Avoir reçu 14 rapports sur la coordination stratégique (Cab/SG/RPROG/DRS) ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Organiser 16 réunions par an avec les parties prenantes (Cab/SG/RPROG) ;
  • Résultat annuel attendu 3 : Réaliser 8 visites de terrain par an ;
  • Résultat annuel attendu 4 : Elaborer 4 manuels de procédures et deux guides d’inspection.

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2014

Réalisation

2015

Réalisation

2016

Réalisation

2017

Cible

2018

Prévision

Cible

Echéance pluriannuelle 2018

Nombre de rapports reçus

Nombre

0

10

14

14

14

14 (2016)

Nombre de réunions tenues

Nombre

0

0

12

16

24

24

Nombre de visites de terrain réalisées

Nombre

0

0

4

8

12

12

Taux d’avancement dans l’élaboration des manuels de procédures et des guides

Pourcentage

0%

0%

100%

N/A

N/A

N/A

 

Source des données : SG

 

Précisions méthodologiques : proportion et nombre

 

Indicateur 1 : Nombre de rapports reçus

 

Cet indicateur mesure le nombre de rapports reçus en vue d’élaborer le rapport annuel du Ministère

  • 10 rapports des DRS ;
  • 4 rapports du comité ministériel de la réforme budgétaire ;

 

Indicateur 2 : Nombre de réunions bimensuelles tenues

 

Cet indicateur mesure le nombre de réunions tenues avec les parties prenantes (Cab/SG/RPROG)

  • Une (1) réunion avec chaque pan du ministère tous les deux (2) mois = 8 réunions (SG/DG) ;
  • Une (1) réunion du comité ministériel par trimestre = 4 réunions (Cab/SG/RPROG).

 

Indicateur 3 : Nombre de visites de terrain réalisées

 

Cet indicateur mesure le nombre de visites de terrain réalisés par le RPROG pour dynamiser son administration, en raison d’une visite de terrain par trimestre.

 

Indicateur 4 : Taux d’avancement dans l’élaboration des manuels de procédures et des guides

 

Cet indicateur mesure l’avancement dans l’élaboration des manuels de procédures et des guides.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Mettre en place une équipe projet ;
  • Définir des processus d’élaboration des rapports d’activité (périodicité, formation type, procédure de transmission, point focal, etc.) ;
  • Définir un programme d’activités annuel au niveau du SG ;
  • Elaborer un tableau de bord ;
  • Définir et mettre en œuvre un cadre managérial (réunions, entretiens individuels, etc.) ;
  • Recenser les procédures existantes par fonction et les formaliser dans un manuel (exemple : procédure budgétaire) ;
  • Formaliser et harmoniser de nouvelles procédures (exemple : demandes d’emploi) et actualiser le manuel global ;

 

 

OBJECTIF N°2 : Elaborer ou réviser d’ici 2017, les textes juridiques des structures du Ministère de la Santé, de la Prévoyance Sociale et de la Solidarité Nationale

 

Type de finalité des résultats visés

 

¨

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

þ

Efficience de l’Administration

 

Résultat annuel

 

  • Résultat annuel attendu : Elaborer 75% des textes juridiques (lois, décrets, arrêtés, décisions)

 

Indicateurs

 

 

 

Intitulé

 

 

Unité

 

2014

Réalisation

 

2015

Réalisation

 

2016

Réalisation

 

2017

Cible

 

2018

Prévision

Cible

Echéance pluriannuelle (2018)

Taux d’élaboration des textes juridique

Pourcentage

10%

25%

50%

75%

100%

100%

 

Source des données : SG

 

Précisions méthodologiques : proportion

 

Indicateur 1 : Taux d’élaboration des textes juridiques du Ministère

Cet indicateur mesure l’avancement dans l’élaboration des textes juridiques du Ministère. 50% représente 10 textes juridiques (lois, arrêté, décret, décision) à élaborer en 2016.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Mettre en place une organisation en mode projet ;
  • Recenser les structures n’ayant pas de textes juridiques ;
  • Définir le chronogramme d’examen des textes ;
  • Faire valider les textes juridiques par la Commission des textes.

 

 

CONTRIBUTIONS DES OPERATEURS / PARTENAIRES

 

Ministère de la Fonction Publique : appui à la réalisation des cadres organiques.

 

OBJECTIF N°3 : Etre parvenu d’ici 2017 à professionnaliser les managers BOP dans le processus et les pratiques budgétaires

 

 

Type de finalité des résultats visés

 

¨

Efficacité socio-économique

þ

Qualité de service rendu aux usagers

þ

Efficience de l’Administration

 

Résultats annuels

 

  • Résultat annuel attendu 1 : 100 % des documents préalables à l’exécution budgétaire 2017 sont produits par les équipes de Programme du Ministère avant le 31 décembre 2016 ;
  • Résultat annuel attendu 2 : Renforcer les capacités budgétaires des managers BOP (RPROG/RBOP/RUO).

 

 

 

 

 

 

Indicateurs

 

Intitulé

Unité

2014

Réalisation

2015

Réalisation

2016

Réalisation

2017

Cible

Cible

Echéance pluriannuelle

2018

Taux d’élaboration avant le 31.12 des documents préalables à l’exécution budgétaire

Pourcentage

NC

NC

100

100

N/A

Nombre de managers formés

Nombre

NC

NC

40

70

N/A

 

Source des données : SG, DCAF

 

Précisions méthodologiques :

 

Indicateur 1 : Taux d’élaboration avant le 31.12 des documents préalables à l’exécution budgétaire

Cet indicateur mesure l’avancement dans l’élaboration des documents préalables à l’exécution du budget 2017

 

Indicateur 2 : Nombre de managers formés

 

Cet indicateur mesure le nombre d’acteurs (au niveau central) de la ligne managériale de chaque programme (RPROG/RBOP/RUO) plus les opérateurs formés aux nouvelles pratiques budgétaires : 4 RPROG + 6 BOP + 16 UO + 14 Opérateurs santé, prévoyance sociale et solidarité nationale.

 

ELEMENTS CLES DE LA STRATEGIE D’ACTION

 

  • Elaborer les documents préalables à l’exécution du budget (PBI, DPG…) ;
  • Renforcer les capacités budgétaires des managers BOP ;
  • Tenir avec les managers BOP des réunions périodiques sur l’exécution budgétaire.

 

CONTRIBUTIONS DES PARTENAIRES

 

Unité de Contrôle Budgétaire

 

 

 

 

PRESENTATION DES MOYENS DEMANDES

 

 

PROPOSITIONS BUDGETAIRES

 

PRESENTATION DES CREDITS PAR ACTION ET PAR TITRE

 

 

Ouverts en 2016 (1)

Demandés pour 2017

 

Prévisions 2018

 

Prévisions 2019

 

Actions et titres

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

N°25.850.1 : Pilotage de la stratégie ministérielle

84 054 469

84 054 469

84 054 469

84 054 469

84 054 469

84 054 469

84 054 469

84 054 469

Titre 1. Charges financières de la dette

               

Titre 2. Dépenses de personnel

36 408 000

36 408 000

36 408 000

36 408 000

36 408 000

36 408 000

36 408 000

36 408 000

Titre 3. Dépenses de biens et services

47646469

47646469

47 646 469

47 646 469

47 646 469

47 646 469

47 646 469

47 646 469

Titre 4. Dépenses de transfert

   

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

   

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

   

-

-

-

-

-

-

N°25.850.2 : Coordination administrative

14 479 559 531

14 479 559 531

7 771 271 461

7 771 271 461

7 821 271 461

7 821 271 461

7 821 271 461

7 821 271 461

Titre 1. Charges financières de la dette

               

Titre 2. Dépenses de personnel

14 227 206 000

14 227 206 000

7 618 917 930

7 618 917 930

7 618 917 930

7 618 917 930

7 618 917 930

7 618 917 930

Titre 3. Dépenses de biens et services

252353531

252353531

152 353 531

152 353 531

202 353 531

202 353 531

202 353 531

202 353 531

Titre 4. Dépenses de transfert

   

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

0

0

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

   

-

-

-

-

-

-

Total pour le programme

14 563 614 000

14 563 614 000

7 855 325 930

7 855 325 930

7 905 325 930

7 905 325 930

7 905 325 930

7 905 325 930

Dont : FDC, ADP (2) et autres ressources attendus

0

0

0

0

0

0

0

0

Titre 1. Charges financières de la dette

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 2. Dépenses de personnel

14 263 614 000

14 263 614 000

7 655 325 930

7 655 325 930

7 655 325 930

7 655 325 930

7 655 325 930

7 655 325 930

Titre 3. Dépenses de biens et services

300 000 000

300 000 000

200 000 000

200 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

Titre 4. Dépenses de transfert

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 5. Dépenses d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

Titre 6. Autres dépenses

-

-

-

-

-

-

-

-

                             
  1. Les crédits qui figurent dans cette colonne sont ceux de la loi de finances rectificative.
  2. FDC : fonds de concours (article 57 alinéa 2 de la LOLFEB)
    ADP : attributions de produits (article 57 alinéa 4 de la LOLFEB)

 

 

 

PROPOSITIONS D’EMPLOIS

 

EMPLOIS DE L’administration

 

 

Effectifs

Emplois de l’administration

Réalisation 2015

 

(1)

Ouverts en LF pour 2016

(a)

Répartition prévisionnelle 2017

Total

 

 

 

Prévisions de sorties

Prévisions d’entrées

Ecart

(entrées - sorties)

Effectifs 2016

(a + Ecart)

Solde permanente des emplois de l’administration

(s) = s1 + s2 + s3 + s4

375

789

111

429

318

1107

Solde forfaitaire globale (s1)

   

 

 

 

 

Catégorie A (s2)

177

473

40

332

292

765

Permanents

164

 

 

 

 

 

Non permanents

13

 

 

 

 

 

Catégorie B (s3)

185

313

71

97

26

339

Permanents

153

 

 

 

 

 

Non permanents

32

 

 

 

 

 

Catégorie C (s4)

13

03

0

0

0

03

Permanents

07

02

0

0

0

02

Non permanents

06

01

0

0

0

01

Main d’œuvre non permanente (t)

08

27

0

0

0

27

Total pour les emplois de l’administration (v) = s+t

383

816

111

429

318

1134

 

 

  1. La réalisation de l’année précédente reprend la présentation du total du RAP de l’année précédente

 

 

JUSTIFICATION AU PREMIER FRANC CFA

 

 

 

 

DEPENSES DE PERSONNEL

 

Tableau 1 : effectifs et masse salariale

 

 

2016

Réalisation

2017

Prévision

Ecart entre 2017 et 2016

 

Effectifs (1)

Coût total (2)

Effectifs (1)

Coût total (2)

Ecart d’effectifs

(effectifs 2016 – effectifs 2015)

Ecart de coût

(coût 2016 – coût 2015)

Solde permanente des emplois de l’administration

(s) = s1 + s2 + s3 + s4

789

    14 263 614 000  

1107

NC

318

NC

Solde forfaitaire globale (s1)

 

 

 

 

 

 

Catégorie A (s2)

473

 

765

 

292

 

Permanents

464

 

 

 

 

 

Non permanents

09

 

 

 

 

 

Catégorie B (s3)

313

 

339

 

26

 

Permanents

309

 

 

 

 

 

Non permanents

04

 

 

 

 

 

Catégorie C (s4)

03

 

03

 

0

 

Permanents

02

 

02

 

0

 

Non permanents

01

 

01

 

0

 

Main d’œuvre non permanente (t)

27

 

27

 

0

 

Emplois des opérateurs (u)

0

 

0

 

0

 

Emplois rémunérés par le programme

- inclus dans le plafond d’emplois du ministère (3)

0

 

0

 

0

 

Emplois rémunérés par l’opérateur

- hors plafond d’emplois du ministère (4)

0

 

0

 

0

 

Total pour le programme

(v) = s + t + u

816

 

1134

 

318

 

 

  1. Les effectifs rappelés ci-dessus pour l’année considérée sont ceux de la colonne « Total » des propositions d’emplois de l’administration (voir p25), ou la somme des données de la colonne « Prévision 2017 » des propositions d’emplois des opérateurs de l’Etat
  2. Le coût total des emplois pour le programme doit être égal au « Titre 2. Dépenses de personnel » de la présentation des crédits par action et par titre pour l’année considérée (voir p23)
  3. Les emplois dont les rémunérations sont versées en direct par l’Etat
  4. Les emplois dont les rémunérations sont versées par l’opérateur sur ressources émanant du programme

     

 

 

Tableau 2 : besoins de recrutement

 

Besoins de recrutement

Justification

Priorité

Métier / Fonction

Nombre

Dont internes

Dont externes

1

Médecin du travail

4

 

 

 

2

Radiophysicien

2

 

 

 

3

Médecin légiste

1

 

 

 

4

Médecin cancérologue

1

 

 

 

5

Médecin cardiologue

2

 

 

 

6

Médecin urgentiste

4

 

 

 

7

Médecin Endocrinologue

1

 

 

 

8

Médecin Orthopédiste

2

 

 

 

9

Médecin néo-natologue

6

 

 

 

10

Médecin Gastro-entérologue

3

 

 

 

11

Médecin-urologue

2

 

 

 

12

Médecin neurologue

2

 

 

 

13

Médecin néphrologue

5

 

 

 

14

Médecin rhumatologue

2

 

 

 

15

Médecin Interniste

2

 

 

 

16

Médecin Santé publique

4

 

 

 

17

Médecin Gynécologue- Obstétricien

10

 

 

 

18

Médecin Chirurgien

10

 

 

 

19

Médecin pédiatre

10

 

 

 

20

Médecin Anesthésiste réanimateur

2

 

 

 

21

Médecin ORL

4

 

 

 

22

Médecin ophtalmologue

3

 

 

 

23

Médecin Radiologue

4

 

 

 

24

 Médecin Psychiatre

2

 

 

 

25

Médecins Epidémiologistes

5

 

 

 

26

Médecins Généralistes

35

 

 

 

27

 Pharmacien

10

 

 

 

28

Chirurgien-dentiste/Stomatologue

3

 

 

 

29

Biologiste

5

 

 

 

30

Ingénieur Biomédical

5

 

 

 

31

Biostatisticien

3

 

 

 

32

Ingénieur génie sanitaire

5

 

 

 

33

Spécialiste en logistique

1

 

 

 

34

Diététicien/Nutritionniste

3

 

 

 

35

Psychologue

5

 

 

 

36

Technicien supérieur et infirmier bloc

4

 

 

 

37

 Technicien supérieur hygiène hospitalier

5

 

 

 

38

Technicien supérieur en Soins infirmiers

24

 

 

 

39

Technicien supérieur de Pharmacie

5

 

 

 

40

Technicien supérieur de néphrologie

5

 

 

 

41

Technicien supérieur en odontologie

13

 

 

 

42

Technicien supérieur en ophtalmologie

3

 

 

 

43

Technicien supérieur de puériculture

25

 

 

 

44

Technicien supérieur de kinésithérapie

30

 

 

 

45

IDE/Polyvalent

5

 

 

 

46

Technicien supérieur de Maintenance informatique

4

 

 

 

47

Secrétaire médicale

7

 

 

 

48

Infirmiers accoucheurs

26

 

 

 

49

Infirmiers bloc opératoire, diplômé d'état

8

 

 

 

50

IDE

25

 

 

 

51

ATPH

10

 

 

 

52

ATGSHP

9

 

 

 

53

ATR

5

 

 

 

54

ATS

6

 

 

 

55

Secrétaires

40

 

 

 

56

Archiviste/Documentaliste

2

 

 

 

 

TOTAL

429

 

 

 

 

IDE : Infirmier Diplômé d’Etat

ATPH : Adjoint Technique de Pharmacie

ATGSHP : Adjoint Technique de Génie Sanitaire et d’Hygiène Publique

ATR : Adjoint Technique de Radiologie

ATS : Adjoint Technique de Statistiques

 

 

 

AUTRES DEPENSES

 

 

Actions

Déterminants physiques et financiers

Montants

Observations

PLF 2017

 AE

 CP

 

Action 1: Pilotage de la stratégie ministérielle                          

Activité 1: mise en place d’une cellule d’information chargée de publier une périodique

 

                                    -    

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

                     -    

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

                     -    

 

Dépenses indispensables

 

 

 

15 000 000

 

15 000 000

 

Autres

 

 

 

                     -    

 

Activité 2: renforcement des capacités des membres  des Cabinets des Ministres

 

                                    -    

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

                     -    

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

                     -    

 

Dépenses indispensables

 

 

 

15 000 000

 

15 000 000

 

Autres

 

 

 

                     -    

 

Activité 3: mise en place d'un Comité de  suivi et  d'évaluation du PNDS

 

                               -    

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

                  -    

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

                  -    

 

Dépenses indispensables

 

 

17 646 469

17 646 469

 

Autres

 

 

 

                  -    

 

Action 2: Coordination administrative

Activité 1: Elaboration des comptes nationaux

 

 

 

                               -    

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

                  -    

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

                  -    

 

Dépenses indispensables

 

 

30 000 000

30 000 000

 

Autres

 

 

 

                  -    

 

Activité 2: renforcement des capacités

 

 

 

                               -    

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

                  -    

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

                  -    

 

Dépenses indispensables

 

 

 

90 000 000

 

90 000 000

 

Autres

 

 

 

                  -    

 

Activité 3: Recensement des agents du ministère

 

 

 

                               -    

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

                  -    

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

                  -    

 

Dépenses indispensables

 

 

40 000 000

40 000 000

 

Autres

 

 

 

                  -    

 

Activité 4: Elaboration des textes du ministère

 

 

 

                               -    

 

Titre 3: Biens et services

 

 

 

                  -    

 

Dépenses obligatoires

 

 

 

                  -    

 

Dépenses indispensables

 

 

42 353 531

42 353 531

 

Autres

 

 

 

                  -    

 

Total du Programme

250 000 000

250 000 000